@iamthelandscape : Hello ! ^^ Comment vas-tu ?
Je te le confirme en effet! Il est plus appréciable pour son visuel que pour les textes.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de réagir mais j'ai vu ton avis sur la Tour Sombre et ce n'est pas encourageant... :'S:grat:
Ah oui, je l'ai fini (il faudra que j'en parle ici) et Boule de Suif m'a beaucoup plus aussi! ^^
Concernant
Damasio, il faut que je vois car, j'ai encore deux lectures en cours et si c'est comme la dernière fois, j'aime autant ne rien lire d'autre... Et toi? A part Damasio, qui te démange, que lis-tu à présent? ;)
===========
Bonjour à toutes et tous! :-)
J'espère que vous allez bien!
Le début de l'année a démarré sur les chapeaux de roue! Mais hors de question de lâcher la lecture! :D
Les lectures se suivent et ce suivi ne suit pas toujours... Un comble!
Je fais au mieux avec le boulot que j'ai en ce moment. :goutte: :D
Il faut remédier à ça! De plus, j'ai un peu envie de changer de mise en page... Alors il risque d'y avoir des tests! :P
Du coup, commençons par ce rattrapage !
<image>
J'ai eu envie en ce début d'année de redonner sa chance à une lecture qui pendant pas mal d'année m'a fait croire que les Classqiues n'étaient pas fait pour moi (heureusement d'autres sont venu me faire changer d'idée), j'ai nommé Une vie de Guy de Maupassant! Alors, j'ai déjà dit pas mal de choses concernant ce livre sur ce suivi, je ne m'attarderai donc pas dessus plus que nécessaire, histoire d'éviter les répétitions. C'est une relecture que je craignais (sincèrement), vu les souvenirs que j'en avais. Et je dois bien avouer que je comprends qu'à l'époque (il y a plus de 10 ans) je n'avais sans doute pas la maturité pour pouvoir l'apprécier. A présent, cette nouvelle lecture m'a permis de voir des tas de choses qui m'avait complètement échappé lors de la première lecture : dénonciation de la condition de vie féminine, (du coup) un message novateur pour l'époque, des passages/descriptions presque poétiques... Bref, je n'aurais jamais su l'apprécier à l'époque.
Mais malgré, ces découvertes étonnantes, j'avouerai que le style de Guy de Maupassant ne m'accroche pas plus que ça. Le Horla m'avait déjà un peu fait cet effet. Mais ce ne sera pas ma dernière lecture, j'en ai encore quelques-uns dans ma pal.
Extrait :
Le soleil, plus bas, semblait saigner ; et une large traînée lumineuse, une route éblouissante courait sur l’eau depuis la limite de l’Océan jusqu’au sillage de la barque.
Les derniers souffles de vent tombèrent ; toute ride s’aplanit ; et la voile immobile était rouge. Une accalmie illimitée semblait engourdir l’espace, faire le silence autour de cette rencontre d’éléments ; tandis que, cambrant sous le ciel son ventre luisant et liquide, la mer, fiancée monstrueuse, attendait l’amant de feu qui descendait vers elle. Il précipitait sa chute, empourpré comme par le désir de leur embrasement. Il la joignit ; et, peu à peu, elle le dévora.
Alors de l’horizon une fraîcheur accourut ; un frisson plissa le sein mouvant de l’eau comme si l’astre englouti eût jeté sur le monde un soupir d’apaisement.
<image>
Dans l'idée de peut-être le prendre pour le Club de lecture, j'ai lu une des rares auteur(e)s belges qui se trouvent encore dans ma pal : Barbara Abel avec L'innocence des bourreaux. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai entendu parlé d'elle! A présent, je comprends pourquoi! Le synopsis paraissait pourtant simple, plutôt "prévisible", voilà pourquoi j'espérais être surpris et ça n'a pas raté! D'abord la présentation de différents points de vue avant l'incident, des tranches de vie et comment chacun s'est retrouver au même endroit au même moment. Très varié, très riche, la tension n'était pas encore là que j'étais déjà conquis.
Car en effet, ce n'était pas gagné puisque le thriller n'est pas mon genre de prédilection. Mais alors la suite... Waouw! Je n'ai absolument rien vu venir! Presque chaque fois, ce furent des surprises complètes! Même les personnages "principaux" ne sont pas faciles à trouver car on ne peut que très difficilement prévoir vers qui seront tournées les lumières.
Et que dire de la façon avec laquelle Barbara Abel gère la psychologie des personnages! On se trouve dans leur tête par moment, ce qui permet de vivre au plus intense cet histoire!
Qui endossera le rôle de bourreau? Qui prendra la place de victime ? Les bourreaux ne sont pas toujours ceux que l'on croit...
Extrait :
Dans le reflet du rétroviseur, le regard d’Aline n’est plus qu’un gigantesque point d’interrogation. Elle s'en pose, des questions, la chirurgienne ! Les mêmes que celles que se posait Germaine quand toutes ses certitudes ont volé en éclats. Le jour où le destin lui a présenté une facture qui l'a terrassée plus sauvagement qu'un déluge de décombres. Quand, sur le champ de bataille, n'est plus restée qu'une existence en miettes qui s’éparpille aux quatre vents.
De cela, on ne se relève jamais.
C’est ce qui s’est passé avec Germaine Dethy : elle ne s’en est pas relevée. Et alors que depuis sa prime enfance elle se tenait fièrement debout, pylône dressé vers le ciel et résistant aux tempêtes de la vie, un jour funeste, elle a plié sous le poids du reproche et, assommée, s’est assise.
Pour ne plus jamais se redresser.