Bonjour bonjour !
Plusieurs jours (semaines) sans venir poster ici, je m'en excuse ! Merci aux personnes qui sont venues s'enquérir de mes lectures ou de ma santé mentale, vos messages, même si je n'ai pas eu le courage d'y répondre sur le coup, m'ont fait très plaisir. J'ai fait très peu de lectures, et lors de mon séjour à Nantes, je n'ai pas pu aller aux Utopiales malheureusement. Et la semaine dernière, j'étais en congés mais j'avais encore beaucoup de trucs à gérer (je me suis enfin attaqué au tri d'affaires que j'ai depuis des années comme... mes agendas, carnets de liaison, vieux tickets de musées/films, etc., souvenirs de voyages) ET je me suis coincée des vertèbres et une côte, donc j'étais vraiment mal (heureusement, je connais un bon ostéo).
Mais là, je pense que ça devrait aller mieux
(ne reste plus qu'à réussir à me motiver pour faire les recherches pour changer de travail).
J'ai lu un essai d'utilité publique :
"Gros" n'est pas un gros mot de Daria Marx et Eva Perez-Bello. C'est un ouvrage assez court qui aborde la question de la grossophobie dans différentes thématiques et tout ce qu'elle implique dans notre société. Le regard que nous portons sur les personnes grosses, l'image qu'on projette sur elles, les violences quotidiennes (violences médicales, violences physiques, psychologiques...)... J'ai appris un certain nombre de choses, auxquelles je n'avais jamais prêté attention (notamment le fait que l'espace public, le mobilier urbain, n'est clairement pas adapté pour les personnes dont la morphologie ne correspond pas à la norme : j'en étais consciente pour les PMR mais je n'avais pas pensé aux physiques). Il regorge de témoignages de personnes grosses, qui sont parfois très durs à lire et qui m'ont fait halluciner sur la violence des gens. Cela m'a amené aussi à me questionner sur mon propre rapport à la question du corps, du poids, des personnes grosses, et si j'avais eu également des réflexions ou des attitudes qui auraient pu blesser des personnes de mon entourage ou des personnes inconnues. Franchement, si vous le trouvez, n'hésitez pas à le lire : il est publié aux éditions Librio à 5€ et ça peut amener de la bienveillance dans ce monde qui me semble toujours plus intolérant et malade.
A côté de ça, j'ai été dans une librairie de mangas que j'adore (Le renard doré, à Paris) et j'ai encore craqué chez eux (c'est terrible d'y aller). J'ai lu le tome 1 d'
Isabella Bird : femme exploratrice, de Taiga Sassa, qui parle d'une aventurière anglaise qui découvre le Japon féodal du 19ème siècle (après l'ouverture du pays aux étrangers, ouverture toute relative et contrôlée). J'ai bien aimé ce premier contact avec l'histoire, même si j'ai été un peu agacée par le fait que l'héroïne ait forcément un côté trèèèès maladroit (ça n'a rien de mignon). Cela m'a donné envie de lire les écrits d'Isabella Bird.
J'ai aussi lu le tome 1 d'
A silent voice, de Yoshitoki Oima, un manga qui aborde le thème de la surdité et des... situations de violence et d'incompréhension que génère ce handicap chez les autres. J'ai trouvé le premier tome très dur, ça parle de violences et de harcèlement scolaire, mon coeur a fini brisé à plusieurs reprises quand il n'était pas révolté. Je continuerai cette série, cela m'a l'air d'être "essentiel" comme lecture. Je crois qu'il a été adapté en film d'animation (sorti cet été) mais je ne l'ai pas vu.
Et cette nuit, j'ai commencé pour de bon
Sorcières, la puissance invaincue des femmes, de Mona Chollet. Ca se lit très bien, et je mets plein de post-it et je souligne beaucoup de passages.
Et vous, que lisez-vous ?