Synopsis
Jean Cocteau (1889-1963) demeura, par-delà les modes, fidèle au souvenir d'Anna de Noailles (1876-1933). Il savait par cœur Les Éblouissements (1907) quatre ans avant d'en connaître l'auteur. Quand elle mourut, il parla d'elle comme d'«une sœur». En 1963, il lui consacra son dernier livre.
Pour la femme-poète fascinante du Cœur innombrable et du Visage émerveillé, «Pallas» moqueuse et «Sibylle» inspirée, la dévotion du Prince frivole s'était muée en une solide amitié, dont témoigne cette correspondance en majeure partie inédite : de 1911 à 1931, trente-six lettres d'elle et quarante-six de lui. Toute une époque y revit, et particulièrement le Cocteau débutant qu'éclaire aussi le témoignage de Jacques-Émile Blanche, révélé en annexe. On comprend comment, au jeune homme fragile de 1911, Anna de Noailles avait insufflé sa foi en la puissance surnaturelle de la poésie.
Pour la femme-poète fascinante du Cœur innombrable et du Visage émerveillé, «Pallas» moqueuse et «Sibylle» inspirée, la dévotion du Prince frivole s'était muée en une solide amitié, dont témoigne cette correspondance en majeure partie inédite : de 1911 à 1931, trente-six lettres d'elle et quarante-six de lui. Toute une époque y revit, et particulièrement le Cocteau débutant qu'éclaire aussi le témoignage de Jacques-Émile Blanche, révélé en annexe. On comprend comment, au jeune homme fragile de 1911, Anna de Noailles avait insufflé sa foi en la puissance surnaturelle de la poésie.
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2019 Editions Gallimard (Les cahiers de la nrf)
192 pages
1er novembre 2019
ISBN : 9782072877155
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Une correspondance qui m'a, je ne dirais pas déçu mais presque. J'avoue que je m'attendais à beaucoup de choses pour une correspondance entre mes deux écrivains préférés, mais je ne sais pas ce qui m'a pris : c'est une correspondance, non un récit à quatre mains. J'ai néanmoins correctement apprécié les incisives de Noailles envers Cocteau, et la façon de rétorquer de ce second. {16}