[Inscriptions] Challenge En 2025, je voyage (01/01/2025-31/12/2025)

Bonsoir !

Julie27 : Pour Arrête ton cirque !, c'est une lecture assez courte donc tu peux tenter ! Et pour La librairie des chats noirs, je pense que c'est parce que je lis beaucoup de thriller et non de policier donc ça me fait bizarre quand j'en lis un mais j'en garde un bon souvenir quand même =)

<image>Titre : Personne n'était censé mourir pendant ces vacances
Auteur : Catherine Mack
Pays : Canada <image>
Points : 20 points
Total : 555 points
Avis : Je dois dire que je m'attendais à mieux. Connor est un personnage absolument détestable et l'espèce de triangle amoureux m'a saoulé. J'ai eu des doutes assez rapidement mais puisque tout le monde peut être l'assassin, on finit quand même par se laisser porter. J'imaginais une histoire plus drôle mais le format ebook que j'avais ne proposait pas les notes de bas de pages, c'est peut-être pour cela.

<image>Titre : Lore Olympus (tome 05)
Auteur : Rachel Smythe
Pays : Nouvelle-Zélande <image>
Points : 10 points
Total : 565 points
Avis : L'intrigue gagne en intensité avec ce tome grâce à certaines révélations. C'est clairement "potinsland" vu comment chaque personnage rajoute son petit grain de sel. Le rapprochement des protagonistes est toujours maladroit mais tellement mignon - même si ça n'a duré que quelques pages finalement. Ayant déjà lu le webtoon, je connais déjà la suite mais cette fin me donne envie de la redécouvrir.

Spoiler (Cliquez pour afficher)

ANGLETERRE : Mr Brown - Heartstopper (tome 05) - Tananarive - La maison à l'orée de la magie (tome 01)
AUSTRALIE : Cry Wolf Girl
BELGIQUE : Arrête ton cirque !
CANADA : Personne n'était censé mourir pendant ces vacances
ESPAGNE : La louve boréale
ETATS-UNIS : Blackwater (tome 01) - Monstress (tome 01) - Blackwater (tome 02) - Blackwater (tome 03)
FRANCE : Lastman (tome 04) - Lettres perdues - Le sortilège de la femme-automate - L'étranger
FINLANDE : La mémoire des mers
IRAN : Comme tous les après-midi - La muette - Les larmes rouges sur la façade
ITALIE : Padovaland - Soie - La cure - La librairie des chats noirs
JAPON : Noragami (tome 07) - Noragami (tome 08) - Panda Detective Agency (tome 01) - Ranking of Kings (tome 01)
MAROC : Cette aveuglante absence de lumière - Les silences des pères - La trilogie noire, intégrale
NOUVELLE-ZELANDE : Lore Olympus (tome 03) - Lore Olympus (tome 04) - Lore Olympus (tome 05)
PORTUGAL : Menus souvenirs
TAÏWAN : Funeral concerto

Oui j'adore la littérature Russe mais la pièce de Griboïedov est mon premier voyage en Russie cette année.

Désolée de répondre aussi tard ! Merci, on peut laisser comme ça !

Je crois que j’ai jamais lu les éditions Globe auparavant mais ça m’a donné envie de m’y intéresser.

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Voici mes lectures italiennes pour clore le mois :

<image>Titre (avec lien BBM) : Le sentier des nids d'araignées
Auteur : Italo Calvino
Pays : Italie [1/4]
Points :20 + 5
Total : 805+25 = 830

Avis (facultatif) : Superbe découverte avec Italo Calvino. Ce n’est pas son plus connu, mais c’est son premier roman. Je l’avais acheté dans un lot d’occasion, oublié dans un coin et redécouvert grâce au challenge. Je pensais que ce n’était pas un auteur pour moi, sa trilogie la plus connue ayant l’air d’être des « contes philosophiques ». Effectivement, Le sentier des nids d’araignée n’est pas dans cette veine, mais il m’a donné envie d’en lire davantage peu importe le genre. Je ne l’ai pas vécu comme un coup de cœur, mais comme une très très bonne lecture qui donne envie d’approfondir l’auteur et qui a quelque chose d’original, qu’on ne pourrait peut-être trouver que chez lui. J’ai pourtant pensé à un autre livre, qui avait été un coup de cœur, La Vie devant soi.

On suit Pin, un enfant dont les seuls amis sont des adultes, durant la Seconde Guerre mondiale, en Italie. J’ai trouvé Pin assez touchant, il m’a fait penser au gamin de La vie devant soi dont j’ai oublié le nom. Parce que ce sont des enfants qui sont encore dans l’enfance mais ont un pied dans le monde des adultes, et dans un monde qui n’est pas facile. Mais Pin est plus facétieux ce qui donne un ton picaresque au roman. Pin a une sœur prostituée dont les clients sont notamment des soldats allemands. Il traine souvent au café du coin où il distrait les adultes. Pin aimerait être pris au sérieux, avoir un ami, car il a du mal à sociabiliser avec les autres enfants et les adultes ne le traitent pas d’égal à égal. Un jour, il se retrouve dans une conversation sur la résistance et même s’il ne comprend pas tous les tenants et les aboutissants, il décide de faire ce qu’on lui demande : voler un révolver à l’allemand qui couche avec sa sœur. De là découlent des péripéties, l’aventure de Pin dans la Résistance. Une aventure particulière, à hauteur d’un enfant dont le but dans la vie est de se faire un ami.

J’ai vraiment adoré ce roman d’apprentissage. Italo Calvino s’est servi de sa propre expérience de la résistance. J’ai adoré notamment son style combiné à cet angle singulier. Son personnage est à la fois drôle et touchant. Maintenant je n’ai qu’une envie, relire Calvino.

<image>Titre (avec lien BBM) : Tout faux
Auteur : Veronica Raimo
Pays : Italie [2/4]
Points : 15+5
Total : 850

Avis (facultatif) : Malheureusement, j’ai moyennement accroché à ce roman. J’avais choisi ce livre pour ce que me promettait le ton et le style de l’autrice. En le feuilletant, j’avais l’impression que je retrouverais des qualités que j’aime chez Amélie Nothomb à savoir son humour et ce don de la réparti. Effectivement, l’humour de l’autrice m’a plu. Il y a aussi la façon de raconter l’absurde du quotidien. La narratrice-autrice se retrouve parfois dans des situations improbables. Des thématiques importantes sont abordées comme le deuil et l’avortement. A ces moments, soit je n’étais pas hyper convaincue par le ton léger (sur une situation d’exhibition sexuelle par un oncle notamment..), soit par le ton un peu plus sérieux qui pouvait casser le rythme selon moi. 

De plus, l’absence d’intrigue a fait que je me suis vite lassée. Je pense que je l’ai fini grâce aux courts chapitres qui permettent de lire une scénette durant un bref temps libre quand on a toujours le livre sur soi. Quand je le prenais, je passais un agréable moment, mais je savais déjà que ce livre ne me marquerait pas. J’ai presque eu la sensation d’avoir assisté à un one woman show. J’en attendais davantage. Outre l’absence d’intrigue, je pense qu’il m’a manqué autre chose que je n’arrive pas à nommer. Peut-être que le bandeau autour du livre, « Une révélation, plus de 100 000 lecteurs en Italie », ainsi que les prix gagnés ont influencé mes attentes.

Je ne suis pas fermée à relire l’autrice si jamais elle écrit une fiction car son style était agréable et son ton m’a plu. Ca ne sera pas la priorité mais pourquoi pas !

<image>Titre (avec lien BBM) : Les certitudes du doute
Auteur : Goliarda Sapienza
Pays : Italie [3/4]
Points : 10+5
Total :865

Avis (facultatif) : C’est Goliarda Sapienza et la suite de L’université de Rebebbia que j’avais vraiment beaucoup aimé, donc ça ne pouvait que me plaire. C’est un court roman autobiographique dans lequel elle raconte son amitié avec une jeune ancienne codétenue rencontrée à Rebebbia. C’est d’ailleurs plutôt une relation passionnelle, avec un grand écart d’âge, où l’on a parfois l’impression que cette jeune révolutionnaire représente plus qu’elle-même, genre « La vie », la jeunesse, l’altérité et en même temps, elle éprouve une attirance si forte qu'elle lui donne l’envie et l’énergie d’écrire.

Finalement, j’ai moyennement accroché pour être honnête (même si j'ai vraiment beaucoup aimé certains passages). Je me demande si je ne l’ai pas lu au mauvais moment. Ou si cette facette de sa vie m’intéresse simplement moins. Puis je suis déçue d’être un peu déçue.^^J’y ai trouvé des longueurs, effet amplifié par l’absence de chapitre. J’ai l’impression que ce court roman aide à comprendre comment la vie de l’autrice a pu influencer son œuvre L’art de la joie (que j’ai adoré). Une bonne lecture, mais pas à la hauteur de ce que j’attendais personnellement. J’aurais peut-être dû enchainer et le lire après L’université de Rebebbia, car le format court, le fait que j’ai eu du mal à entrer dedans, le fait que je sortais d’un autre roman autobiographique sans intrigue, bref tout ceci n’a pas aidé.

<image>Titre (avec lien BBM) : Kaputt
Auteur : Malaparte
Pays : Italie [4/4]
Points : 5+5
Total :875

Avis (facultatif) : J’ai adoré Kaputt. Que ce livre me faisait peur ! Je ne me souviens plus pourquoi il est dans ma PAL mais je me souviens l’avoir commandé exprès chez mon libraire il y a quelques années. J’ai dû me rendre compte qu’il n’y avait pas d’intrigue à proprement parler. Cela m’a d’autant plus refroidie que le livre fait plus de 600 pages. En plus, Malaparte est un auteur dont le chemin de vie parait complexe de prime abord notamment dans les engagements qu’il a pu avoir (il a été un soutien de Mussolini jusqu’en 31 avant de dénoncer le fascisme). Le manuscrit de Kaputt a lui-même toute une histoire (cousu dans sa doublure par une paysanne, divisé en plusieurs parties et confié à des tiers, etc. bref !) Malaparte publie ce roman autobiographique en 44, alors que la guerre n’est pas terminée.

Là je me suis dit qu’il était temps de lui donner sa chance. Et bon j’avais bien cerné la bête : pas d’intrigue. Mais ça m’a énormément plu. En fait, ce sont comme des successions de tableaux compris dans six parties, où le personnage narrateur, Malaparte lui-même, officier de liaison, se trouve à table avec différents personnages dans différents pays, et où il raconte différents récits et anecdotes de guerre (les récits dans le récit, il y en a à la pelle).

J’ai adoré son style, son ton provoquant, voire cynique, au cœur même des dialogues. Difficile de démêler le vrai du faux. Il a parfois un humour noir et un cynisme qui choque ses hôtes. Mais nous ce sont les hôtes qui parfois nous choquent dans leur déni de la guerre ou leur participation. Je pense aux nobles neutres qui ne veulent rien entendre car la vérité est trop cruelle ou aux officiers allemands, notamment quand Malaparte leur parle de sa visite dans les ghettos. Malaparte met ainsi en lumière l’absurdité de la guerre.

Je pense que Malaparte était amateur d’art tant les références foisonnent. Il convoque des tableaux comme pour construire les siens. Certains passages m’ont évoquée la phrase de Baudelaire « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». Il transforme certaines scènes cruelles en véritables tableaux. Je pense que j’aurais toujours en tête l’épisode des chevaux dans le lac Ladoga, aussi parce que c’est une des premières scènes du livre vraiment marquante.

J’ai appris plusieurs épisodes dont je n’avais pas connaissance. Malaparte se retrouve beaucoup sur le front Est, en Croatie, en Suède, en Finlande, en Pologne, en Allemagne ; en Hongrie, Roumanie etc. Par exemple, je n’avais pas connaissance du pogrom de Jassy qui, en Roumanie, a couté la vie de 13000 juifs en deux jours. Ce n’est pas vraiment un livre historique même si c’est un témoignage de l’époque. Une autobiographie où, je suppose, se sont greffés des éléments de fiction. Je pense à une scène où Himmler est tourné en ridicule, qui est assez drôle à lire. Je veux aussi dire par là qu’il écrivait pour les gens de son époque et que de nombreuses fois, j’ai dû chercher sur google pour me renseigner sur les énévements. Ce fut une expérience de lecture marquée par ces recherches, qui m’ont parfois mené au-delà du livre, comme lorsque je me suis intéressée à la fille de Mussolini (celle dont le mari a été exécuté suite au procès de Verone). Je ne sais même pas si on peut dire que c’est un livre sur la guerre, cela va au-delà de ça, la guerre semble comme un personnage voire un paysage.

Bref, ce livre m’a passionné et fasciné. Je pense que c’est un chef d’œuvre dont on ne parle finalement pas assez, mais ce n’est pas un livre pour tout le monde pour les raisons que j’ai évoquées plus haut. Cependant, il vaut vraiment le détour et pour ma part, ce fut une excellente lecture malgré les horreurs qui y sont racontées.

Pour l’Irlande, j’ai une liste longue comme le bras même si j’en lirai certainement deux ou trois. Je risque de piocher dans les titres suivants :
Le testament caché de Sebastien Barry, A lire la nuit de Seamus Deane, Normal People de Sally Rooney, Dans la forêt d’Edna O’Bryan, Le Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde, Carmilla de Joseph Sheridan Le Fanu.

Je vous souhaite bon voyage dans le pays que vous avez choisi !

Je suis vraiment aux fraises! J'étais persuadée que le Danemark était mon pays bonus pour août! En plus j'avais plusieurs livres italiens dans ma liseuse que j'aurais pu lire en août  :pleur: Bon ben il me reste encore la possibilité de lire 2 Danois pour novembre et 3 italiens jusqu'à la fin de l'année. Je me disais en lisant le topic en  rentrant de vacances "c'est marrant qu'il n'y ait quasiment pas de danois dans les lectures d'août". Je comprends mieux pourquoi :-)