L'enfer en bouteille
Suehiro Maruo2014

Couverture L'enfer en bouteille

Synopsis

Moyenne

15.8

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BON

Quatre nouvelles aux tons variés composent ce recueil où l’on retrouve l’érotisme, l’élégance et l’humour très noir de Maruo Suehiro, ainsi que les obsessions pour le surréalisme ou l’expressionnisme allemand du maître de l’ero-guro. Seuls survivants d’un naufrage, un frère et une sœur échouent sur une île isolée ; la tentation de Saint-Antoine se rejoue à travers les malheurs d’un abbé bienveillant ; au soir de sa vie, un masseur aveugle et avaricieux cache sa fortune d’une étrange façon ; une jeune fille et son frère handicapé tentent de survivre sans ressources dans le Japon d’avant-guerre.
Après avoir adapté à plusieurs reprises l’œuvre de Ranpo Edogawa (L’Île panorama, La Chenille, Ranpo Panorama), Maruo poursuit son exploration d’œuvres majeures de la littérature japonaise moderne, en reprenant L’Enfer en bouteille, un des récits les plus célèbres de Kyûsaku Yumeno.

Titre original : Binzume no Jigoku (2014)

1 édition | 2 chroniques | 4 commentaires

1 édition pour ce livre

Couverture L'enfer en bouteille Editions Casterman (Sakka - Auteurs) 2014

2014 Editions Casterman (Sakka - Auteurs)

Française Langue française | 208 pages | Sortie : 22 janvier 2014 | ISBN : 9782203081437

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2 chroniques de blogueurs

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4 commentaires

  • Verdorie Le 10 Février 2015 à 23:36
    Dans ce recueil de quatre histoires, Maruo expose son univers, composé de déchéance, déviances (comportementales), malfaisance, cruauté, et surtout de souffrance. Or il arrive, souvent, et en même temps, à édulcorer ces mondes (d'avant-guerre) par un certain sens -particulier- de l'humour noir.
  • Tachan Le 30 Avril 2015 à 14:31
    J'ai voulu le lire pour découvrir un style et un auteur que je ne connaissais pas, mais je n'ai pas beaucoup aimé. C'est beaucoup trop sombre, glauque et déviant pour moi. Le côté malsain est présent en permanance et alourdit considérablement la lecture. Par contre, les histoires sont percutantes et la dernière histoire avec la soeur protégeant son frère handicapé m'a beaucoup touchée.
  • Julie Tournesol Le 06 Novembre 2017 à 21:48
    Sur 4 one shots, je n'en ai vraiment aimé que deux : le troisième et le quatrième. Les deux premiers, j'ai eu du mal à saisir où Suehiro Maruo voulait en venir. Le troisième est mon préféré (avec une vrai "morale"). Quant au dernier, l’histoire m'a beaucoup émue, et la fin m'a vraiment saisie aux tripes.
  • Verdorie Le 24 Octobre 2023 à 01:41
    (Relecture) Chez Maruo, l'horreur et l'ép(r)ouvante ne sont pas vraiment dans le genre "Fantastique" mais se manifestent néanmoins dans les situations du quotidien : misère de la pauvreté, sexe, cupidité, relations homme-femme / parents-enfants... Impossible de se soustraire à la fascination qui opère dans ce manga déconcertant, le regard reste captivé par le graphisme aux traits fins et tranchés.

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