<image>Ce qui sort de ma bibliothèque
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Les Enquêtes de l'Aliéniste - Tome 1 La Chambre Mortuaire
de Jean-Luc Bizien
Note sur 5 : 3/5
21 novembre 2024 : (4%) - Commencé fraîchement hier soir. Outre la couverture que je trouve vraiment sympa, le style semble à la fois soutenu et goguenard, comme un gentleman du XIXe siècle qui rit sous cape suite à une blague salace sur la vertu d'une fille de compagnie. C'est bien écrit, rythmé, et très visuel. Bon, ça se passe encore en 1888, mais je pense avoir développé depuis mon plus jeune âge un amour interdit pour Jack l'Eventreur. Trêve de plaisanteries, je retourne à ma lecture.
27 décembre 2024 : (45%) - Une belle ambiance fin du XIXe, début XXe siècle mais le roman pêche par des dialogues trop simples et loin d'être pertinents. L'auteur essaie de faire de l'humour, mais ça ne fonctionne pas du tout. J'ai l'impression de lire les répliques d'une série B policière des années 80. C'est sûrement marrant avec la tête de Monk, mais pas ici. On ne sait pas trop où l'auteur veut en venir dans le sens où l'enquête est entrecoupée de scènes explicatives de l'aliéniste qui explique son métier, un peu comme les scènes de malades dans des geôles pour y découvrir Renfield, mais sans la magie gothique de Stoker. Les petites annotations pour savoir ce qu'est du laudanum alors qu'on en a parlé dix pages avant sans explications, ça sert à rien, Jean-Luc. Ca fait le type qui se rattrape genre : "T'as vu comme j'explique bien ? Au cas où t'aies pas eu le temps de vérifier le mot avant de continuer le récit." Fallait le faire dès la première fois. Après l'heure, c'est plus l'heure...
02 janvier 2025 : (57%) - Ca traîne en longueurs et l'auteur fait bien répéter à ses personnages pour être sûr que le lecteur a bien compris. Ou comment prendre son lectorat pour des attardés. Les dialogues sont toujours aussi peu pertinents.
"- Dîtes-moi, docteur. Bloomberg, c'est juif, non ?
- Cela vous pose un problème, inspecteur ?
- Quel coquinou. Il répond à mes questions par des questions. Il est malin. Il prend le contrôle de l'interrogatoire, comme si c'était lui qui le menait. Alors que c'est moi, l'inspecteur ! Screugneugneu. Tu ne m'auras pas comme ça, mon petit pote ! Tu vas voir, oh oui, tu vas voir."
Malheureusement, voilà la teneur des échanges entre les personnages... C'est lourdingue.
27 janvier 2025 : (68%) - Je traîne ce livre comme un prisonnier son boulet. Peu de subtilités, des personnalités déplorables et vraiment peu d'estime pour la gent féminine.
10 février 2025 : (100%) : D'une lenteur soporifique. Malheureusement, l'auteur joue avec le remplissage pour gagner du temps. Entre la gouvernante qui se parle à elle-même et le duo navrant de policiers ivrognes qui ne sait pas résoudre une enquête, le temps est long. Tout se passe dans les dernières pages et les révélations sont dignes d'une série B. Le super méchant est un arriviste qui dévoile son plan en n'omettant aucun détail, à croire qu'il a répété son discours devant le miroir pour avoir l'effet escompté. Déçue par ce premier tome...
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Ce que j'ai écouté
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Du Thé pour les Fantômes
de Chris Vuklisevic
Note sur 5 : 3/5
21 novembre 2024 : (0%) - Intriguant rien que par son titre. J'en ai entendu beaucoup de bien. J'espère apprécier ce roman autant qu'un bon Pu'Erh aux baies noires.
30 novembre 2024 : (37%) - C'est une lecture étrange, mais touchante. Criante de vérité malgré le contexte fantastique. Une tranche de vie touchante, qui malgré l'édulcorant laisse un goût amer sur les relations familiales parfois si compliquées.
12 décembre 2024 : (67%) - Une leçon de vie édifiante, ce que l'on doit concilier dans la vie de tous les jours, entre nos souhaits et nos obligations. Avec toujours nos relations familiales qui, sous couvert d'affection qui se transforme en reproches, nous retiennent toujours comme une chaîne à la cheville, nous privent parfois de l'oxygène dont nous avons besoin. Qui coupent un petit bout de plume pour rendre le vol hésitant et garder le nid toujours plein, malgré la suite logique de la vie. Les préférences des parents face à plusieurs de leurs enfants, certains avantagés, d'autres laissés pour compte, qui finissent par reprocher aux protégés l'affection reçue mais qu'ils n'ont pas choisie. Et la perte ensuite des êtres chers, un doigt glacé de remords qui brise le cœur, qui nous fait penser que l'on n'a jamais fait assez, qui remet en doute chaque choix, chaque parole. C'est une lecture qui ne laisse pas indifférent, qui fait mal, parce qu'elle est pleine de reproches, sans arrêt. Et les reproches de sa famille sont ceux qui blessent, qui détruisent, qui laissent des blessures qui ne guérissent jamais.
13 décembre 2024 : (100%) - Bien trop long, j'ai fini par décrocher sur les dernières minutes de narration... Une histoire sans édulcorant sur les relations familiales mais quand même bien trop lente et longue. L'interprétation de la narratrice était un vrai plus.