[Suivi lecture] Première-Neige

 
  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #101 01 Mai 2020 03:24:57

    oui, c'est fou à quel point de vieilles pensées sont d'actualité (et y'en a des bien plus vieilles que cette sociologie en plus... comme si on ne savait pas réfléchir/penser après tout ce temps!
    je lirai pas ce soir, mais je vais aller lire l'article dès que je ne me sentirai pas trop fatiguée pour le faire.
    Ah moi, pas trop obligée de rester entre 4 murs puisqu'on a un grand terrain! c'est plus le télé-travail qui me brûle (et qui indirectement m'enrage quand j'entends dire que c'est une pratique essentielle pour la pollution, comme si les serveurs ne prenaient pas de place, comme si les gens faisaient bien leur ménage dessus au lieu d'augmenter la capacité des serveurs pour créer de nouvelles pièces qui, vu les composantes, ne créent sans doute pas de pertes tsé! ) et différentes annonces gouvernementales qui me minent le moral. Mais bon, pas le choix de faire avec.
    Haha, que veux-tu, le resto de notre petite ville est fermé pour un temps indéterminé! Mais bon, même s'il aurait préféré célébrer avec une poutine du village voisin, il a célébré son double déconfinement dans son cas (entrepreneurial, et régional) même si on voit des incohérences, comme pour son entreprise, il ne peut se faire livrer par la MRC voisine qui ne sera pas déconfinée avant un bout pour si je ne me trompe pas du Purel maison, alors que, vu la demande, il doit commander à Montréal et attendre que la poste fasse le tour du Québec pour le recevoir. C'est un non-sens pour moi, surtout que même si les 2 MRC sont dans des régions administratives différentes, la chambre de commerce est une chambre réunissant les 2 MRC. Mais bon, on va espérer que les bons chiffres dans nos MRCs soient réels, et non une cause d'un manque de tests! Bref, je ne peux qu'espérer que les gens respecteront les mesures de distanciation dans ce déconfinement. (HS: je vois déconfinée et mots de cette famille être soulignées pour des erreurs. Est-ce que c'est vraiment ces mots qu'il faut utiliser?)

    Bonne poursuite de tes lectures.
  • Grominou

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    #102 01 Mai 2020 03:30:24

    Je pense que déconfinement est un néologisme, il pourrait bien être accepté dans de prochaines éditions des dictionnaires!;)
  • Premiere-Neige

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    #103 04 Juillet 2020 05:31:11

    @diablounette: Oui, c'est un autre stéréotype qui asticote.... Comme si la condition sine qua non de l'épanouissement féminin résidait dans l'homme ou dans l'enfant. Je me réjouis cependant que la balance penche un peu et que ces stéréotypes soient progressivement renversés, notamment par l'inclusion de personnages queer, qui ne sont plus définis en lien avec un genre en particulier, mais par rapport à eux-mêmes.

    @isa: Répondre à ton message maintenant amène une perspective différente. Le déconfinement se fait progressivement, mais il a quelque chose d'artificiel je trouve. On sort mais on a peur de le faire. On sort mais on sait qu'il faudrait pas trop le faire. Et tu as ceux qui s'en foutent comme de l'an 40 et pour qui deux mètres ou trois pouces, c'est équivalent. Les masques n'ont pas encore la cote, mais se voient de plus en plus. On se regarde de travers, on tousse en secret dans son coude. Les terrasses et restos ouvrent à Montréal. Les gens mangent comme s'il était naturel que le serveur ait l'air d'un robot de plastique. Il y a quelque chose de dénaturé. J'ai tenté d'en profiter aussi remarque: je suis allée magasiner au centre-ville. C'est la dernière fois que j'achète sans essayer! :lol: Je vais juste attendre que tout ouvre pour vrai et user mes vêtements en mode écolo forcé!
    Comment ça se passe dans ton petit paradis?

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    Allô!
    Je reviens ici après une pas pire absence (confinement, manque d'énergie, excuse pour aller jouer dehors ou encore pour gamer...) pour placoter lectures!
    Ici, c'est beau et chaud. J'ai investi dans un vélo (meilleur achat ever!) et avec mon conjoint, on passe nos temps libres à rouler! C'est tellement grisant! Et vous, qu'est-ce que vous aimez faire durant l'été?

    J'avais dit placoter lectures, right? Je divague déjà. Ces derniers temps, j'essaie de me concentrer sur des livres qui sont en lien avec la problématique que je souhaite aborder pour mon projet de maîtrise, soit l'identité (ou la quête de), la dépossession de soi et la maladie mentale (particulièrement le trouble de la personnalité limite, qui brouille l'identité). J'ai l'impression que septembre va arriver plus vite que je m'y attends....

    Bref, pour ouvrir le bal, quoi de mieux que Borderline, de Marie-Sissi Labrèche. Ce roman m'a rappelé Folle, de Nelly Arcan. Je ne suis pas fan d'autofiction, mais j'ai apprécié ce roman pour sa langue et pour la vérité crue qu'elle déployait. Le personnage ne cherche pas à nous masquer sa laideur. C'est un roman qui se joue en intensité, c'en est essoufflant. D'une certaine manière, cela calque l'intensité des émotions que peut ressentir une personne aux prises avec un trouble de la personnalité limite, ainsi que les gestes qu'elle peut poser en lien avec ces émotions. C'est un roman violent, dans sa langue comme dans les actions et les pensées qu'elle décrit.

    [...] chaque chose a son numéro, chaque chose en temps et lieu, comme ça les sentiments sont bien gardés. Tandis que moi, c'est le bordel dans mes sentiments. Je me défais et me refais au fur et à mesure que mes histoires se déroulent. Je suis une fille de cirque sur un fil d'argent, sans filet, sur le bord de tomber. Les limtites sont trop floues, je l'ai déjà dit. Je suis boderline.

    Ce passage m'a parlé pour son rapport aux limites et à l'identité justement. Comme quoi elle ne peut rien appréhender. Son essence même coule entre ses doigts comme du sable, se mêle en tornade qui l'entraîne et la blesse. Rien ne se laisse prendre, n'a de forme concrète qu'on puisse nommer. C'est essoufflant, je l'ai dit.

    ***

    Dans un aure ordre d'idées, j'ai lu Crève, mon amour, d'Ariana Harwicz. Je me le suis procuré et l'ai lu sur un coup de tête après avoir vu le thème dont ça traitait: la dépression post-partum. Encore une fois, on est dans la dépossession de soi, mais pour une raison autre: l'arrivée d'un enfant qu'on ne reconnaît pas. J'ai apprécié l'audace de ce roman de mettre en scène quelque chose qui est terriblement tabou dans notre société. Je ne l'ai pas particulièrement apprécié à cause de sa narration décousue, mais je ne dirais pas que j'ai passé un mauvais moment. Certains passages ont eu un effet coup de poing et montrent que parfois, les choses tiennent à pas grand-chose, justement.

    -Je me demande à quel instant le désir de mourir est menacé par le fait de poser son cul sur une chaise et de boire de l'eau.

    -Enlever le costume du sommeil, la peau vénéneuse, retrouver l'odorat, des cils. Recommencer à prononcer des mots, à avaler. Je me regarde dans le miroir, je ne ressemble pas à hier.


    Le quotidien balaie l'envie de mourir et l'envie de mourir balaie le quotidien. Un combat amorphe entre les deux avec pour prix, une poupée de chiffon qui n'a cure d'avoir une âme.

    ***

    On reste dans la joie (sic) avec La petite fille qui aimait trop les allumettes, que j'ai lu parce que isallysun l'a lu et qu'elle s'étonnait que je l'aie pas encore lu et que je me suis étonnée de pas l'avoir encore lu (c'est beau, les réactions en chaîne). Celui-là, j'en parle peu: le divulgâcher même juste une miette riquerait de ruiner toute la magie cruelle qu'il renferme. La langue est belle, corsée, orale et fabulée. Ça joue sur les jeux de mots, les doubles sens. C'est une tragédie carnavalesque merveilleusement horrible. Pour celleux qui connaissent Sol/ Marc Favreau (si tu connais pas, va voir sur Youtube, c'est merveilleux!), ça rappelle un peu ça, par bouts.

    J'ai horreur de la musique. Parce que la musique, tenez-vous bien, c'est une abjection, une pieuvre avide qui se nourrit de nous. Faites-en surgir dans un rayon de cent mètres, et je n'ai plus de coeur, il m'est sorti du ventre où il habite, il éclate par terre sous mon regard désemparé, même si j'ai les yeux fermés, il me revient en élastique dans la poitrine en y perçant un trou de balle, et c'est une plaie qui vit et ressuscite à chaque note, et j'en mourrais de ma mort la plus délicieuse tellement c'est atroce et cruel et éprouvant, comme la vie.

    ***

    Enfin, je viens de terminer The Perks of Being a Wallflower, de Stephen Chbosky. Je lis rarement du jeunesse: je trouve souvent qu'il y a une vision un peu niaise de la vie en général dans ce type de romans (ou c'est moi qui suis blasée). Remarque, à 15 ans, j'étais vraiment naïve, donc j'imagine que ça colle avec le groupe d'âge visé. Ce n'est pas tant la naïveté du protagoniste qui m'a asticotée (elle m'a touchée en fait. Charlie est un garçon vraiment sensible), mais la manière dont sont dépeintes les relations. Je n'ai pas l'impression que si je me mettais à pleurer par gratitude d'être invitée dans un party, les gens présents audit party trinqueraient en mon honneur. Peut-être que je me suis toujours tenue avec les mauvaises personnes, mais les gens sont pas gentils et compréhensifs juste comme ça (je répète, je suis peut-être blasée) (si t'es sympathique et plein.e de compréhesion, on peut être ami.e.s? :pink: ).

    Bref...! Les personnages sont bien contruits, on se prend à s'attacher et à s'identifier à eux. Le roman aborde des thèmes pertinents allant des questionnements banaux de l'adolescence à des sujets plus durs, comme l'homophobie, le suicide ou l'agression. Ce n'est pas un roman qui prend son lecteur pour un imbécile, et ça j'ai apprécié. Les thèmes plus durs ne sont pas édulcorés. Je me suis surprise à me perdre dans des réflexions. Je vous laisse quelques morceaux. (Honnêtement, à partir de là, je vais commencer à te prendre pour mon journal intime. )

    We accept the love we think we deserve.

    Cette phrase m'a renversée. Je veux dire.... Comment sait-on l'amour qu'on mérite? Comment sait-on que ce qu'on a, ce n'est pas justement ce qu'on mérite? Ou qu'on est même chanceux d'avoir ce qu'on a parce qu'on n'en est pas digne? Qu'on serait ingrat de demander plus? Et si au final, on décide qu'on mérite mieux, et qu'on ce retrouve avec rien parce que ce qu'on avait était déjà e mieux qu'on pouvait avoir, qu'est-ce qu'on fait avec ça? La solitude. Le regret. Et à l'inverse, comment sait-on que ce qu'on a, on le retourne bien?

    -And I thought that all those little kids are going to grow up someday. And all of those little kids are going to do the things that we do. And they will all kiss someone someday. But for now, sledding is enough. I think it would be great if sledding were always enough, but it isn't.

    -Just tell me how to be different in a way that makes sense. To make this all go away. And disappear. I know that's wrong because it's my responsibility
    , and I know that things get worse before they get better because that's what my psychiatrist says, but this is a worse that feels too big.


    Ce feeling... Quand le monde paraît tellement grand qu'il peut nous avaler n'importe quand.

    Charlie est passif. He's a wallflower. Il se le fait reprocher un moment donné. Comme quoi toujours te mettre entre parenthèses pour les autres, c'est leur mentir, et te mentir aussi. J'ai entendu cette expression un jour: avoir un caractère entier. Elle me hante encore. Je ne sais pas ce que ça vet dire, avoir un caractère entier. Mais quand tu l'as pas, ça, cette entièreté de ta personne, c'est quoi te mettre entre parenthèses? C'est quoi exister moins alors que c'est déjà ton mode par défaut?

    Se mettre entre parenthèses, c'est se mentir à soi comme à l'autre. Mais si c'était l'inverse? Si agir pour moi était un mensonge? Parce que mon propre intérêt, je sais pas c'est quoi si ce n'est de rendre l'autre heureux. Parce que je vois pas le point de l'être toute seule, heureuse. Ni d'être toute seule tout court. Et si le mensonge résidait dans le fait que j'essayait de m'inventer une entièreté que je ne comprends pas? Parce que tsé, c'est un peu brisé en dedans, mine de rien, on a beau faire la wallflower tout ok, reste que la tapisserie a été rapiécée.

    Fake it until you make it, they say. Quand l'identitaire est flou, le mettre mettre entre parenthèses, c'est rien. Du vent rien. Rien.

    Ce roman c'est naïf j'ai dit. C'est du jeunesse. J'ai trente ans j'en ai quinze. Le hamster tourne. Je vais jeter mes parenthèses.

    Dernière modification par Premiere-Neige (04 Juillet 2020 05:35:59)

  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #104 04 Juillet 2020 11:37:33

    Je vais faire ma curieuse : en quelle discipline prépares-tu ta maitrise ? parce que tes lectures-là elles me font flipper :'S , tout en reconnaissant qu'elles ont l'air plus qu'intéressantes.
    J'avais beaucoup aimé The Perks of Being a Wallflower, de Stephen Chbosky (que j'ai lu en français) (et l'adaptation ciné est très bien faite) ; justement parce qu'il aborde tout un tas de sujets difficiles en les mettant à la portée des ados qui n'y pensent pas vraiment. (puis je crois qu'il est compliqué de ne plus du tout se poser ces questions-là même en étant adulte).
    Pour moi un caractère entier est quelqu'un qui réagit de manière un peu monolithique et directe, qui manque je dirais de nuances ou de modération mais pas obligatoirement de réflexion. C'est souvent considéré comme un défaut mais plutôt inhérent à mon avis au fait d'être adolescent ; c'est peut-être après que ça peut poser problème. En tout cas, je ne l'avais jamais envisagé sous l'angle où tu le décris.

    Allez, bon week-end à vélo (j'adore ça aussi :D) et bonne lecture !
  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #105 04 Juillet 2020 19:03:34

    ah ah, c'est pas très différent en région! parce que je pourrais copier coller ton texte!
    Je ne sais pas si je savais que c'était autobiographique lorsque j'avais lu Borderline. Y'est dans mes livres à relire, et le passage que tu cites, c'est tellement l'impression qu'il m'en reste. Va falloir que je ne tarde pas trop pour ma relecture (Dommage que septembre arrivera trop vite!)
    Décidément, je ne connais pas assez Sol, parce que je n'ai aucunement fait de lien malgré mes relectures. Contente que ça ait eu l'effet que je pensais.
    Je me demandais c'était quoi ce titre, jusqu'à temps que tu dises Charlie. Je ne crois pas que tu sois blasée, j'ai l'impression que ça fait faux ce que tu dis (quoique, de plus en plus, j'ai l'impression qu'il faut porter un masque — pas celui en tissu— pour montrer que tout va bien!) sur le trinquer. Eh bien, je crois que je viens de trouver ma prochaine priorité en lecture jeunesse; je comprends pourquoi ces passages t'ont touchée.

    Bonnes lectures, et bon week-end!
  • Grominou

    Administratrice

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    #106 04 Juillet 2020 23:43:42

    Oh que j'avais aimé La Petite Fille...!  Quelle claque! Mais oui, comme tu dis, impossible d'en parler sans trop divulgâcher, car tout repose sur la découverte progressive de la situation particulière de ces enfants.

    Pas lu Borderline mais j'avais bien aimé le film.  Isabelle Blais y est excellente, mais je l'avais presque trouvée trop belle pour le rôle, pas assez maganée par la vie...
  • Premiere-Neige

    Improvisateur de marque-pages

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    #107 10 Juillet 2020 01:16:17

    @My: Je vais commencer une maîtrise en création littéraire! Un peu comme ce que tu expliquais sur ton suivi, à travers ces lectures, je cherche à décortiquer ces oeuvres de manière à comprendre les mécanismes littéraires, plus précisément ceux liés à la maladie mentale. Je remarque que dans certains romans, cela influence le rythme de la narration. Je cherche à voir comment l'aliénation et la dépossession de soi joue sur l'identité des personnages, sur leur rapport à eux-mêmes, mais aussi aux autres, ce dans le but d'éventuellement, l'écrire aussi.

    @isa: C'est un roman qui vaut la peine d'être lu, je pense. J'aurais aimé l'avoir entre mes mains à 15 ans, mais je ne regrette pas de l'avoir eu plus tard. Il ne prend pas son lecteur pour un imbécile, et les réflexions de Charlie, bien que parfois naïves, sont souvent intéressantes et collent bien à ce personnage qui vit dans l'ombre des autres.

    @Grominou: Décidément, je devrai voir le film. C'est drôle que tu dises que tu avais trouvé la fille du film trop belle pour le personnage. Je me l'imaginais très belle justement, peut-être dans la manière qu'elle a de se décrire, de toujours baiser. Je n'avais pas pensé qu'effectivement, cela n'est que la description qu'elle fait d'elle-même, et qu'une vie d'excès doit laisser des marques dont elle ne parle pas nécessairement.

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    Allô la chaleur! :faischaud

    J'espère que vous avez de quoi vous rafraîchir de votre côté. Côté lecture, rien terminé récemment, quoique j'aie entamé deux nouveaux romans: Est-ce que je te dérange? d'Anne Hébert et Repas de morts de Dimitri Bortnikov.

    Anne Hébert est une relecture: je l'avais lu il y a quelques années et je le relis pour valider la consigne de juillet du challenge Objectif du mois: un titre qui commence par une voyelle. Je me souvenais peu de la trame, je suis contente de le relire. Et la plume d'Anne Hébert ♥ Ça tombe bien toutefois puisque ça fitte dans mes thèmes du moments: dépossession de soi, cette fois par l'obsession. La fille tellement obsédée par un ombre qu'elle n'est plus qu'une ombre qui cherche à le suivre partout. Je vous en reparle plus en détails lorsque je l'aurai terminé!

    Quant à Bortnikov,  c'est une découverte! Un écrivain russe contemporain qui vit à Paris. Je n'ai pas l'impression que Repas de morts soit traduit. Je n'ai lu que quelques pages, mais le travail sur la langue est époustouflant et le rythme a quelque chose d'hypnotique. J'ai hâte de vous en parler davantage.

    D'ici là, restez au frais, et de belles lectures! ­
  • Grominou

    Administratrice

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    #108 10 Juillet 2020 01:26:02

    J'ai eu une expérience en dents de scie avec Anne Hébert: on avait lu à l'école Le Torrent que je n'avais pas trop aimé, trop noir et confus...  Quelques années plus tard, j'ai adoré Les Fous de Bassan (qui n'était pas une lecture scolaire!). 

    Jamais entendu parler de Bortnikov, j'ai hâte que tu nous en dises plus!  Bonne lecture!
  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #109 10 Juillet 2020 14:49:14

    Ah mais c'est passionnant comme idée !  (et j'ai l'impression que nous avons des goûts communs non ?)
    Bonne double lecture :)
  • atick

    Dompteur de pages

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    #110 11 Juillet 2020 03:15:09

    Tes lectures semblent tellement intéressantes et ton sujet de maîtrise aussi! C'est tout un défi de bien dépeindre la santé mentale sans tomber dans des clichées même si des fois on rencontre des clichés sur deux jambes (je fais de l'intervention, pas spécialisée en santé mentale, mais pas exclus non plus!)

    La petite fille qui aimait trop les allumettes est dans ma liste depuis un moment, je vais peut-être regarder pour le réserver à la bibliothèque prochainement.  Toi et Grominou venez de lui donner un aura de mystère que je doit découvrir!

    Je suis aussi curieuse pour Bortnikov! J'ai lu quelques auteurs classiques russes alors un plus contemporain m'intrigue. J'ai vraiment un petit penchant pour la culture Russe (compositeur, ballet, auteur). Je ne suis pas une experte, mais je n'ai jamais été déçu jusqu'à présent!