Synopsis
- Et qui vous dit que j'en suis offensé, s'écria M. de Charlus avec fureur en se redressant violemment sur la chaise longue où il était resté jusque-là immobile, cependant que, tandis que se crispaient les blêmes serpents écumeux de sa face, sa voix devenait tour à tour aiguë et grave comme une tempête assourdissante et déchaînée... Pensez-vous qu'il soit à votre portée de m'offenser ? Vous ne savez donc pas à qui vous parlez ? Croyez-vous que la salive envenimée de cinq cents petits bonshommes de vos amis, juchés les uns sur les autres, arriverait à baver seulement jusqu'à mes augustes orteils ?
Moyenne
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BON
11 éditions pour ce livre
2021 Editions Pocket
816 pages
25 février 2021
ISBN : 9782266306829
1994 Editions Maxi Poche (Classiques français)
603 pages
ISBN : 2877142094
1992 Editions Gallimard (Blanche)
546 pages
13 avril 1992
ISBN : 9782070726370
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3 chroniques de blog
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24 Octobre 2024Livrepoche.fr (Nicolas)14 / 20Lire la chronique -
01 Septembre 2016BlueMoon19 / 20Lire la chronique -
18 Avril 2014LuisLire la chronique
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12 commentaires
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15 / 20 Le 18 Juillet 2024 à 13:30 GenesisAprès 10 mois passés à interrompre ma lecture et la reprendre, j'ai enfin fini ce tome. Cette lecture fut fastidieuse, la première partie est longue et les conversations mondaines m'ont plus d'une fois ennuyé. Mais il faut préserver, la partie sur la mort de sa grand mère et les passages chez Charlus sont juste superbes et j'ai beaucoup ri à la partie 3. Hâte du prochain !
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Le 06 Mai 2024 à 06:47 ElannPour citer Proust : "Les gens des temps passés nous semblent infiniment loin de nous. [...] nous sommes étonnés quand nous rencontrons un sentiment à peu près pareil à ceux que nous éprouvons" et c'est ce que je retrouve chez lui. La dernière partie est LONGUE mais les dernières scènes n'en sont que plus impactantes. Quel contraste entre le statut des personnages et leurs mesquineries.
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18 / 20 Le 24 Mars 2024 à 14:23 ErrantLes surprises ne manquent pas et insufflent un certain rythme à cette lente et longue œuvre. Sur le fond, cette autopsie de l'aristocratie m'a bien plu, captivé même par moments, Il y a toujours cette écriture parfois magique, comme le dernier paragraphe sur sa grand-mère morte, qui illumine le récit et constitue en soi une bonne raison de se pencher sur cette œuvre.
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18 / 20 Le 25 Mars 2021 à 15:10 mamoacC’est vrai que les scènes dans les salons mondains occupent la plupart du tome et sont un peu longues mais on savoure la façon dont sont croqués les personnages et on rit de leur méchanceté et parfois de leur bêtise. J’ai été très touchée par les passages sur la maladie et la mort de la grand mère du narrateur.