Synopsis
Moyenne
15.7
7 votes
BON
Le fond narratif, composé de courts dialogues crus et parfois poétiquement délirants, sont encadrés dans l’image pour ne pas polluer les images où se révèle toute la virtuosité graphique de Maruo. Son trait unique, ligne claire et raffinée, ses habiles découpages, nous confrontent sans cryptage au petit peuple monstrueux de ses fantasmagories. L’élégance est transgressive, ce qui apparaît comique pour un japonais, convoque chez nous des monstres enfouis. En traversant un Styx fictionnel, happé par l’incroyable mais effrayante délectation de son dessin, on peut y déceler moult références littéraires, philosophiques et artistiques qui, tout en bouleversant nos sens, nous invite à jouir de son univers unique, extrêmement pervers et pourtant proche, mais indéniablement cathartique.
Q-saku est une pièce maitresse de cette oeuvre, composé de courtes histoires, on appréciera l’incroyable richesse de son imaginaire et le superbe amalgame de ses influences. L’horreur surgit, parfaitement orchestrée par la mise en scène, au coeur d’une atmosphère froidement esthétique.
Titre original : Yume no Q-Saku (1982)
1 édition pour ce livre
2005 Editions Le lézard noir
Langue française | Traduit par Miyako Slocombe | 168 pages | ISBN : 2952206236
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