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- [Suivi Lectures] Aealo
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#1391 10 Décembre 2020 15:07:27
<image>Parce qu’il n’y a pas toujours grand-chose à dire …
100% BD
Bulle de zénitude
<image> Peut-être avez-vous déjà vu passer cette série de BD. Même si les titres semblent particuliers à première vue, ils commencent de la même façon, je veux parler de la série Le jour où… de Béka, Marko et Maëla Cosson.
Même si à la base, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, j’avais bon espoir.
Ce fut en effet une bonne surprise !
La vie n'est qu'un livre rempli de questions et l'expérience un livre rempli de réponses. C'est sans fin
Vous aimez les histoires qui permettent de mettre votre vie en perspective mais les livres de développement personnel vous gonfle ? Alors cette série est faite pour vous !
Bon il est vrai que tous les tomes ne se valent pas. Certains ont un fil conducteur plus solide que d’autres. Sans parler de fragilité, le fil de certains tomes est plus ‘’superficiel’’ (mais juste le fil).
Mais ce petit bémol n’est pas très grave puisque les vraies perles, ce qui me semble être le vrai intérêt de cette série, se trouvent dans les petits contes, les petites histoires racontées au sein même de l’histoire principale. Ce sont ces petites fables qui donnent à réfléchir au lecteur, qui lui permettront de mettre parfois les choses en perspective.
Certes, toutes les thématiques ne vous parleront pas comme elles ne m’ont pas toutes parlé non plus. Mais on ne perd jamais rien à lire ce genre de petites histoires et se poser ce genre de questions…
D'ailleurs, certaines continuent de me trotter en tête depuis cette lecture...
Une collection qui tient donc ses promesses.
Le courage croit en osant et la peur en hésitant.L’humour n’était pas au rendez-vous
<image> Ce ne sera pas une surprise pour vous, mais dés qu’il est question de Fabcaro, je suis toujours piqué de curiosité ! Alors non je ne dis pas que tout ce qu’il fait est bon mais il oscille entre moyen et excellent. Ma seule question était de savoir où se situait Walter Appleduck tome 1 et 2 de Fabcaro…
Prendre le western comme cadre et comme thématique pour mieux parler et ‘’critiquer’’ notre monde moderne, voilà qui est une belle idée de départ (même si c’est encore plus flagrant dans le tome 2).
Dans l’exécution, c'est mordant dans sa façon de croquer les clichés du western ainsi que quelques éléments plus modernes. C’est plutôt bien fait pour ne pas dire même pertinent par instant.
L'avenir, c'est le présent avec des poteaux électriques.
Mais…
Mais je n’accroche que modérément au dessin (c’est bien la première fois avec Fabcaro !) que je trouve un peu cartoon mais avec une sensation d’incomplet…
Mais en vérité, le véritable absent de ces albums lorsqu’on connait Fabcaro… C’est l’humour…
Oui vous avez bien lu…
Quand on aime Fabcaro, on s'attend à autre chose qu'à quelques faibles petits sourires bien trop timides...
En d’autres mots, c’est sympathique mais qu’est-ce que ça m’a semblé fade...
Ça manque de puissance humoristique...Croquemort atypique
<image> A nouveau, je ne suis pas grand amateur de western (pas mal de lacunes de ce côté-là) mais lorsqu’on m’a dressé le portrait du (anti)héros de cette série, j’ai su de suite qu’il me plairait ! J’ai donc tenté le coup avec Undertaker tome 1 de Xavier Dorison et Ralph Meyer !
Et oui, j’ai beau ne pas être amateur de western, mais comment résister à ce genre de personnage!?
Imaginez un croquemort très décontracté, très décalé par rapport à l’image solennelle qu’on peut avoir de ce métier, avec une fameuse pointe d’humour, accompagné d’un vautour pour animal de compagnie. On est bien loin du croquemort de Lucky Luke ! :D
Dieu a dit : " Même pour tout l'or du monde, tu n'enverras pas tes gosses crever comme des cons en creusant des trous à rats."
Saint Paul aux Californiens. Chapitre 4, Verset 2.
Bref, j’ai beaucoup aimé le personnage principal mais pas seulement. L’aventure est elle-même sombre et très atypique : un riche exploitant de mine se suicide par ingestion de son or, on appelle le croquemort… Je vous laisse découvrir la suite ainsi que le secret de notre croquemort…
Je n’ai lu qu’un seul tome mais c’est une série que je risque de reprendre à un moment où un autre.Voyage imaginaire
<image> Oui oui c’est la seconde fois que je parle de lui dans le même message. Mais si j’ai entendu parler de ce Fabcaro, c’est du à une intervention de @honha. C’est lui qui m’a parlé de Carnet du Pérou : Sur la route de Cuzco de Fabcaro il n’y a pas si longtemps…
C’est un Fabcaro assez atypique (comme tout ce qu’il fait me direz-vous et vous n’aurez pas tort…) Mais là… Entre présentation et contenu, entre début de lecture et courant de lecture… Il y a de telles surprises, de tels décalages que s’en est même déstabilisant…
En effet, je ne pourrai pas vous dire grand-chose de ce livre au risque de griller la/les surprise/s.
Mais disons que ce Carnet du Pérou est autant un voyage que la description du parcours d'un homme profondément remué dans ses fondements et ses certitudes…
On retrouve toujours sa patte très appréciable!
Un ouvrage faisant partie des bons Fabcaro.
- Ici il y a un proverbe très connu qui dit : "Vu du sol, un condor qui vole haut a la même taille qu'un colibri qui vole bas".
- C'est génial ! C'est une métaphore de la lutte des petits contre les puissants, c'est ça ?
- Non non. -
#1392 10 Décembre 2020 23:12:38
Aealo a écritHello Grominou!
Ça fait plaisir de ne se se dire que ce n'est pas moi qui suis passé à coté de quelque chose... :D:goutte:
Je prends note pour La peste, qui déjà dans ma pàl. Il faut dire que j'ai quelques Camus qui s'y trouve déjà... :D
Tu en as lu d'autres de Camus?
Seulement L'Envers et l'endroit, un recueil de courts récits, intéressant mais inégal. Certains passages sont très beaux, d'autres je me suis un peu ennuyée. -
#1393 11 Décembre 2020 09:50:36
Grominou : Ah! Je ne le connaissais pas celui-là... :grat:Dernière modification par Aealo (11 Décembre 2020 09:50:54)
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#1394 11 Décembre 2020 15:44:30
La vengeance pour destin
Salina, la femme aux trois exils, celle qui eut un fils haï, un fils colère et un fils pour tout racheter, Salina, la femme salée par les pleurs, condamnée à naître et à mourir en marchant dans des terres inconnues.
<image> Ce n’est pas de ce livre que j’avais entendu parler en premier. La première fois j’ai entendu beaucoup de bien de Eldorado et j’ai longtemps pensé que ce serait mon premier roman (et non pièce de théâtre) de l’auteur. Mais lors du dernier Cercle de Lecture, une des participantes a tellement bien parlé de Salina : les trois exils de Laurent Gaudé que je n’ai pas pu résister et l’ai entamé presque de suite !
Alors oui, le titre peut paraître un peu déstabilisant mais ce qu’on peut lire au travers des paysages est plus grand encore :
Qui dira l’histoire de Salina, la mère aux trois fils, la femme aux trois exils, l’enfant abandonnée aux larmes de sel ? Elle fut recueillie par Mamambala et élevée comme sa fille dans un clan qui jamais ne la vit autrement qu’étrangère et qui voulut la soumettre. Au soir de son existence, c’est son dernier fils qui raconte ce qu’elle a été, afin que la mort lui offre le repos que la vie lui a défendu, afin que le récit devienne légende.
Soyez les bienvenus/es au cœur d’une histoire aux allures de conte loin des fées directement tirée de terres oubliées des dieux, dans un pays effacé de la mémoire des hommes.
Vous embarquez pour une histoire qui va vous être contée par un homme qui ne l’a pas vécue mais qui veut rendre grâce et honneur à celle qui en est l'héroïne : sa mère, Salina.
Vous allez embrasser une légende car cette histoire est empreinte tant de mythes que de rituels. Une histoire où se mêlent mystique ou archaïque.
Vous l’aurez compris, cette histoire m’a complètement envoûté !
Comment ne pas être envoûté quand l’immersion est aussi forte ! Autant le dire tout de suite, Laurent Gaudé a l’art de planter les décors ! Je ne compte plus les paysages qui se sont présentés à moi de manière limpide et malgré tout variée (alors qu’il est portant difficile de variés les paysages arides comme ceux de cette histoire). Il parvient à écrire des descriptions pourtant pas si longues mais simplement efficaces en diable !
Avant même de se pencher sur ce que conte ce livre, il m’a fait voyager !
Moi, Malaka, reprend-il, fils des longues veillées du désert, je le dis devant vous : je ne sais pas qui était cet enfant. J'y ai souvent pensé. Lorsque j'étais jeune, sur les marchés des caravansérails, j'ai entendu parler des "enfants-malheur" Dans le royaume des lacs, il y a , paraît-il cette tradition pour calmer la voracité du mauvais destin : choisir des enfants du clan et les perdre.
<image>
Dans les univers desséchés et rudes, on ne trouve que rarement des personnages chaleureux et accueillants… La majeure partie de ceux que Salina a rencontrés ne font pas exception…
Les personnages de cette histoire sont pour la plupart durs presque rugueux, intraitables, âpres voire cruels. Mais toujours les éléments donnés par Laurent Gaudé permettent de dresser des portraits d’une justesse étonnante malgré la haine qu’on peut ressentir pour certains. Heureusement son chemin n’aura pas été semé que d’épreuves abruptes (bien que…) et l’espoir d’une certaine forme d’ataraxie se trouve au bout du chemin.
En effet, s’il est bien un personnage qui perce à travers le papier c’est bien Salina ! Très vite, elle va apprendre à rendre les coups, à se venger au point d’en faire un des moteurs de sa (sur)vie ! Pourtant lumineuse, elle en deviendra fortement aguerrie, tenace, opiniâtre, indocile, puissante et féroce. Ce n’est pas un hasard si c’est la vengeance qui la guide.
Pour moi, une (anti ?)héroïne qui rejoint les indomptables : Antigone, Bilqiss…
Salina grandit, marche, écoute, la questionne. Mamanbala lui apprend tout: le jeu des pierres dans le fond des rivières, le son des saisons, la façon de coiffer les cheveux d'une fille selon les couleurs du ciel. Elle prie les esprits avec elle, à ses cotés, Son odeur dans sa couche, généreuse, épaisse, est celle de la bienveillance (…)
Je ne peux pas raconter le détail de chaque jour, la confiance qui croît entre la femme et la petite fille, mais je sais cela: il n'y a qu'une chose que Mamanbala n'a pas dite, c'est que grandir était un exil.
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Ajouté à tout cela, une ambiance oppressante et coriace au service d’une histoire pour le moins étonnante. Je ne spoilerai rien pour laisser toutes les surprises mais je fus étonné de la tournure des événements.
Outre son évolution, cette histoire surprend par son genre plutôt difficile à définir… Ça commence presque comme une tranche de vie puis évolue en voyage puis en mémoire mais tout en étant teinté de conte avec une pointe de fantastique qui lui donne un côté mythique, pourtant en parallèle on flirt par instants avec le mysticisme…
Mélange complexe dans lequel, expliqué ainsi, on pourrait croire qu’il est impossible de naviguer et pourtant…
Elle sait, elle, que la vie se soucie peu de la volonté des hommes, qu'elle décide à leur place, impose, écarte les chemins qu'on aurait voulu explorer et affaiblit ce qu'on croyait éternel.
Pourtant la plume de Laurent Gaudé fait des merveilles ! Il marrie tous ces genres sans jamais donner l’impression de s’emmêler les pinceaux.
Mais le plus beau c’est son écriture percutante ! L’art de tourner les phrases pour leur donner un côté tranchant, exprimer des éléments (détails, anecdotes, faits…) très particuliers mais qui par leur netteté abolissent tout besoin d’explications à rallonge ! Le passage de ‘’l’arrivée du bébé dans la tribu’’ est une démonstration à elle seule !
C’est peut-être la façon la plus courte de le dire : son écriture respire la maîtrise.
Au tout début de sa vie, dans ces jours d’origine où la matière est encore indistincte, où tout n’est que chair, bruits sourds, pulsations, veines qui battent et souffle qui cherche son chemin, dans ces heures où la vie n’est pas encore sûre, où tout peut renoncer et s’éteindre, il y a ce cri si lointain, si étrange que l’on pourrait croire que la montagne gémit, lassée de sa propre immobilité. Les femmes lèvent la tête et se figent, inquiètes. Elles hésitent, ne sont pas certaines d’avoir bien entendu, et pourtant cela recommence : au loin, vers la montagne Tadma, que l’on ne franchit pas, un bébé pleure. Est-ce qu’elles sentent, les femmes du clan Djimba, à cet instant, tout ce que contient ce cri ? Le sang qu’il porte en lui ? Les convulsions, les corps meurtris, les bannissements et la rage ? Est-ce qu’elles sentent que quelque chose commence avec ce tout petit cri à peine identifiable, quelque chose qui ne va pas cesser de grandir jusqu’à tout renverser ?
Vous l’aurez compris c’est l’une de mes plus belles lectures de cette fin d’année ! Pour moi c’est un livre à lire absolument ! -
#1395 11 Décembre 2020 20:59:04
J'ai lu 3 romans de Gaudé jusqu'à maintenant, j'aime moi aussi beaucoup sa plume! Mon préféré jusqu'à maintenant est Le Soleil des Scorta, mais il se pourrait bien que j'ajoute celui-ci à ma liste de souhaits... -
#1396 14 Décembre 2020 19:03:53
@Grominou : Ah oui j'en ai beaucoup entendu parler! Et toujours en bien. ;) J'en ai encore quelques-uns à lui dans ma pàl mais il est plus que probable qu'un jour il les y rejoigne! ;) -
#1397 14 Décembre 2020 19:17:42
Fragile équilibre
– L’accident ?
– Tu ne savais pas ? Ça fait cinq ans qu’il ne saute plus. Il y a une nouvelle. Anna.<image> Oui elle aussi j’en aurai abondamment parlé cette année. Il faut dire que sa plume m’a hypnotisé! Après la lecture de son deuxième livre Les billes de Pachinko qui m’a ennuyé mais obsédé, j’ai voulu comprendre pourquoi en lisant son premier livre Hiver à Sokcho qui a été une de mes plus belles lectures de cette année… Toujours déboussolé mais amateur de sa plume épuré je me suis tourné vers son troisième livre Vladivostok Circus de Elisa Shua Dusapin pour tenter de mieux comprendre…
Mais c’est déjà l’heure d’entrer en piste :
À Vladivostok, dans l’enceinte désertée d’un cirque entre deux saisons, un trio s’entraîne à la barre russe. Nino pourrait être le fils d’Anton, à eux deux, ils font voler Anna. Ils se préparent au concours international d’Oulan-Oude, visent quatre triples sauts périlleux sans descendre de la barre. Si Anna ne fait pas confiance aux porteurs, elle tombe au risque de ne plus jamais se relever. Dans l’odeur tenace d’animaux pourtant absents, la lumière se fait toujours plus pâle, et les distances s’amenuisent à mesure que le récit accélère.
Comme toujours avec Elisa Shua Dusapin, je vais avoir du mal de mettre des mots sur mon ressenti…
C’est un peu perturbant chaque fois que je la lis car elle est une des rares auteurs avec laquelle je lis en ayant l’impression qu’elle nous parle d’elle. C’est sans doute une déformation due à ma première lecture puisqu’elle parlait de Corée (qui est une part de ses origines), et que dans ma deuxième lecture, j'avais encore cette impression (et la Corée était encore présente). Et inconsciemment j’ai eu encore cette impression ici (alors que la Corée n’est plus présente du tout).
Il faut dire que ses 3 héroïnes ont bon nombre de points communs ou similaires…
D’ailleurs c’est fou mais c’en est à un point tel que c’est la seule plume pour laquelle je ne peux m’empêche d’imaginer l’héroïne sous les traits de l’autrice… Puisqu’en effet, elle ne donne pas de véritables descriptions détaillées de ses héroïnes. C’est toujours par le ‘’je’’ qu’elles s’expriment. Comme si il nous était proposé de nous approcher de la sensation de ‘’se glisser dans leur peau’’ plutôt que de véritablement tenter de les visualiser.
Un bébé apprend plus vite à rester debout qu’un adulte à lâcher prise.
Mais la "proposition" pour les autres personnages n’est pas si différente. Il n’y aura jamais de longues descriptions pour visualiser le moindre détail du moindre grain de peau. Au contraire, juste en quelques mots de quoi se faire une idée globale de ce à quoi ressemble les autres personnages. Mais rien de plus. Par contre, il sera question de ressenti, d’impression, de comportements, de dialogues… A nouveau, comme si il était plus important pour Elisa Shua Dusapin que nous ressentions ses personnages plutôt que nous ne les visualisions …
<image>
Vous l’aurez compris, le style ‘’Elisa Shua Dusapin’’ est un style très particulier… Sa plume a quelque chose du style littéraire asiatique.
Elle pose une chaise sur la barre, en équilibre sur deux pieds. Ils la maintiennent le plus longtemps possible. Ils bougent à peine. Parfois Léon me rejoint, m’explique l’importance de ce genre d’exercices, car les porteurs prennent en charge toute la stabilité de l’acrobate, qui ne doit surtout pas chercher à s’équilibrer lui-même. Il dit qu’il faut s’imaginer Anna à la place de la chaise, s’en remettre aux porteurs avec autant d’inertie. C’est l’une des grandes difficultés de la barre russe.
Mais je continue.
En effet, il n’y a pas que les personnages qui aient ce genre si particulier. Avec Elisa Shua Dusapin, je ne sais jamais où je mets les pieds, je ne suis jamais certains de ce que je vais y trouver, je ne suis pas même certain que ça va me plaire. Je n’ai pas commencé un seul de ses 3 romans sans être sur la défensive en commençant, le scepticisme m’a accompagné à la lecture des premières pages de chaque roman…
Mais avec son style épuré et sa douceur, même si vous arrivez déboussolé en début de livre, je ne sais pas trop comment, elle parvient à vous prendre par la main et vous emmenez sans vous en rendre compte jusqu’à l’autre bout du livre, jusqu’à la fin de l’histoire…
<image>
Ah oui… Petit bémol avec son style… Ses fins…
Sans être ouvertes, elles sont souvent particulières, dans une forme de non-dit… Autant dans les deux premiers, ça ne m’avait pas posé problème, autant ici… Je n’ai pas compris la fin qui, ici, me semble carrément ouverte… Et vu ce qui est installé en amont, je suis resté sur ma faim…
Tant pis ce ne sera pas le même coup de cœur que pour Hiver à Sokcho.
Dommage pour la fin sinon sa plume reste toujours un plaisir. -
#1398 15 Décembre 2020 11:00:31
Coucou !
Punaise, je suis grave en retard sur ton suivi ! :O
On a la série Le jour où... à la bibliothèque mais je n'ai pas encore pris le temps de les emprunter. Je ne sais pas, elles ne m'attirent pas tant que ça.
Mais je les garde en tête et je pense que je finirai par les emprunter un jour.
Je ne connais aucune de tes autres lectures ! :D
De Fabcaro, je n'ai lu que Zaï Zaï Zaï pour le moment car c'est le seul ouvrage que nous avons de lui à la bibli.
Et comme je ne suis pour le moment pas tentée de les acheter, j'attends. =D
Et bien, question western, je t'avoue que j'étais sceptique en commençant la lecture de Lonesome Dove et finalement j'ai adoré !
Après, c'est vrai que j'aime le genre western en film/séries mais j'avais tout de même quelques doutes quant au domaine de la littérature.
Tu m'intrigues avec Elisa Shua Dusapin, je vais peut-être me laisser tenter par Hiver à Sokcho. :)
A bientôt ! -
#1399 15 Décembre 2020 21:33:26
Hello Aealo :cachecache:
(je m'entraîne toujours pour ma diction - idée ô combien lumineuse pour de la diction écrite :ohlecon: - d'ailleurs, pourquoi Aealo? pardon si tu l'as déjà dit... une origine musicale, peut-être?)
Contente de lire que tu es maintenant bien installé :ok:
Pour L'homme qui savait la langue des serpents, je viendrai voir vos avis. Je ne l'ai pas mais il m'intrigue énormément ! Il faut dire que le synopsis est canon !
Esprits et créatures du Japon semble magnifique et très intéressant !
Concernant Le Seigneur des Anneaux, je crois bien que je vais me laisser tenter par la version intégrale. Je l'aime beaucoup, il faut vraiment que je découvre cet univers autrement que par les films et si je veux assommer quelqu'un, il me paraît tout indiqué. Bref, que du bon !!
De Camut, j'ai aussi préféré La peste, malgré des longueurs... J'espère que tu l'apprécieras davantage.
J'ai ajouté directement Salina les trois exils à ma wish-list :angel:
J'aime beaucoup son écriture !
Et Hiver à Sokcho était déjà sur ma wish-listà cause degrâce à toi =D
Je commencerai par celui-ci pour découvrir la plume de l'autrice.
Pour le swap marathon, j'avais mis un message sur le topic juste avant de voir la réponse de Magdaa (j'ai supprimé dans la foulée pour ne pas créer de confusion). Je me dévouais au cas où... quel sens du sacrifice, je sais bien... et quelle volonté face aux swaps... :sifflote:
Je suis contente de voir que tu vas pouvoir t'organiser pour cette nouvelle année swapesque !
Comme prochaines LC, je n'ai absolument pas de préférences. Si certains te font plus de l'oeil, n'hésite pas. En tout cas, à partir de mi-janvier, je serai dispo quand ça t'arrange.
Bonnes lectures ! (à très vite, à Venise) -
#1400 16 Décembre 2020 21:53:10
Coucou Aealo ! Je rattrape enfin mon retard sur les suivis (plus d’un mois haha, ça me fait de la lecture^^) .
Sorcières de Mona Cholet était un livre qui ne m’intéressait pas particulièrement, mais ce que tu en dis est intéressant ! (à cause de la hype, et aussi parce que j’ai d’autres livres prioritaires sur le féminisme dans ma PAL/wish). C’est super s’il t’a permis d’ouvrir les yeux sur certains points. Personnellement, ce que tu évoques rapidement sur les tabous masculins me parle beaucoup. D'ailleurs, je me suis procurée La cause des femmes de Gisèle Halimi et elle dit : "Enfermée dans son rôle féminin, la femme ne mesure pas à quel point son oppresseur est lui-même prisonnier de son rôle viril. En se libérant, elle aide à la libération de l’homme." Sinon, même en tant que femme, je suis toujours étonnée de certaines choses que je pensais dépassées ou plus rares, comme le fait que les femmes soient moins prises au sérieux par les médecins (une de mes connaissances récemment a eu des complications suite à la covid, bah j’étais sur le cul de la façon dont elle avait été traitée sous prétexte que les femmes seraient plus douillettes, et elle a donc galéré à faire reconnaitre son problème). Pourtant, j’ai moi-même vécu des trucs bizarres. :( Je me note au passages "Les couilles sur la table" dont je connaissais le nom mais les détails de @Miyuki-Panda me donnent envie de tester pour de bon !
Maus, trop envie de le lire depuis longtemps ! D’ailleurs j’avais demandé l’intégrale l’année dernière mais papa Noël n’a pas exaucé mes vœux. Mais je ne m’étais jamais penchée sur l’aspect graphique. Sur les deux images que tu as montrées, j’aime la seconde, mais je ne suis vraiment pas fan de la première. Je pense que j’arriverai malgré tout à m’immerger… A voir ! (du coup l’option médiathèque est raisonnable^^ je vais y songer)
C’est vrai que le résumé de Crève, mon amour fait plutôt envie mais aussitôt connu aussitôt refroidie… haha Après il y a un livre monologue que j’ai aimé, c’est Dans la forêt du hameau de Hardt de Gregory Le Floch, car tout est dans le style de ce monologue d’un narrateur qui n’arrive pas à cracher le morceau. J’avais trouvé ça plutôt réussi, mais je comprenais ce que je lisais ce qui n’a pas l’air d’être le cas ici. ^^ J’aurais été curieuse de comparer les deux livres du coup.
J’ai énormément entendu parler de Laurent Gaudé mais jamais lu. J’en ai un (trouvé dans une boîte à livres). Je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression que ce n’est pas pour moi. La pièce ne me fait pas trop envie. (HS Théâtre : as-tu lu Incendies ? Ou une autre pièce de Mouawad, c’était ma révélation théâtre de cette année.) J’ai aussi lu ton avis sur Salina qui fait carrément plus envie même si j’ai toujours l’impression que ça me sortira de ma zone de confort. Celui que j’ai est Le soleil des Scorta (approuvé par Grominou apparemment)
Ah je vois que tu as fini Metro 2033 ! Je l’ai en audio, mais je trouve jamais le temps de l’écouter au final … car je trouve qu’il faut être bien concentré au début ! Du coup j’ai recommandé trois fois… ça va mieux après ?
C’est marrant ton histoire avec le SdA car moi ce fut l’inverse : j’avais pas compris grand-chose au film et encore moins la hype autour (j’avais 13/14 aussi, faut dire que ça passait à la tv et j’avais du mal à me concentrer.) Du coup, je me suis dit qu’en livre je comprendrai mieux et bingo, j’avais beaucoup aimé le tome 1 mais je n’avais pas le tome 2. Et là, je les ai rachetés en Christian Bourgois . J’ai relu et adoré le tome 1 (je préfère la nouvelle traduction d’ailleurs). Bref, plus qu’à lire le tome 2. Et même au niveau des films, mes goûts ont évolué depuis. Je voulais lire le tome 2 pour les fêtes mais c’était un peu irréaliste à moins d’arrêter le temps. Alors ce qui m’a marqué dans ce tome 1, c’est que je pense être un hobbit. Haha Je les aime particulièrement. Bon, tu sais que tu me donnes envie de relire le tome 1 avant de lire le tome 2 ? (j’ai la même malédiction avec GOT, ayant lu plusieurs fois le tome 1, jamais le 2).
Pensées pour moi-même de Marc Aurèle me rend curieuse, mais c’est le genre de livres qui me fait un peu peur. En plus, j’imagine que je mettrai 50 ans à le lire et méditerai sur chaque phrase.
Ahh je vois que tu lis aussi des pièces en ce moment ! Jamais lu Le Cid. Mon copain (qui ne lit jamais) m’a dit avoir vraiment apprécié cette pièce. Bon après il m’a dit "ça se lit rapidement !" ce qui n’est pas un argument qui fait spécialement envie mais je pense qu’il a véritablement aimé sans trop savoir me dire pourquoi car sa lecture datait du collège. Je dois dire que cette pièce ne m’inspire pas plus que ça, peut-être un jour. Jamais lu Antigone non plus (mais ça me tente). Tu donnes envie avec Phèdre ! Je voulais découvrir Racine alors j’ai emprunté Bérénice et Andromaque que je devrais donc lire prochainement.
J’ai L’étranger dans ma PAL (un des plus vieux, je ne sais même pas comment il a atterri là). Je n’ai même jamais lu Camus et les avis mitigés sur ce livre me font un peu peur (car j’ai vu de nombreux avis très contrastés).
Je ne connais pas Élisa Shua Dusapin, ton avis m’intrigue beaucoup !
L'homme qui savait la langue des serpents, est dans ma wishlist mais ayant pris du retard dans mes LC à cause de ma période de non lecture, je me suis promis d’arrêter un petit moment donc à voir d’ici-là. Je veux prendre le temps de lire des livres choisis au dernier moment et non programmés par des LC bien qu'ils me fassent envie dans les deux cas. Cette spontanéité me manque un peu.
Je vois que tu es toujours dans tes deux pavés ! Le nom de la rose me faisait envie, mais heureusement que j’ai résisté car il a l’air très costaud. Hâte d’avoir ton avis final sur ce livre. En attendant, je te souhaite de belles lectures !
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