Bonjour tout le monde !
Je reviens aujourd'hui pour parler de mes deux dernières lectures (effectuées en moins de 24 heures, je suis la première surprise de cette productivité).
- Ainsi, j'ai lu
Errabundus de Gustave Auguste. Il traîne depuis plusieurs mois dans ma PAL, malgré le fait que j'avais super hâte de le lire !
C'est une histoire à deux voix : celle de Diane, une adolescente de notre monde [ce qui me permet d'ajouter un TW sur le viol, qui est évoqué dès la première page], et celle de Lazare, un jeune roi maudit devant partir en exil après un incident. Tous les deux sont liés par un amour tendre, maladroit mais aussi terriblement destructeur : j'ai été touchée par leur quête d'identité (et la recherche de leur sexualité grâce à la représentation LGBTQ+) ainsi que par la complexité de leur sentiment. Je suis plus perplexe par Enzo, qui est un pilier commun aux deux histoires, entre onirisme et réalité, mais dont je n'ai pas apprécié le caractère.
A vrai dire, ce qui est spécial avec ce titre, c'est qu'il y a des moments où j'ai sincèrement détesté les personnages et leur choix, alors que leur souffrance est celle de tas d'adolescents. Je n'étais peut être pas le public visé principalement. Je reste quand même contente de cette lecture, surtout que j'ai adoré les illustrations, absolument magnifiques et poétiques !
- Terminé il y a à peine une heure, je vais revenir sur le deuxième et dernier tome de
The Book of Ivy, d'Amy Engel.
J'avais plutôt bien aimé le premier tome, et il me tardait de découvrir ce que la suite avait dans le ventre. Et... j'ai été déçue. Je me suis ennuyée plus de la moitié du livre, avec les péripéties et les rencontres d'Ivy hors de Westfall. A aucun moment on ne revient sur ce qu'il se passe là-bas, après la tentative de meurtre ratée de Bishop. Et la famille d'Ivy ? Et cette histoire de révolution promise par le résumé, et surtout par le titre ? J'ai dû attendre la page 180 (sur 286) pour espérer relancer mon intérêt pour le titre.
Si j'ai aimé le nouveau duo Caleb/Ash, j'ai eu plus d'une fois envie de baffer Ivy, voir même Bishop. Leur relation amoureuse était insupportable à suivre tant elle tournait en rond, sous fond de mensonges, d'énervements injustifiés... Puis après ça devient niais, donc tout aussi inintéressant. Ce n'est que dans les dernières pages que ça s'accélère, qu'on retrouve ce qui avait été laissé en plan, mais le dénouement est bâclé faute de temps. Ivy ne m'a pas donné l'impression d'amener une révolte nécessaire ; au contraire, elle a apporté le chaos et ne vas pas faire grand-chose pour arranger les événements. Elle a été spectatrice, ce qui m'a réellement déçue. Le sort de certains personnages est prévisible, tout comme l'épilogue et le choix final d'Ivy. C'est dommage car c'est une dystopie qui avait des pistes intéressantes, mais elles sont délaissées dans ce tome...
Après cette lecture en demi-teinte, il ne me reste plus qu'une seule chose : me replonger dans
ACOTAR, ça me remontera le moral et je sais que je passerai un excellent moment !
Je vous souhaite une bonne semaine, prenez soin de vous :heart: