#506 21 Mars 2019 00:12:08
@Mypianocanta : J'ai arrêté Le Soufflevent à la moitié du 3ème tome mais je galérais depuis un tome pour avancer... Je vois ce que tu veux dire, pour toi l'univers n'est pas assez développé. C'est vrai qu'on pourrait le voir dans un entre-deux ou trop (vite) ou pas assez développé... Le premier passait bien pour ma part c'est déjà dans le deux que ça commençait à me plomber... Pour moi ce sera tout, je n'irai pas plus loin...
@Melody Pond : Ah bon ? Pourtant avec tout le bien gratuit que j'en ai entendu j'ai entamé cette BD sur la défensive ! Et même si les dessins pour les persos ne sont pas terribles, c'est/ce sont le fond/les messages qui m'ont plus ! Mais je peux comprendre qu'on n'accroche pas. ;)
@MahaultMots : Je te rejoins sur Carthago ! J'ai hâte de lire la suite ! As-tu déjà lu les Carthago Adventures ?
C'est complètement ça ! Et quand le boulot vient s'en mêler, la priorité va à la lecture avant le forum ! ;)
Je continue en douceur!
<image>Après la monstureuse cklaque que j'avais prise il y a deux ans avec Les animaux dénaturés, je savais que ce serait mon premier mais pas mon dernier Vercors ! Cette fois, plongée dans une tout autre ambiance avec Le silence de la mer !
Certains d'entre vous connaissent sans doute déjà cette histoire. Synopsis : En 1941, au début de l'Occupation, un officier allemand, épris de culture française, réquisitionne la maison d'une famille comprenant un homme âgé et sa nièce. À travers des monologues prônant le rapprochement des peuples et la fraternité, il tente, sans succès, de rompre le mutisme de ses hôtes dont le patriotisme ne peut s'exprimer que par ce silence actif.
Une patte reconnaissable avec ce ton carré et ferme. Jean Bruller avait quand même une forme de puissance avec sa plume. On plonge dans la rudesse de la Seconde Guerre. Usant d'une forme de dureté rendant le réalisme poignant, l'immersion est complète. C'est varié dans ses angles de vue mais constant dans son écriture forte : Désespoir et mort est presque poétique, Le songe fait froid dans le dos, Le cheval et la mort peut faire sourire, L'imprimerie de Verdun donne envie de donner des coups, Ce jour-là demande réflexion et lorsque c'est fait laisse sans voix. Mais c'est vraiment avec Le silence de la mer qu'on vit ce silence, qu'on reste enfermé dans cette pièce, qu'on perçoit cette lutte, son évolution, les hésitations... J'ai adoré Vercors une fois encore !
C'est un recueil que je recommande car il a aussi l'avantage d'avoir peu de nouvelles faibles, ce qui est rare !
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Après une louange place à une énorme déception ! Comme beaucoup de monde j'aime beaucoup Le Petit Prince (sans en être un inconditionnel). J'étais donc très curieux de lire autre chose de Antoine de Saint-Exupéry. J'en ai plusieurs mais j'ai opté pour Vol de nuit...
Et je ne sais même pas trop comment en parler car le problème se pose déjà au titre pour moi... Je m'attendais à une véritable expérience de vol mais au sens propre comme au sens figuré, on quitte très peu le sol... En effet, à part le point de vue de l'"aéroport" il se passe très peu de choses... Beaucoup de blabla, des tournures de phrases interminables qui rendent la lecture pas toujours évidentes, des "réflexions" à rallonge qui finissent par tourner en rond... Un pétard mouillé utilisant bien trop de superlatifs à mon goût alors que le livre ne décolle jamais vraiment (si vous me permettez le jeu de mot)... Je me suis ennuyé et j'ai bien failli ne pas le terminer tellement c'était soporifique...
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Déception qui a laissé place à une autre... Plus étonnante encore... Avec Etait-ce lui ? de Stefan Zweig... D'autant plus étonnante que ce n'était pas mon premier Zweig mais c'est bel et bien la première fois qu'il me déçoit...
Le début avait bien commencé pourtant avec Un homme qu'on n'oublie pas, très courte nouvelle où on reconnait bien le côté humaniste de Zweig avec cette histoire étonnante et très positive qu'on a envie de croire vraie. Et puis... On passe à la nouvelle qui porte le titre de ce livre, dans laquelle je ne suis jamais parvenu à rentrer. J'ai même stopper ma lecture un temps malgré la fine épaisseur du livre. Autant Zweig peut être génial lorsqu'il parle des sentiments et des émotions humaines, autant ça ne lui réussit pas ici de vouloir nous parler d'animaux... Ce n'est pas le fond que je critique mais la façon dont c'est conté... Ne s'improvise pas éthologue qui veut...
Sur ce, je vous souhaite de belles lectures !
Dernière modification par Aealo (21 Mars 2019 00:12:40)