Synopsis
Mary MacLane, jeune femme américaine de Butte, ville minière du Montana, se destine très tôt à l’écriture. Elle devient rédactrice du journal de son école en 1898 et, quatre ans plus tard, alors âgée de dix-neuf ans, publie son premier livre, Que le diable m’emporte. Dans ce journal confessionnel, Mary MacLane fait étalage de ses fantasmes, y proclame son génie tout en y défendant ses idées philosophiques scandaleuses. Elle y décrit une vie à contre-courant, bien différente de celle des jeunes filles du début du XXe siècle, issues des campagnes américaines. Une oeuvre anticonformiste, à la liberté souveraine, aussi sulfureuse que courageuse et qui fit sensation, puisque cent mille exemplaires se sont vendus dès le premier mois de sa sortie en 1902.
Moyenne
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MOYEN
2 éditions pour ce livre
2018 Editions du Sous-sol
Traduit par Hélène Frappat
160 pages
11 octobre 2018
ISBN : 9782364683525
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Je suis déçue de ce récit autobiographique. Si j'ai aimé les passages sur la solitude de Mary,son désespoir,la morosité de la vie des femmes de cette époque dans les lieux isolés, j'ai trouvé ceux sur le diable bizzares et incompréhensibles. De même, sa prétention a être un génie par rapport au reste du monde m'a semblé condescendant.J'ai l'impression de ne pas avoir compris cette femme.
Mary Maclane nous fait l'honneur de son talent et de son génie et nous offre ce journal brillant et subversif !
J’ai aimé les mots simples et puissants, encore amplifiés des répétitions surabondantes, échos du désespoir qui résonnent vainement dans l’âme de Mary Maclane. J’ai aimé la grande sincérité de l’auteure qui décide de faire le portrait d’une femme sans égale, elle-même. Le temps de la lecture, il me semble avoir eu son âme entre les mains.