Synopsis
Ovide est surtout connu pour son Art d’aimer et ses Métamorphoses.
En l’an 8, pour une raison qui reste énigmatique, il déplaît à l’empereur. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il a « vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir ». Auguste lui fait grâce de la vie, mais l’exile au bout du monde connu, sur le Pont-Euxin, à l’actuelle frontière de la Roumanie et de l’Ukraine, dans le delta du Danube. Là-bas c’est le froid, la guerre, et les barbares. Plus loin, personne ne sait ce qu’il y a : des marécages, des oiseaux migrateurs... Le « bout du monde » n’est pas une vaine expression.
Amoureux de sa femme, amoureux de Rome et de sa vie mondaine, Ovide se retrouve donc seul, isolé au milieu des Gètes vêtus de peaux de bête. » Le barbare, ici, c’est moi » : personne ne parle sa langue. Pendant huit ans, il écrit des lettres à Rome, recueillies en deux volumes : les Tristes, et les Pontiques. Elles mettent six mois à faire le voyage, comme la réponse, quand il y a en a. Ovide meurt dans ce « Pays du Pont, pays de galop et d’errance ». On n’a jamais retrouvé sa tombe.
Restent une centaine de lettres dont existent de nombreuses traductions, mais Marie Darrieussecq a voulu essayer de leur rendre leur flux poétique, en restant fidèle au texte, mais en essayant aussi de réinventer un rythme. Ovide écrivait dans l’harmonie « iambique », ces vers latins alternés, à deux jambes. Il n’y a pas d’équivalent en poétique française, mais cette espèce de claudication, parfois à la limite de la boiterie, elle a essayé de lui trouver un équivalent dans sa langue.
Cela fait deux mille ans cette année qu’Ovide a été banni…
En l’an 8, pour une raison qui reste énigmatique, il déplaît à l’empereur. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il a « vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir ». Auguste lui fait grâce de la vie, mais l’exile au bout du monde connu, sur le Pont-Euxin, à l’actuelle frontière de la Roumanie et de l’Ukraine, dans le delta du Danube. Là-bas c’est le froid, la guerre, et les barbares. Plus loin, personne ne sait ce qu’il y a : des marécages, des oiseaux migrateurs... Le « bout du monde » n’est pas une vaine expression.
Amoureux de sa femme, amoureux de Rome et de sa vie mondaine, Ovide se retrouve donc seul, isolé au milieu des Gètes vêtus de peaux de bête. » Le barbare, ici, c’est moi » : personne ne parle sa langue. Pendant huit ans, il écrit des lettres à Rome, recueillies en deux volumes : les Tristes, et les Pontiques. Elles mettent six mois à faire le voyage, comme la réponse, quand il y a en a. Ovide meurt dans ce « Pays du Pont, pays de galop et d’errance ». On n’a jamais retrouvé sa tombe.
Restent une centaine de lettres dont existent de nombreuses traductions, mais Marie Darrieussecq a voulu essayer de leur rendre leur flux poétique, en restant fidèle au texte, mais en essayant aussi de réinventer un rythme. Ovide écrivait dans l’harmonie « iambique », ces vers latins alternés, à deux jambes. Il n’y a pas d’équivalent en poétique française, mais cette espèce de claudication, parfois à la limite de la boiterie, elle a essayé de lui trouver un équivalent dans sa langue.
Cela fait deux mille ans cette année qu’Ovide a été banni…
Moyenne
17.0
2 votes
TRES BON
2 éditions pour ce livre
2020 Editions Actes Sud
Traduit par Danièle Robert
320 pages
ISBN : 9782330134266
2008 Editions P.O.L
Traduit par Marie Darrieussecq
432 pages
ISBN : 9782846822824
Qui a lu ce livre ?
3 membres ont lu ce livre
Aucun membre ne lit ce livre
6 membres veulent lire ce livre
2 membres possèdent ce livre
chronique de blog
Aucune chronique de blog pour le moment.
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
Aucun commentaire pour le moment.