Coucou tout le monde ! =)
J'espère que vous allez bien et que vous gardez le moral. C'est le printemps ! Continuez à lire, à bichonner vos plantes, vos animaux, votre grand-mère, votre dressing, et votre petite personne qui a besoin de votre attention par-dessus tout ! :bisous:
Vos messages :heart:
Yasryl : Oui je te conseille chaudement ce roman ! =)
PetitOiseauRose : Chouette si j'ai pu te donner plein d'envies ! Les jolies choses comme ça, on a envie de les partager !! :pink:
Et pour
Pierre-Fendre, tu as l'air de me connaitre mieux que moi ! Parfois, quand un sujet me botte, même si c'est hasardeux, j'ai envie d'aller voir par moi-même... et je me casse les dents. :goutte: XD
Melody Pond : Les craquages, de temps en temps il FAUT !! Je te souhaite une très bonne lecture, et je m'abonne à ton suivi (curieux que je ne l'ai pas fait avant tiens !) pour aller voir ce que tu en auras pensé ! :angel: Je suis certaine que tu ne seras pas déçue, il est vraiment très bien.
Wonderbooks : Heureuse de voir que comme moi tu as aimé
L'Histoire sans fin malgré les longueurs ! Parfois on est conscient que quelque chose n'est pas parfait dans un livre, mais c'est un coup de cœur quand même, j'aime bien quand ça fait ça ! J'aime bien quand ça nous dépasse un peu.
Pour
Pierre-Fendre, clairement, il ne vaut pas le détour plus loin que le résumé. :S
Grominou : Est-ce que tu as lu d'autres romans de lui ? j'avoue que ça me tente mais que j'hésite.
My : C'est tellement vrai, c'est fou comme on peut être réceptif ou pas à un roman en fonction de la période à laquelle on le lit !
Cendre : J'espère que
Changer l'eau des fleurs te plaira si tu le lis un jour, pour ma part je suis rentrée dedans dés les premières pages donc j'imagine que tu verras assez vite s'il te plait ou pas (parce que c'est un pavé quand même).
Oui
La Danseuse Paillon est très beau mais j'ai été frustrée, il se lit vraiment trop vite, à emprunter en bibli quoi, à l'achat je pense qu'il ne vaut pas le coup, tout beau qu'il soit.
Pareil pour Leigh Bardugo, je ne me suis pas du tout sentie perdue ! Et ses autres œuvres ne me tentent pas trop malgré tout le bien qu'on en dit donc possible que j'en reste là d'ailleurs.
Et même réponse qu'à Wonderbooks : Pour
Pierre-Fendre, clairement, il ne vaut pas le détour plus loin que le résumé. :S
Mes lectures : Bon, 4 romans et 3 BD depuis la dernière fois, je remonte un peu ! Je rentre dans une période où je dévore tout ce qui me tombe sous la main c'est super (planquez vos œufs de Pâques :angel: ) ! L'ennui, c'est que sur les 4 romans il y en a deux que je n'ai pas aimés du tout. :(
Pierre-Fendre de Brice Tarvel
Sans surprise, il ne valait pas le détour. Je n'ai rien de plus à vous en dire que la dernière fois : l'intrigue est poussive, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, la fin m'a déçue, et SURTOUT, le style est ultra fatiguant. Même pas envie de vous en taper un extrait tellement je n'ai pas envie de le rouvrir. Il y a quand même certaines trouvailles dans l'univers qui ont fait que je ne l'ai pas abandonné, le côté quête/voyage que j'aime bien, et puis quand même, on a envie de savoir ce qu'il y a dehors (mais même ça, ça n'en valait pas le coup). Passez votre chemin... :euhnon:
Wika, trois tomes de Olivier Ledroit et Thomas Day
<image>GROS GROS coup de cœur pour cette saga que je me suis enfilée à la suite ! J'avais peur que les dessins soient un peu kitsch à force, mais c'est l'inverse, on sent une évolution positive dans le dessin sur les trois tomes et malgré quelques classiques du genre (notamment le fait que toutes les nanas sont des bimbos bien trop moulées par leur vêtements, ce qui a tendance à m'énerver d'habitude), plus je tournais les pages plus je trouvais les graphismes majestueux, jusqu'au dernier tome qui nous fait carrément des surprises avec des planches à retourner et des pages à déplier :heart:... L'image est foisonnante de détails, je l'ai lu d'une traite mais je me suis souvent arrêtée pour admirer quand même. C'est surchargé mais très beau. Donc le visuel flamboyant a occulté pour moi les faiblesses de scénario : il faut avouer qu'il n'est pas oufissime. Mais j'ai eu quelques surprises positives quand même, et puis il y a des créatures rigolotes, et j'aime beaucoup le fait que l'univers soit un conglomérat de références à la Fantasy et aux contes : on retrouve sur la carte introductive du monde et à travers les personnages des références à Shakespeare, aux légendes bretonnes et irlandaises, au Seigneur des Anneaux, à la mythologie nordique... Auxquelles on a ajouté une touche Steampunk par dessus le marché, oui m'sieurs-dames ! C'était une lecture sublime !!
Les villes invisibles de Italo Calvino
Alors j'ai découvert cet auteur quand j'étais petite car on m'a offert un petit recueil de contes qu'il a écrit,
Romarine, je le trouvais vraiment bizarre mais il me plaisait beaucoup. Quand j'ai retrouvé par hasard plus tard d'autres livres de cet auteur je les ai lus, et j'ai découvert un écrivain bien barré ! Un aristocrate rebelle qui décide de passer sa vie dans les arbres, un chevalier inexistant dans son armure en quête d'identité, une aventure constituée d'une suite d'extraits de romans... Ses personnages et ses idées sont farfelues, ça a donné des romans que j'ai beaucoup aimés, donc dans ma wishlist trainent toujours quelques-uns de ses romans que j'aimerais découvrir. On m'a offert celui-ci lors d'un swap.
Il n'y a pas d'histoire, c'est une suite de descriptions de villes imaginaires et de réflexions sur ces villes, assez courtes, avec pour toile de fond des dialogues imaginaires entre Kublai Khan, empereur mélancolique, et Marco Polo, explorateur enthousiaste. Ces villes ont des noms de femmes. Il y a des villes constituées uniquement de canalisations d'eau et de baignoires suspendues dans les airs, sans murs ni plafonds, avec des nymphes se baignant dedans. Des villes qui se comparent elles-mêmes avec ce qu'elles étaient auparavant ou ce qu'elles seront plus tard. Des villes miroir sous terre et dans les hauteurs, des villes suspendues au dessus du vide, des villes des morts, des villes désertées, déconstruites, reconstruites. Fractales, miroirs et reflets. J'ai passé un moment très poétique à imaginer ces villes et à partager les réflexions philosophiques de l'auteur à leur propos. Pour le coup, là, je vous en mets des extraits :
Le Grand Khan possède un atlas où sont recueillis les plans de toutes les villes : celles qui dressent leurs murs sur des fondations solides, celles qui tombèrent en ruine et furent englouties par les sables, celles qui existeront un jour et à l'endroit desquelles ne s'ouvrent encore que les gîtes des lièvres.
Après avoir marché sept jours à travers bois, celui qui va à Baucis ne réussit pas à la voir, et il est arrivé. Des perches qui s'élèvent du sol à grande distance les unes des autres et se perdent au dessus des nuages soutiennent la ville. On y monte par de petits escaliers. Les habitants se montrent rarement à même le sol : ils ont déjà là haut tout le nécessaire et ils préfèrent ne pas descendre. Rien de la ville ne touche terre en dehors de ces longues pattes de phénicoptère sur lesquelles elle s'appuie et, les jours où il y a de la lumière, d'une ombre dentelée, anguleuse, qui se dessine sur le feuillage. On fait trois hypothèses sur les habitants de Baucis : qu'ils haissent la Terre ; qu'ils la respectent au point d'éviter tout contact avec elle ; qu'ils l'aiment telle qu'elle étit avant eux, et que s'aidant de longues vues et de télescopes pointés vers le bas, ils ne se lassent pas de la passer en revue, feuille par feuille, rocher par rocher, fourmi par fourmi, y contemplant fascinés leur propre absence.
Celui qui arrive à Tecla voit peu de choses de la ville, derrière les palissades de planches, les abris en toile de sac, les échaffaudages, les armatures métalliques, les ponts de bois suspendus à des cordes ou soutenus par des chevalets, les échelles, les treillis. Alors il demande :
-Pourquoi la construction de Tecla dure-t-elle si longtemps ?
Et les habitants, sans arrêter de hisser des seaux, de jouer des fils à plomb, de promener vers le haut et le bas de longs pinceaux, répondent :
-Pour que ne commence pas la destruction.
Et quand on leur demande s'ils craignent qu'à peine otés les échafaudages, la ville se mette à craquer et tomber en morceaux, ils ajoutent très vite, à voix basse :
-Pas la ville seulement.
Si, insatisfait des réponses, quelqu'un applique un œil à la fente d'une palissade, il voit des grues qui soulèvent d'autres grues, des échafaudages qui recouvrent d'autres échafaudages, des poutres qui étayent d'autres poutres.
-Quel sens a votre chantier ? demande-t-il. Quel est le but d'une ville en construction, sinon une ville ? Où est le plan que vous suivez, le projet ?
-Nous te le montrerons dés que la journée sera finie ; maintenant nous ne pouvons pas nous arrêter.
Le travail cesse au coucher du soleil. La nuit descend sur le chantier. C'est une nuit étoilée.
-Voilà le projet, disent-ils.
Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu
Je continue à explorer la bibliographie de cet auteur (dont j'aurai bientôt fait le tour complet je pense), et encore une fois ça n'a pas loupé, j'ai adoré ! Pour des raisons différentes de ses autres romans, cela dit (ils forment dans mon esprit un grand bloc d'histoires indivisible d'ailleurs), celui-ci est à part. Je l'ai trouvé un peu plus sobre (les allergiques à son style vont me regarder avec de grands yeux, mais si quand même, pas de sirènes ou de filles invisibles dans celui-ci, puisqu'il s'agit d'une autobiographie). L'auteur s'est découvert atteint d'une maladie auto-immune rare à l'automne 2013. Il a tenu un journal pendant un an, jusqu'à sa guérison. Le sujet est vraiment dur, il a fait resurgir en moi beaucoup d'angoisses, pendant des passages entiers j'avais le coeur serré, si ça n'avait pas été cet auteur jamais je n'aurais voulu lire un récit pareil, je suis beaucoup trop sensible. Mais comme toujours, il entoure d'une étrange magie et de beaucoup d'authenticité chaque événement important de sa vie, et son imagination et sa plume nous emmènent. C'était une lecture vraiment belle et je pense que c'est celle de cet auteur qui me marquera le plus, malgré le sujet beaucoup moins onirique comparé à ses autres romans.
Les chemins de Katmandou de rené Barjavel
Bon et je finis avec un autre de mes auteurs chouchous, mais là, c'est l'os : pour la première fois, il m'a perdue... J'ai passé un moment très désagréable, l'histoire est terrible, on y explore la désillusion de la jeunesse hippie, les ravages de la drogue, l'égoïsme, la violence, les manifestations de mai 68, le viol, la pauvreté et la misère, que des sujets qui soit ne m'intéressent pas soit me répugnent complètement. Donc là, vraiment, zéro intérêt à cette lecture, juste un profond dégout, et l'écriture si belle de cet auteur n'a pas réussi à me ramener au dessus de tout ça. J'espère que ceux qu'il me reste à lire de sa biblio seront mieux, malgré tous mes coups de cœur précédents ça fait douter un peu. :'S
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Eeeet je me suis enfin relancée dans La Passe-miroir, ça y est !!! :pompom: Depuis trois mois que je les regarde sans les ouvrir en attendant d'être prête... On y est ! Les deux premiers tomes seront des relectures, et les deux suivants des découvertes. J'en suis aux deux tiers du premier, et je me régale comme la première fois, je suis ra-vie !! :pink::pink::pink:
Oh et j'en profite aussi pour faire de la pub pour le Swap des Princesses en passant -le lien est dans ma signature-, n'hésitez pas à nous rejoindre ! =D
Bonnes lectures et à bientôt ! =)