#7 19 Mai 2024 08:57:32
Cette lecture m'a fait penser à pas mal de choses :
-> Le film
Inception, pour sa fin notamment
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Le recours habituel à la lobotomie qui a perduré vraiment longtemps et démontre les traitements expérimentaux qui pouvaient être fait sur les patients.
-> Dans
mille femmes blanches de
Jim Fergus, (c'est une fiction), 1000 femmes blanches sont offertes aux indiens dans le but de faire une alliance. Toutes proviennent d'asile (et aucune ne sont folles !). L'héroïne elle même fut internée par sa propre famille car elle avait fait le choix de vivre avec son amant. Une femme éduquée, intelligente et indépendantes. Elle évoque l'histoire de certaines autres femmes et de ce qu'elles ont vécues au sein de l'établissement où elles étaient internées (dont notamment une adolescente qui avait très régulièrement la visite d'un médecin...). Alors bien sûr ce n'est pas le propos du livre, mais le début du roman est édifiant sur le traitement des femmes dans ce milieu là à l'époque.
->Là je m'éloigne un peu du sujet avec
le syndrôme E de
Franck Thilliez. Je vais tout mettre en spoiler car ce sont des éléments que l'on découvre vers la fin de l'enquête ! Sachez juste que c'est un évènement réel !
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Les orphelins de Duplessis ou quand des miliers d'enfants orphelins ont été déclarés malade mentaux alors qu'ils ne l'étaient pas, car l'état donnait plus d'argent aux institutions si elles prenaient en charge des enfants malades.
-> Pour la scène du jugement rapide, cela m'a beaucoup fait penser à la fiction
Maison close. Où la jeune femme après avoir été piégée est condamnée par le juge a travailler un an (je crois) en tant que prostituée dans une maison close. Il ne l'écoute pas, trouve ça presque normal. Il lui sort un truc du genre : Je sais bien que c'est pas le travail dont rêve toutes les jeunes filles :ohlecon:
-> Pour en revenir aux maladies mentales mais en changeant de continent, je vous invite sur Youtube à voir la très bonne vidée de
Louis-San sur le traitement des maladies mentales au japon à travers les siècles. Cela démontre bien comment la façon dont la société perçoit les "fous" joue beaucoup sur la façon dont ils sont traités et/ou soignés.
Je n'ai pas encore eu le courage de me lancer dans le
Bal des folles mais je pense le lire un jour.
