Bonjour tout le monde !
Décidemment ce week end de trois jours surprise aura été bénéfique à ce suivi :-)
@Nicolas : J'ai peur en effet que cela fasse redondant avec Les Aventuriers de la mer et que la comparaison s'impose à la lecture. N'ayant pas lu Robin Hobb, je ne sais pas qui en sortirait valorisé :) Par contre, le tome 1 des Salauds Gentilhommes ne tournent pas autours de la piraterie ; donc si tu laisses du temps entre chaque tome, ça peut peut-être se tenter. Je ne suis pas sûre que ce soit à conseiller tout de même.
@Lianne : Il en faut, il en faut :D Dans le genre, j'ai été très étonnée de voir une série de commentaires élogieux concernant Druide de Peru qui m'avait laissée globalement indifférente. J'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose du coup.
@My' : "combien de temps faudrait-il ?" C'est bien la question. Concernant la Corée du Nord, cela peut paraître cynique mais cet état totalitaire dure depuis environ 70 ans si je ne dis pas de bêtise. A l'échelle de l'humanité, mais même à l'échelle de la Corée, c'est peu. Ce sont des drames, que dis-je, des tragédies, personnelles mais cela ne laisse pas supposer que le régime se maintiendra indéfiniment en place. Il serait peut-être même déjà tombé s'il ne faisait pas l'objet d'une certaine tolérance de la part de nos propres régimes qui, j'en suis sûre, y trouve leur compte d'une manière ou d'une autre. Je peux me tromper car je ne connais pas assez le sujet mais Ponyyang de Guy Delisle (Fiche BBM) m'avait ouvert les yeux quand à l'intensité et la "normalité" de nos échanges économiques avec cet Etat. Certains de nos secteurs, notamment audiovisuels, sont bien contents de pouvoir y délocaliser leur production. Si le régime de Corée relève bien d'un totalitarisme exacerbé, il n'est pas encore comparable à celui de 1984 où n'existe aucune alternative observable, même pour les élites. Il n'est pas encore "total".
@isallysun : On ne peut pas nier que nous glissons vers une surveillance généralisée. Le discours ambiant est inquiétant à promouvoir une pseudo-sécurité au détriment de certaines libertés. Toutefois, si je rejoins le constats des fatalistes, je ne considère pas personnellement que le glissement est inéluctable. Affirmer que "c'est ce qui est en train de se produire", c'est déjà baisser les bras, alors qu'il y a toujours une porte de sortie. Le tout, c'est de s'y engager et de lutter pour convaincre un maximum de personnes de le faire également :)
<image>Les protagonistes de Des souris et des hommes de John Steinbeck (Fiche BBM) ont bien rêvé leur porte de sortie eux, mais vous découvrirez à la lecture du roman s'ils ont réussi à l'emprunter ou s'ils se la sont fait claquer au nez.
Avis : Je pense que vous vous doutez de la réponse mais je vais essayer de rajouter deux mots sur ce livre sans être accusée de spoil, ce que fait d'ailleurs la préface de mon édition quo était pourtant intéressante. Lisez-la, mais après avoir lu le roman, si vous êtes allergiques à ce genre de chose.
Je suis persuadé d'avoir déjà lu Steinbeck, ado. Ou de l'avoir essayer en tout cas. Mais je n'en garde aucun souvenir. Je crois que je l'ai rêvé ou que le visionnage, enfant, de l'adaptation des Raisins de la colère m'avait tellement marqué que j'avais l'impression d'avoir lu l'auteur. En tout cas, j'en gardais l'impression que ce serait une lecture magistrale mais laborieuse. Des souris et des hommes est magistral, mais absolument pas laborieux. Très court, avec une narration sans détour axée sur une série de conversations au style franc et réaliste, il n'y a pas un mot à ajouter ou à retirer. La relation entre George et Lennie est très belle. Il y a beaucoup d'humanité dans ce texte et une très bonne compréhension de l'Amérique ouvrière (agricole) de l'époque. Simple et percutant. A lire.
<image>Je trainais un peu des pieds dans le roman suivant alors je me suis offert une pause BD avec Haarman, le boucher de Hanovre de Peer Meter et Isabel Kreitz (Fiche BBM).
Avis : Sans @Martineke qui me l'a envoyé dans le cadre d'un swap, je n'aurai jamais lu cette bande dessinée car c'est typiquement le genre de livre sur lequel je vais m'arrêter mais pas assez longtemps pour avoir envie de l'emprunter ou l'acheter. Je n'aurai donc probablement jamais entendu parler non plus de cette affaire véridique qui ajouta aux malheurs que connaissait déjà Hanovre (crise économique, difficulté à se procurer des biens de première nécessité) à cette époque. C'est une histoire très glauque et l'esthétique des planches renforce le côté nauséeux de l'histoire. Sans temps mort, la BD relate les derniers crime du "Boucher" jusqu'à son arrestation (il sera ensuite condamné à mort. Il y a un petit dossier à la fin qui remet en place certains personnages et précise un peu les contours de l'affaire ainsi que ses enjeux. Pas la BD du siècle mais intéressante et bien réalisée.
<image>Le "roman suivant" en question est Délius, une chanson d'été de Sabrina Calvo.(Fiche BBM.
Avis ; Attirée par la magnifique couverture, j'ai ... offert ce roman à ma cousine et voisine pour pouvoir ensuite lui emprunter =D Hélas, s'il y a bien un ou deux passages que j'ai trouvé très beau sur le monde féérique comme :
"_ Vous n'êtes jamais passé sous une vague ?
_ Heu... Non.
_ Alors vous ne savez rien. Si vous nagez suffisamment bien, vous pouvez émerger au creux de la vague, là où le temps se fige. Ce sont des cathédrales magnifiques avec des algues et des vitraux de corail. Et souvent, on peut y trouver l'entrée du Royaume."
Lire ses propres impressions chez un.e autre leur donne une sorte de légitimité. Merci Madame Calvo. Je n'ai toutefois pas réussi à accrocher à cette histoire. La lecture a été un peu fastidieuse car je ne m'intéressais pas du tout à l'enquête. Je me suis rendue compte que je me fichais complètement de sa résolution mais également des personnages qui la menaient. D'un autre côté, je reconnais le travail d'écriture et de narration qui propose une ambiance décalée, apparemment sans queue ni tête (ce n'est pas le cas), qui offre un pas de côté et correspond donc totalement au thème de la féérie. Cela n'a pas réussi à compenser le fait que je m'ennuyais au fil des pages. Et puis, je ne supporte plus de voir Sherlock Holmes à toute les sauces. Ne peut-on pas écrire sur cette période sans le faire apparaître d'une manière ou d'une autre ?
Vous remarquerez que les couvertures tournent autours du marron/beige. C'est pour répondre au challenge Boukineurs en couleurs dont la session actuelle est très justement... marron/beige :P
Maintenant, je me suis lancée dans L'énigme des Blancs-Manteaux de Jean-François Parot, "imposé" par @yex dans le cadre du challenge Les loups garous de Thiercelieux et qui commence très bien.
Bonnes lectures à tou.te.s !
Défi perso': 42 livres lus (Bulle achetable : 1 / Livre achetable : 0)
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Règles : 1 bulle achetable (BD, Manga...) / 10 livres lus dans ma PAL et 1 livre (Roman, Essai...) achetable / 25 livres lus dans ma PAL. Collections non concernés (C. de Ségur, C. Quine, A. Christie, Maigret, Recueils Utopiales, Tibert Edition). Tout "craquage" (achat non autorisé) devra être compensé par deux livres lus dans la PAL.
Début : mai 2020.
Achat "autorisés" depuis le début du challenge :
- Les vieux fourneaux, tome 4 : La magicienne de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet (Fiche BBM)
- Les vieux fourneaux, tome 5 : Bons pour l'asile de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet (Fiche BBM)
- Metro 2035 de Dmitry Glukhovsky (Fiche BBM)
- Transperceneige, intégrale de Jacques Lob, Benjamin Legrand et Jean-Marc Rochette (Fiche BBM)