Synopsis
La Russie au lendemain de l'abolition du servage. Les pères : bienveillants, un peu fatigués, sceptiques, mais convaincus qu'une bonne dose de libéralisme à l'anglaise résoudra les problèmes d'un pays encore médiéval. Les fils : sombres, amers, désespérés avant l'âge, haïssant toute idée de réforme, ne croyant qu'à la négation, au « déblaiement », à la destruction de l'ordre.
« Je vois, dit l'un des pères à l'un des fils, vous avez décidé de ne rien entreprendre de sérieux.
– De ne rien entreprendre, en effet, répéta Bazarov.
– Et de vous borner à insulter.
– Exact.
– Et cela s'appelle le nihilisme !
– Cela s'appelle le nihilisme », répété Bazarov.
Hamlet prérévolutionnaire, Bazarov ira au-devant d'une mort absurde, sa postérité hésitant entre les « démons » de Dostoïevski et les bolcheviks de 1917.
« Je vois, dit l'un des pères à l'un des fils, vous avez décidé de ne rien entreprendre de sérieux.
– De ne rien entreprendre, en effet, répéta Bazarov.
– Et de vous borner à insulter.
– Exact.
– Et cela s'appelle le nihilisme !
– Cela s'appelle le nihilisme », répété Bazarov.
Hamlet prérévolutionnaire, Bazarov ira au-devant d'une mort absurde, sa postérité hésitant entre les « démons » de Dostoïevski et les bolcheviks de 1917.
Moyenne
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BON
3 éditions pour ce livre
2010 Editions Folio (Classique)
Traduit par Françoise Flamant
320 pages
ISBN : 2070344878
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Je l'ai lu en original et je l'ai bien apprécié. Il représente bien le conflit générationnel de l'époque et la lutte philosophique, sociale et politique entre slavophiles et occidentalistes. Les personnages sont dépeints avec brio. Ce livre est une belle porte vers l'âme russe, à mon avis.
La fin était surprenante et le personnage de Bazarov tellement imbu de lui-même et de ses idées. Les auteurs russes adorent tourner en dérision les duels. Un grand auteur à lire.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman ! Et c'est le premier des classiques russes. J'en sors plutôt satisfait, je ne me suis pas ennuyé durant ma lecture notamment car les discussions entre les personnages sont intéressantes et porte à réflexion parfois.