Lectures terminées.

Lady and Butler, tome 1,2,3 & 4 de Rei Izawa 19% - (4/21)

Avis :Lorsque j’ai aperçu la série complète à la bibliothèque, je fus soudainement frappé de nostalgie. Je n’avais pas fini la lecture de cette série durant mon adolescence. L’arrivée du printemps, la hausse des températures et le retour de la vie animale est le bon moment pour commencer un Shojo rempli de guimauve, de gâteau à la crème et de galants gentlemen.

J’ai toujours une crainte lors de mes relectures : de casser les ressentis et la magie que j’ai pu éprouver plus jeune. Bien évidemment, je n’ai pas les mêmes sensations mais je me laisse tenter par l’histoire. Ce n’est pas grandiose, mais cette série ressemble aux séries que nous regardons sans se prendre la tête. Pour l’instant, nous ne sommes encore qu’aux prémices, l’installation des personnages, des rôles et du passé de chacun est toujours présent. Il n’y a pas d’élément perturbateur pour l’instant. Pour reprendre les termes employés dans les séries, nous avons beaucoup d’épisodes filler sur des événements créés pour remplir de papillons le cœur des fleurs-bleus.[Lire la suite...]

Lectures en cours...

Druss, La légende de David Gemmell 21%

Avis : Après une avancée constante sur quelques jours, j'ai de nouveau laissé un peu cette lecture. Ce n'est pas qu'elle ne me plait pas, loin de là. Mais j'ai beaucoup de mal à lire en ce moment. Toutefois, je peux revenir avec vous sur mon avis pour cette première partie. Pour les amoureux du Cycle Drenaï, nous suivons les origines du héros légendaire : Druss. Même si nous connaissons sa finalité, et le destin de certains de ces compagnons, ce roman est un véritable plaisir. Retrouvés la fluidité et l'accueil bienveillante et humble de David Gemmell est un pure plaisir. Peut-être est-ce la raison de mon avancée lente ? Je n'ai peut être pas envie de quitter trop rapidement ce personnage....

Ainsi s'achève ce suivi de lecture, je vais essayé de poursuivre ma lecture de Druss, la Légende ce weekend.

Coucou Thecatlady,

Merci ! Le BL est un recueil d'histoire d'amour qui se créent au sein d'une école de magie (globalement )
Bon courage pour ton concours ! Ca va aller ;)

Salutation,

Je reviens pour vous parler de mes dernières lectures. Côté personnel, je stresse un peu (beaucoup) pour mon rendez-vous de mercredi pour faire un point sur mon travail. J'ai l'impression de n'avoir rien fait, alors que je faisais mon maximum (en comptant mes coups de moue et le changement d'heure qui a accentué mon insomnie).... Nous verrons bien...

Lectures terminées.

Deadlock, tome 1,2,3 & 4 de Saki Aida et Yuh Takashina 100%
[Série terminée] (Fiche BBM)

Découvert grâce aux réseaux sociaux, je ne pouvais pas passer à côté de cette série. La réimpression des deux premiers tomes et la conclusion rapide de la série a grandement aidé dans mon choix. Une fois acquéri, je voulais prendre mon temps pour lire. J’attendis le week-end pour finalement terminer la série en une seule nuit.
Pourtant, je n’avais pas été convaincu par les premiers chapitres. La plupart des personnages étaient gays et je trouvais la réaction de certains personnages très clichés. Tout cela manquait grandement de réalisme à mon goût. Je trouvais cela dommage car les personnages principaux étaient très attachants. Même si nous nous doutons dès les premières pages des origines et devenir de chacun. J’ai appris à découvert la cruauté et la violence du monde carcéral. Un monde à part où les lois n’ont plus aucun sens, où les discriminations sociétales ressortent et où les alliés deviennent des ennemis. [Lire la suite...]

Ainsi s'achève ce suivi de lecture ! Je suis toujours entrain de lire Druss la légende côté roman. J'avance lentement mais sûrement ! Et pour les mangas, je pense remettre à l'honneur un livre que je lisais dans les supermarchés plus jeune (c'est mal, je sais mais j'étais jeune x)) : Lady and the Butler de Rei Izawa
Bonne lecture

Lectures terminées.

Cormoran Strike : Blanc mortel de Robert Galbraith [100%]
[Série en attente] (Fiche BBM)
---> Article


The Wize Wize Beasts of the Wizarding Wizdoms de Nagabe 100%
(Fiche BBM)
----> Article

Ainsi s'achève ce suivi de lecture ! Je tente des choses pour le wiki afin que cela ne soit pas trop indigeste. N'hésitez pas à me faire vos retours ! Mes prochaines lectures seront Druss La Légende de David Gemmell (que j'ai ENFIN commencé) et la série BL Deadlock de Saki Aida. 
Et vous que lisez-vous ?

Bonne lecture

Coucou à vous deux,

Finalement, je me suis lancé dans une autre lecture ! J'avais peur de frôler l'overdose, alors j'ai préféré mettre Druss, la légende de côté et d'y revenir plus tard pour profiter pleinement de la lecture. En effet ! David Gemmell est un écrivain de fantasy d'exception, l'un de mes préférés :3
J'espère que Waylander saura te conquir @Milina, et je suis ravi que mon avis t'ai plu ! Légende est pour moi l'un des meilleurs (pour le moment), je te souhaite bonne lecture dans la suite de cette série @Telesia

Salutation,

Aujourd'hui, je reviens avec un long avis sur la série complète d'Innocent ! Vous pouvez retrouver cet avis, avec une belle mise en page et quelques illustrations sur mon blog. En tout cas n'hésitez pas à me donner vos retours, je suis encore tout nouveau dans ce milieu. Tout conseil est bon à prendre !

Lectures terminées

Innocent tome 1,2,3,4,5,6,7,8 & 9 de Shin'Ichi Sakamoto 100%
[Série terminée] (Fiche BBM)

Avis :

Cette série m’attirait depuis de nombreuses années, notamment pour le côté historique et sombre de l’intrigue. Suivre l’histoire de la famille d’exécuteurs Sanson est une idée excellente, qui permet d’en apprendre plus sur cette profession mais également sur les hommes. Le mangaka annonce, dès le début, avoir pris des libertés. Cela m’a encouragé à me documenter en parallèle sur la période historique, ainsi que sur les personnages établis dans l’intrigue, afin de discerner ces différences. Un agréable mélange entre fiction et réalité.

Les dessins sont magnifiques et très réalistes. Des traits vifs marqués par une douceur et une cruauté sans précédent. La beauté est amplifiée avant d’être réduite à néant. Nous plongeons directement dans les rues de Paris au XVIIIème siècle. La pauvreté, la cruauté, la souffrance, tout comme l’excessivité, le plaisir et l’envie sont mis à nus avec une certaine humilité. Le lecteur est face à des scène atypiques, d’une grande violence mais représentant une réalité révolu (en France). Nous assistons à des scènes de torture, réalisées aussi bien sur des adultes que sur des enfants. La violence envers les enfants était considérée comme légitime à l’époque. L’enfant n’était qu’une propriété interchangeable du paternel dont il pouvait disposer à son souhait. L’histoire de Charles-Henri Sanson nous fait comprendre cette injuste et non-concevable fatalité du XVIIIème siècle. Nous sommes également confronté à des scènes sexuelles, consentis ou non. Les dessins peuvent être suggérées, comme très explicites. Ainsi, ce livre s’adresse véritablement à un public averti.

A titre personnel, le premier tome est construit pour représenter la perte de l’innocence de Charles-Henri Sanson. Nous rencontrons un jeune homme de 14 ans, honteux et sensible aux actes commis par sa famille et à sa réputation. Contraint, il finira par accepté son héritage sans pour autant arrêter ses larmes. L’acte symbolisant cette perte de pureté est représenté par le baiser échangé avec son ami Jean. Un acte défendu, mais précieux. Il ne cessera de clamer ses idéaux de justice, de liberté, ce qui lui causera de graves ennuis. Cet acte de rébellion sera payé au centuple l’amenant inévitablement à sa premier exécution.

La première mise à mort de Charles-Henri Sanson est un véritable massacre, faisant ressortir son inexpérience ainsi que ses émotions. La haine, la tristesse et l’impuissance transparaissent à travers chaque coup du jeune homme. De part son réalisme, la scène est d’une grande violence. Pour les plus sensibles, attendez-vous à être parcouru de sensations désagréables. Toutefois, les éléments les plus sanglants sont censurés à travers des métaphores, comme le fruit qui éclate. Cette scène est le point d’origine d’une rumeur concernant le véritable Charles-Henri Sanson. Cette rumeur rapporte le fait que l’homme prenait du plaisir à tuer les personnes. Cependant, il est également établi dans l’Histoire (avec un grand H), que Charles-Henri Sanson faisait en sorte d’éviter toute souffrance non nécessaire. Ce côté de la personnalité du personnage est correctement représenté par la détresse émotionnelle face à l’horreur de sa première exécution, qui lui fera promettre d’exécuter les personnes sans souffrance. Promesse qui se changera au fil des pages en un rêve inaccessible pour l’époque : la fin de la peine de mort. Charles-Henri Sanson décide de mettre la veste d’exécuteur pour changer les choses.

Le lecteur apprendra à connaître également la soeur cadette de Charles-Henri, qui semble davantage prête à vêtir le manteau d’exécuteur. Dénuée de sensibilité et passionnée par l’anatomie, elle rejoint son frère en tant que paria de la famille. En effet, ce métier n’étant pas ouvert à la gente féminine, elle ne pourra, en apparence, pas l’exercer. De plus, nous avons un parallèle intéressant entre la naissance de Marie Antoinette et la soeur cadette. Peut-être est-ce le début d’un lien entre les deux personnages ?

La rencontre avec Robert-François Damiens et son fils Jacques, permettra de voir le jeune Charles-Henri sous un autre angle. Même les mains tâchées de sang, nous retrouvons un homme généreux et compréhensif. Prêt à donner le gîte à son prochain. Il fera également face aux inégalités, ce qui développera son souhait d’évolution des pensées. Malheureusement, le jeune homme ne saura prévenir son protégé des affres de la tristesse.

Charles-Henri apprend que Robert-François Damiens vient de commettre une tentative de régicide et qu’il s’apprête à réaliser la pire mise à mort de l’Histoire. Son oncle Gabriel Sanson est venu coordonner l’exécution, mais cet acte ne semble pas désintéressé. Les conflits familiaux reviennent rapidement, tout comme l’influence malsaine de sa grand-mère. Elle ferait n’importe quoi pour que son petit-fils réalise les grands desseins qu’elle a visualisé pour lui. Ces manigances font place à des scènes gênantes, malsaines qui sont tellement plausibles à cette époque dans la haute société. La quête du pouvoir amène les hommes à commettre des horreurs, sous prétexte d’être retenu dans l’Histoire.

La préparation de la mise à mort, ainsi que les scènes de torture sont un véritable supplice. Nous faisons la connaissance d’une autre famille d’exécuteur : les tortionnaires. Ces derniers ont également une pression horrible sur les épaules, puisqu’ils doivent à tout prix faire parler le criminel, tout en le gardant suffisamment en vie pour garantir le spectacle. Personnage immoral à la santé mentale douteuse, Subyss saura transmettre cet état d’esprit.
L’allégorie de la danse revient à de nombreuses reprises, que ce soit dans la torture du criminel que dans la relation avec Charles-Henri. Leur rencontre est considéré comme une danse inconnue, arythmique par rapport aux autres danseurs. Ces pas innovants venant du futur ne peuvent être accepté sur la piste de danse. Même si l’homme a parlé, il ne peut être libéré, le spectacle doit continuer. Les danseurs seront donc séparé par le fil de l’épée. Dans cette foule nauséabonde, jouissant de la souffrance d’autrui, ignorant jusqu’au crime de l’individu, Charles-Henri Sanson semble être le seul pourvu d’humanité. Tenant l’arme de la souffrance et la mise à mort, il sera le seul à faire preuve de bonté. Épargnant les non-initié de l’intolérance de ses actes, afin d’accompagner sa « victime » dans son châtiment. Toutefois, cette rédemption ne semble pas plaire à son oncle, jaloux de n’avoir pu revêtir la veste du dernier exécuteur d’un régicide.

Le crescendo de la souffrance et de la violence continue, sublimé par les dessins du mangaka. Poignante, écœurante et déroutante, cette mise à mort nous fait détourner le regard. Les pages défilent rapidement afin de mettre fin au supplice. Nous accueillons la mort avec délivrance. Nous avons l’impression que cette exécution sera le point de départ du changement de la fin. La graine du changement a été planté dans les esprits, elle prendra des années à mûrir poussée par le souffle de l’injustice. Nous assistons aux premières pensées menant aux évènements que nous connaissons sous le nom de la Révolution Française.

J’ai énormément apprécié la symbolisation des cordes cassées et de la musique lors des derniers instants de Robert-François Damiens. Bien que l’encre ne puisse faire entendre la mélodie, ce moment est puissant et déchirant. Nous pouvons facilement imaginer les différentes notes, le bruit des cordes cassées, tout comme les hurlements et la chair déchirée. Cette scène dure en émotion se termine en apothéose, emportant toute résistance de la part du lecteur pour retenir ses larmes.

La condition de la femme est également abordée, contrée et réprimandée. A cette époque, la femme est principalement considérée pour la reproduction (et croyez-moi, je souffre en écrivant ces mots). Mais il s’agit d’une réalité à cette époque, et il est important de le montrer dans ce récit même si cette vision est très offensante pour notre époque. Cependant, tout comme le vent du changement, nous assistons à une rébellion féminine. Elle sera réprimandée avec force et cruauté, mais jamais elle ne sera niée ou regrettée. Le soutien et l’amour fraternel réussira à mettre en avant les projets de la jeune fille, dont l’avenir semble prometteur. Les deux parias de la famille Sanson s’entraident mutuellement afin de réaliser leurs propres idéaux. La présence de Marie-Josephe Sanson apporte beaucoup à l’intrigue. Sa personnalité décalée, attrayante et son fort caractère promettent des scènes mémorables.

Les tomes suivants sont principalement centrés sur Marie-Josephe Sanson. Nous nous retrouvons face à la cruauté des Hommes et des scènes insoutenables. Les thèmes du viol et de la pédophilie sont abordés, y mêlant la vision de la femme à l’époque. Au premier abord, j’ai eu beaucoup de mal avec la spontanéité et la désinvolture de la jeune femme. Même si je comprenais sa colère et sa haine, à mon sens, la souffrance et la vengeance détruisent davantage la victime que l’accusé. Toutefois, nous sommes aux prémisses d’un développement de personnage très intéressant.

Tandis que la jeune sœur évoluent en fonction de ses idéaux, nous nous confrontons à la décadence de Charles-Henri Sanson. Ce qui m’a énormément déçu. Je pars du principe qu’ « il ne faut pas faire aux autres, ce que nous ne voudrions pas qu’il nous fasse ». Et l’exécuteur de Paris rentre totalement en contradiction avec ce principe. Il laisse ses rêves s’évanouir avec le temps, ne devenant que le reflet de son paternel. Il reproduit ce qu’il a vécu au nom de rêves auxquels il ne croit plus. Ils ne sont que des chimères qui servent d’excuses.
Ceci est personnel, mais la raison de ce changement m’a fait grincer des dents : sa première fois avec une femme. Cette scène est magnifique, les allégories et souvenirs s’entremêlent rendant l’acte esthétique et spirituel. Cependant, le changement de design des dessin et de la personnalité du jeune homme est un surplus mal venu. L’orgueil et le pouvoir aurait été une approche plus pertinente.

Le lecteur se retrouve face à deux protagonistes aux comportements différents, qui ne sont épargnés par les émois de la cour de Versailles, amenant au procès de Sanson. L’argumentaire et la plaidoirie est admirable, faisant réfléchir les foules mais n’épargnant pas une fin tragique. Même si les mots ont su me toucher, je n’ai pas aimé l’interlude musical entre Marie-Josephe et Charles Henri. Cela m’a coupé dans ma lecture, mais surtout à amoindri l’effet dramatique de la situation. Bien évidemment, nous comprenons que ce procès n’est qu’une farce, un spectacle pour amuser ces nobles-gens. Mais je n’apprécie pas ce mode d’échange, qui réapparait plusieurs fois dans le récit.
L’histoire de fond se raccorde à l’histoire principale dans une réalité historique effrayante. Nous connaissons l’issue, nous aimerions découvrir le chemin sans pour autant atteindre la destination.

Le couple royal fait son entrée, avec son lot de complots, de rumeurs et de persécutions. J’ai trouvé que le mangaka avait réussi à faire ressentir la pression que les deux adolescents avaient sur les épaules. Ils deviennent le centre du monde, et doivent apprendre à vivre avec une personne inconnue. Je me demande comment le couple et leurs enfants seront traités dans la prochaine saison. Certains documentaires mettent en avant Louis XVI et Marie-Antoinette en tant que précurseurs de la parentalité. Ils seraient le couple royal qui se rapproche le plus de notre conception actuelle de la parentalité. Mais pour le moment, le mariage non consumé cause de nombreux problèmes.

Plus les tomes passent, et moins je retrouve le plaisir que je ressentais au début de cette série. La qualité du récit est toujours excellent ! Mais j’ai l’impression que les personnages se sont perdus, et que je suis moi-même perdu dans leurs développements. Charles-Henri devient ce qu’il ne souhaitait pas devenir. Instrumentalisé par la Cour et frôlant la folie à chaque exécution, l’homme n’est plus que l’ombre de lui-même. Parfois, nous pensons retrouver le jeune homme quelques instants, avant de le perdre immédiatement dans des actes monstrueux et perfides. De son côté, Marie-Josephe s’enfonce dans la colère et dans son désir de vengeance, manipulant afin d’arriver à ses fins sans se rendre compte de la puérilité de ses actes. Pourtant, comme pour son frère, elle a parfois des moments de lucidité où ses pensées sont matures, fortes et déterminées. Des développements de personnages inattendus et déstabilisants !

Une once d’espoir semble apparaître dans le dernier tome dans la personne d’Alain Bernard. Galvanisé par la justice, ce jeune homme n’a pas laissé le temps et la mort flétrir ses rêves d’égalité. Parfait reflet chimérique de ce que Charles-Henri Sanson aurait pu devenir. Les retrouvailles avec Marie-Josephe permet au lecteur de rencontrer la jeune femme sous un nouveau jour. Même les traits de son visage semble plus serein en sa compagnie. Le monde et les mentalités sont en plein changement. Toutefois le final, à l’image de la série, la conclut merveilleusement bien. Je dirais même qu’elle nous permet d’envisager une compréhension à la souillure de Charles-Henri Sanson.

Globalement, cette série fut une très bonne lecture qui aurait pu devenir un coup de cœur. Elle permet au lecteur d’éprouver beaucoup d’émotions et de sentiments contradictoires. Que ce soit par la magnificence du dessin, l’habilité des mots ou l’ambiance, nous vivons notre lecture. Nous rencontrons également différents personnages historiques, apprenant leurs origines, assistant à leurs évolutions dans la société. Le jeu d’archive effectué pour retracer l’Histoire, et démêler la réalité de la fiction fut très intéressant ! Quoi de mieux lorsque l’on peut lier l’utile et l’agréable. Et même si parfois les sources historiques ne permettent pas de discerner la réalité, la qualité du récit et le manque d’information nous pousse à trouver cela plausible. L’élaboration et le rythme du récit sont enivrant, surtout dans les premiers tomes. Nous avons envie de connaître la suite ! Malheureusement, j’ai trouvé que cet entrain diminuait au milieu de la série, pour reprendre dans les derniers tomes. Je n’ai rien à redire sur la qualité du scénario et des dessins ! Alors pourquoi cette série n’est pas un coup de cœur ? Principalement à cause du développement des personnages, qui m’ont perdu… Surtout celui de Charles-Henri. Les années passent, sans pour autant l’on comprenne explicitement la cause de son changement. La première fois avec une femme me semble peu approprié pour un tel changement. Face à la finalité de la série, je pense que l’auteur a essayé de nous faire comprendre que les rêveurs n’étaient pas admis dans ce monde cruel. Que cet individu finirait par se faire massacrer par la supériorité. Ainsi, Charles-Henri Sanson aurait arrêté de se battre, s’adaptant à cette société pour survivre et utilisant ses rêves chimériques comme argument de sa décadence. Ce n’est qu’une interprétation personnelle, puisque comme indiquée précédemment, il n’est mentionné nul part la cause de ce revirement. Ensuite, certaines scènes m’étaient vraiment insupportables… Je tournais rapidement les pages, espérant trouver rapidement un échappatoire. Bien d’instructrice sur les mentalités de l’époque, l’anatomie et l’histoire en générale, je pense que cette série doit se lire avec un certain recule, une connaissance de soi et au bon moment. Malgré tout, cette série restera une très bonne découverte que je vous recommande grandement !

Ainsi s'achève ce suivi de lecture ! Finalement, il y a eu un changement de programme ! J'ai reposé Druss, la légende pour Blanc Mortel de Robert Galbraith. Un policier ça faisait très longtemps ! Je compte également faire quelques achats cette semaine !
Bonne lecture

Coucou Catlady,

Je n'avais pas vu la notification de ton message ! Désolé du retard ><
J'ai hâte d'avoir ton avis sur cette série débordant de réalisme pour le meilleur comme pour le pire.... Ils ont également la saison 2 à la bibliothèque, j'hésite à me faire la totalité d'affilé :)

Hello Bleu Saphir,
Ton message me fait énormément plaisir et me pousse à continuer ! Je dois t'avouer que je doute un peu en ce moment... Mais je vais garder le rythme ! Faire des critiques, n'est pas mon boulot mais pouvoir partager mes impressions avec d'autres personnes me ravi.

Ahah, j'ai hâte de vous en parler également ;)

Excellentes lecture à toi également :)

Lecture terminée.

Beastars, tome 15 de Paru Itagaki 100%
[Série en attente] - (Fiche BBM)

Avis : Après deux mois d’attente, nous retrouvons Legoshi qui fut malmené physiquement et psychologiquement dans le tome précédente. Une rencontre horriblement surprenante, des retrouvailles attendrissantes et un élan de camaraderie aura mis le cœur du loup gris à rude épreuve. Mais malgré cela…. Il n’était pas prêt pour ce qui allait lui arriver.

La douce naïveté et l’extravagante gentillesse du Grand Loup Gris ne cessera de le mettre dans des situations gênantes et périlleuses. Que ce soit en acceptant un diner avec sa potentielle belle famille, qu’en cherchant à découvrir les affres de l’hybridation. L’ensemble du tome est construit autour de ce mot « hybridation » et enveloppe le lecteur dans un crescendo de tension. Le début du tome nous accueille avec des notes légères, amusantes et loufoques laissant envisager un changement de mentalité pour les relations inter-espèces. Rapidement, l’enquête de Melon reprend le dessus nous permettant de découvrir l’organisation de la police mais également de voir un duo tant attendu dans un lieu attrayant, défendu et sensuel.

Les questionnements mèneront à l’erreur, versant le sang pour atteindre l’insaisissable vérité. Les réponses, tant convoitées, seront dévoilées par une personne inattendue, spirituelle. Être le fruit de l’amour entre deux espèces différentes est une tare qui finira toujours par rattraper la personne. La vérité sera dure à entendre, et les circonstances de cette découverte risque de changer Legoshi à jamais. Son avenir avec Haru, mais sa personnalité risque de grandement évoluer.

En parallèle, nous assistons au retour de Louis en tant qu’étudiant en économie prêt à reprendre l’entreprise de son paternel. Cependant, son passé et son espèce reste un frein à son élévation. Conduit par un souvenir passé et un mauvais pressentiment, il finit par retourner à ses origines. Spectateur des changements glaçants et drastiques, Louis est de nouveau face à un dilemme qui mettra en péril sa vie rangée.

Globalement, ce tome ne fait que confirmer l’excellence de cette série. La complexité de l’univers ne cessera de nous surprendre, amenant des réflexions sociétales et spirituelles aux lecteurs. Les dessins gagnent également en maturité et en assurance au fur et à mesure. Le développement des personnages continue son cheminement, laissant présager des dérivations intéressantes. Le seul point négatif de cette série serait la frustration du lecteur. La frustration de ne pouvoir revoir l’intégralité des personnages présentés. La frustration de ne pouvoir agir, au moins une fois, dans ce tome. Mais surtout, la frustration de devoir attendre deux mois pour avoir la suite.

Ainsi s'achève ce suivi de lecture ! La prochaine fois, je viendrais certainement vous parler de la fascinante série Innocent. Si j'ai l'occasion d'avancer sur Druss, la légende, je viendrais vous donner un avis intermédiaire ;)
Bonne lecture

Lectures terminées

Les Chroniques d’Azfaréo, tome 4 de Shiki Chirose - 44% (4/9)
[Série en attente] - (Fiche BBM)

Avis :

J’attendais beaucoup de ce nouveau tome. Je pensais sincèrement qu’il garderait la même rythme que le précédent, que l’histoire allait faire un bond en avant. Cependant nous retrouvons une certaine douceur et simplicité dans le scénario. Le développement de l’antagoniste est prévisible. D’ordinaire, je suis friand des scénario non-manichéen mais certaines facilités scénaristiques me déplaisent. Le même schéma se répète concernant la manière dont les relations évoluent. Il y a une stagnation du récit, qui peut apporter une certaine lassitude. Nous n’apprenons rien de nouveau.
Le récit veut davantage nous faire comprendre le mobile des antagonistes. Il y a un intérêt pour les personnages secondaires, ainsi que sur la culture de la ville de Mida. La nostalgie de ceux qui ont tout perdu, et l’ignorance de ceux qui n’ont pas connu est présente. Ce passage permet de réfléchir sur l’importance des souvenirs : ils peuvent détruire, motiver ou permettre d’espérer. Leur absence peut laisser un goût neutre à certains événements.
Cette intrusion dans la vie privée des antagonistes permet de faire un contraste intéressant entre ce leurs comportements en privée et ce qu’ils sont capables de réaliser pour leurs idéaux. Rappelant que l’histoire est toujours décrite du point de vue des gagnants.
Les retrouvailles avec d’anciens personnages m’a fait sourire à de nombreuses reprises. Tout comme la détermination du roi dragon, qui restait très passif jusqu’à présent. Il restait principalement enfermé, tous ces déplacements étaient contraints voire inexistants. Il a su ouvrir ses ailes et détruire les murs de son isolement pour sauver son aimée.

Néanmoins, le récit reste très très lent…. Le pouvoir du dragon est laissé en second plan, alors que la fin du tome précédent présageait des explications à ce niveau. Nous apprenons des éléments, sans vraiment les apprendre. Je suis en attente de la confrontation.

Globalement, cette lecture ne fut pas un supplice mais mon exigence a encore monté d’un cran pour les suivants. Il s’agit d’un shojo classique, même si des efforts sont réalisés pour rendre l’histoire plus complexe. Toutefois, j’espère que la lenteur ne se change pas en lassitude. Je tiens, tout de même, à saluer le travail au niveau des dessins ! Ils sont fluides, doux et les charadesign sont réfléchis faisant penser à de la high fantasy

My Broken Mariko de Waka Hirako 100%
(Fiche BBM)

Avis :

Aperçu dans la librairie, le résumé est tout de suite rentré en résonance avec ma propre histoire. Je n’ai pas pu résister longtemps à me le procurer. Mais je dois avouer qu’il est resté un moment sur ma table de chevet. J’avais du mal à l’ouvrir et à me confronter à des émotions, des pensées refoulées. Je me trouvais des excuses continuellement. Puis, j’ai décidé d’affronter ce moment.

Je ne pense pas être capable de donner une « critique » de ce manga. Nous rentrons dans l’intimité des personnages, comme si une véritable personne venait nous raconter son histoire. Et, nous ne pouvons pas donner notre avis sur la vie, sur les choix que chacun entreprend chaque jour. My Broken Mariko est une expérience qui ne se raconte pas, elle se vit. La mort de Mariko percute le lecteur, tout comme Tomoyo, dès les premières pages. Tout comme elle, nous voulons savoir ce qui a poussé son amie à se suicider. Rapidement, le contexte est mis en place : nous sommes face au père de Mariko, un homme violent, abusant physiquement et psychologiquement de sa fille. Les émotions de Tomoyo s’entremêlent avec ceux du lecteur. Ils transparaissent même dans les dessins de la magaka. Les traits sont parfois vifs, voire brouillon représentatifs de la confusion, de la tristesse de la jeune femme. Les contours de son monde deviennent flous, déconstruits par la course effrénée qu’elle mène pour sa rédemption. Le récit est marqué par des moments de flash back, permettant aux lecteurs de prendre conscience de la situation. Les traits sont plus stables, l’environnement est davantage détaillé, même si les contours commencent à s’estomper. L’oubli s’immisce rapidement, dévorant ce qu’il reste de Mariko.

Les phases du deuil sont correctement représentées : le déni, le marchandage, la tristesse, la colère et l’acceptation. Son voyage l’aidera à traverser ces étapes, mais la culpabilité sera toujours présente. Nous ne savons pas exactement pourquoi Mariko a décidé de mettre fin à ses jours. Il est même supposé qu’elle serait passer à l’acte en raison de l’absence de Tomoyo. En effet, la détresse psychologique de Mariko et l’impuissance de Tomoyo sont abordées à de nombreuses reprises.
C’est la rencontre avec un homme, qui reste un mystère jusqu’à la dernière page, qui l’amènera jusqu’à la fin de son périple. Il passe dans la vie de Tomoyo, comme un coup de vent…. et pourtant ces mots la marqueront à jamais. Cette rencontre rappelle qu’un sourire, un geste, une intention peut avoir des effets bénéfiques sur les personnes autour de nous.

La charge émotionnelle de ce manga est immense. Il rentre en résonance avec nos propres histoires, faisant ressentir des souvenirs ou des émotions particulière et personnelles. Son réalisme est l’une de ses plus grandes forces, puisque les thématiques abordées touchent énormément de monde. Il permet de rendre la parole à ceux et celles qui ne l’ont plus. La fin se suffit à elle-même, elle est brutale comme la vie.

Nouveaux arrivants !

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Beastars, tome 15 de Paru Itagaki & Ex Dei de Damien Snyers et Zariel

Ainsi s'achève ce suivi de lecture ! La prochaine lecture sera certainement Druss la légende de David Gemmell en roman et Bestars, tome 15 de Paru Itagaki pour les manga. Aussitôt paru, aussitôt lu !
Bonne lecture.

Lecture terminées.

Waylander II : Dans le Royaume du Loup de David Gemmell - (Cycle Drenaï - 45% (4/11)
[Série en cours] (Fiche BBM)

Avis : Le style d’écriture de David Gemmell est toujours aussi fluide et agréable à lire. Les pages s’enchainent, sans aucune fatigue ou lassitude, animées d’une force qui pousse le lecteur à continuer. Abordable et dynamique, nous suivons les différents points de vue des personnages.
Les retrouvailles avec les anciens personnages sont à la fois un crève cœur, et un pur bonheur. Certains n’ont pas survécu, d’autres ont laissé leurs relations s’oxydées pour devenir stériles voire gangrénées. Nous faisons également la connaissance de nouveaux personnages. Malgré leurs différences de croyances, d’opinions et de buts, ces personnages ont chacun une personnalité propre. Il est facile de s’attacher à eux, de comprendre leurs buts sans pour autant y adhérer. Une complexité d’écriture qui apporte un certain réalisme au récit.

Plusieurs thèmes sont récurrents dans les livres de David Gemmell, apportant des réflexions très intéressantes et des divergences de points de vue qui permettent aux lecteurs de se questionner.
Par ailleurs, l’amour a toujours eu une place importante dans ces récits, qu’il soit perdu, naissant, fébrile, éternelle, innocent ou passionnelle. Il rappelle l’importance du pardon, du plaisir, du deuil de l’autre et les joies partagées. En fonction des personnages, la passion peut être vu comme un péché, une faiblesse, un divertissement, un échappatoire ou une nécessité. La guerre est couramment accompagnée de son amie, la Mort. Ce nouveau tome n’en fait pas exception. La force de l’écriture de David Gemmell est le réalisme, aussi bien dans les descriptions, la mise en scène que dans ces personnages. Aucun d’entre eux n’est épargné, un personnage principal peut à tout moment mourir d’une mort glorieuse ou d’un incident. La mort est parfois représentée avec violence, comme avec humilité.

Enfin, à titre personnel, les livres de David Gemmell sont toujours un véritable délice littéraire ! L’ensemble des tomes sont interconnectés. Ainsi nous pouvons toujours retrouver des personnages que nous perdons en tournant la dernière page. Toutefois, cette fois-ci en plus de retrouver des personnages du tome précédent, nous forgeons le futur de héros que nous retrouvons dans Légende ou Le Roi sur le Seuil. Il s’agit de tout l’enjeu de ce tome, faire en sorte que tous se passe comme prévu. Un pur bonheur pour les lecteurs de la série, puisque nous assistons aux origines. Nous rencontrons les ancêtres de ceux que nous avons suivi dans les tomes précédents.

Ainsi s'achève ce suivi de lecture ! Les prochaines lectures seront à base de manga avec le 4ème tome des Chroniques d'Azfaréo et My Broken Mariko.
Bonne lecture,

Lectures terminées.

Noragami, tome 18, 19 & 20 de Toka Adachi 95% (20/21)
[Série en cours] - Fiche BBM

Avis:

La purge céleste se termine par l'arrivée d'Amaterasu, grande divinité du Japon et des Trois Trésors du Japon. Les négociations qui s'ensuivent sont un crève coeur pour les lecteurs, puisque les amis de Yato vont devoir sacrifier leur guide. La tension est palpable, et les émotions piquent les yeux. Les dessins permettent de retransmettre l'affection que les dieux éprouvent pour leur guide, et la cruauté et le déchirement de la perte. La fin du tome 18 est assez cruelle pour les lecteurs, heureusement que j'avais la suite sous la main. Même si la suite des tomes est plus calmes, par rapport aux précédents, ils mettent en place un nouvel arc. La fin approche lentement, et Yato va devoir avoir de nouveau allié s'il veut s'émanciper de son père. Les personnages possèdent tous leurs propres dilemme, certains ont réaliser leur choix, mais d'autres attendent. La grande question de ces tomes est : l'identité des amis et des ennemis. Des tomes très bon, dont l'un d'eux est excellent ! J'ai hâte de me trouver le dernier tome en cours !

Ainsi s'achève ce suvi ! La prochaine lecture sera le deuxième tome de Waylander de David Gemmell