La petite fille qui aimait trop les allumettes
Gaétan Soucy1998

Synopsis

Moyenne

14.8

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MOYEN

Nous avons dû prendre l'univers en main mon frère et moi car un matin peu avant l'aube papa rendit l'âme sans crier gare. Sa dépouille crispée dans une douleur dont il ne restait plus que l'écorce, ses décrets si subitement tombés en poussière, tout ça gisait dans la chambre de l'étage d'où papa nous commandait tout, la veille encore. Il nous fallait des ordres pour ne pas nous affaisser en morceaux, mon frère et moi, c'était notre mortier. Sans papa nous ne savions rien faire. À peine pouvions-nous par nous-mêmes hésiter, exister, avoir peur, souffrir.
Ainsi débute ce récit impossible à raconter, à la fois désopilant et grandiose, plein de surprises et d'enchantements, porté de bout en bout par une langue tout ensemble farfelue et éclatante. Ce qui prouve bien deux choses, si besoin était : à savoir que la littérature est d'abord une fête du langage, et que Gaétan Soucy occupe dans nos lettres une place aussi unique qu'incontestable.

4 éditions pour ce livre

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2000 Editions Points

Française Langue française | 179 pages | Sortie : 1er janvier 1998 | ISBN : 9782020386715

2000 Editions Points

Française Langue française | 179 pages | ISBN : 2020386712

2000 Editions Boréal (Compact)

Française Langue française | 180 pages | ISBN : 9782764600238

1998 Editions Boréal

Française Langue française | 180 pages

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6 chroniques de blogueurs

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5 commentaires

  • Kasia Le 08 Septembre 2017 à 14:16
    Je l'avais vraiment adoré à l'époque, j'aimerais le relire. Mais c'est un livre à ne surtout pas se faire spoiler !
  • Errant Le 11 Juin 2018 à 22:07
    Très déçu par cette histoire sordide. Quant au langage utilisé, Réjean Ducharme fait beaucoup mieux!
  • mamoac Le 28 Novembre 2019 à 10:29
    Quel livre étrange, à la fois horrible et magnifique ! Il me fait penser à l'atmosphère du film Tideland de Terry Giliam. C'est une écriture magique, inventive, et folle, à la fois d'une grande tendresse et d'une grande noirceur. Bref dérangeant, horrible, poétique et sublime !
  • Premiere-Neige Le 25 Juin 2020 à 03:29
    Du carnavalesque tragique, raconté dans une poésie où se mêlent la vulgarité, les «mots savants» et les expressions québécoises. C'est horrible comme c'est beau.
  • argali Le 10 Juillet 2020 à 21:52
    Roman troublant, poétique et rude. On passe de l’émotion à la noirceur, de l’émerveillement à la douleur. C’est angoissant et inventif.

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