Coup de Coeur

1

Painting Stars, tome 1 de Mandi Eelis

Par où commencer pour parler de ce magnifique roman ? Ce livre est tout en douceur, respect, bienveillance et amour... beaucoup d'amour, dans sa forme la plus pure.
C'est l'histoire d'Adam, jeune adulte qui a des couleurs plein le cœur, mais qui ne parvient plus à les voir tant sa détresse l'entoure de ténèbre. C'est l'histoire de ce garçon qui aime le noir et déteste le soleil, qui va devoir affronter le soleil de Provence. C'est avant tout un récit empli d'espoir, un récit qui met du soleil dans la vie et du baume au cœur. Car on ne peut que s'attacher à Adam (Loup ne dira pas le contraire) et que le voir s'ouvrir et s'épanouir n'a pas de prix. Dans le regard de Loup et au grès de ses peintures, Adam retrouvera ses couleurs, en nuances de lavande et de diabolo violette.
Un bijou à lire sans modération.
Félicitations à l'auteure pour ce chef d’œuvre.

Genre : Romance

2

Les dix-sept couleurs de la liberté de Joyce C.

J\'ai adoré et dévoré ce roman.
J’ai tout de suite été plongé dans le roman grâce à la plume toujours aussi superbe de Joyce, que j’avais déjà eu la chance de découvrir en lisant une de ses nouvelles : Chantent les violons (également éditée). J’ai un faible pour les romans historiques et c’est avec plaisir que j’ai voyagé dans ce vieux Paris du XIXe siècle en compagnie d’Ulysse et Pâris.

Que dire de l’histoire?? Ulysse n’est pas un personnage lisse et parfait, loin de là, il a un côté égoïste et quelquefois manipulateur et pourtant, je n’ai aucun mal à m’attacher à lui. Il m’a touché sans que je ne puisse vraiment expliquer pourquoi, mais c’est là un peu son pouvoir. Quiconque rencontre Ulysse ne peut que succomber à son aura, je n’ai pas fait exception. Évidemment, j’ai tout autant aimé Pâris et même Louis pour qui j’ai eu de la peine surtout au début du roman. Je ne parlerais pas d’un autre personnage que j’ai détesté afin de ne pas spolier, mais mon dieu, j’aurais voulu entrer dans le roman et intervenir?!
La plume de Joyce est vraiment magnifique et fluide, et j’ai aimé découvrir l’histoire qu’elle dépeint au fil des chapitres qui portent le titre des 17 couleurs de la liberté. Enfin, si je devais évoquer un point négatif concernant cette histoire, ce serait que… mon dieu, c’est beaucoup trop court?! Je suis gourmande je l’admets, mais j’ai tellement accroché que j’aurais aimé rester plus longtemps aux côtés des personnages et dans cette époque. J’aurais aimé avoir plus de détails sur certains passages. Je pourrais même réclamer un tome 2, tant je veux y retourner?! J’ai eu mal au cœur de les quitter. Vraiment. Ce qui ne m’a pas empêché de sourire avec eux, frissonner avec eux, pleurer pour eux et redouté leur avenir autant qu’eux.

En résumé, une œuvre à découvrir si ce n’est pas déjà fait, vous ne serez pas déçus du voyage. Pour ma part, je lirais d’autres œuvres de cette auteure sans hésite.

Genre : Romance

3

Décrocher son étoile de Jenny F.

J’adore la plume de l'auteurice qui m’avait déjà régalé avec son roman Pour une dédicace...

Pourtant, ce roman est totalement différent et c’est là que Jenny nous livre toute l’étendue de son talent. J’aime quand un•e auteur•ice ne se cantonne pas à un style donné et ne sort pas de sa zone de confort. Jenny a réussi son pari haut la main. Que ce soit concernant la narration, l’ambiance de l’histoire ou encore l’âge de ses personnages, Jenny nous livre une histoire aux antipodes de Pour une dédicace ET ÇA FONCTIONNE DU FEU DE DIEU.

Décrocher son étoile raconte l’histoire de deux hommes dans la cinquantaine (nous rappelant s’il le faut que l’amour n’a pas d’âge) ayant tous les deux connu des déceptions amoureuses et/ou professionnelles et qui se demandent si, à leur âge, la vie peut encore leur accorder une autre chance.

C’est doux, c’est piquant, drôle, tendre… bref on ne s’ennuie pas une seule seconde aux côtés de Pierre et Alex (et Maxime et Rémi, ne les oublions pas).

Que dire de plus si ce n’est qu’il faut à tout prix lire cette œuvre qui vous fera passer un bon moment et vous mettra sans nul doute l’eau à la bouche plus d’une fois.

En un mot comme en mille : Un régal !

Genre : Romance - Contemporain

4

Pour une dédicace... de Jenny F.

Un immense coup de cœur une nouvelle fois renouvelé.

Je suis tombé amoureux de l’histoire et de Cody et Sawyer. La magie a frappé. J’ai ri, pleuré et été ému.

Pour une dédicace est sublime.

La plume de Jenny est fabuleuse, on se laisse happer dans l’histoire sans aucune difficulté. Plus encore, j’adore ses personnages. Humains, réels, imparfaitement parfaits. On ne peut que s’attacher à eux. Je me suis tout de suite identifié à Cody, mais aussi à Sawyer (ce qui est assez rare, on a souvent tendance à s’identifier plus à une personne qu’à une autre). La psychologie de Cody est remarquablement décrite. Et on ne peut qu’aimer ce personnage incroyablement vulnérable qui ne demande rien qu’un peu d’amour, lui qui n’en a jamais reçu.

L’histoire entre Cody et Sawyer est incroyablement touchante. Ce n’est que de l’amour dans sa forme la plus pure. Évidemment, il y a des épreuves sur leur route, mais ensemble ils les surmontent pour en ressortir grandis et plus forts.

Que puis-je dire de plus, si ce n’est que c’est un livre que je vous recommande chaudement?? Un roman qui fait du bien au cœur et à l’âme, un chocolat au coin du feu qui donne de l’espoir. L’espoir que même quand tout va mal, on peut s’en sortir.

L’amour n’a ni limite ni genre. Et ce livre… ce n’est que de l’amour.

En résumé, c’est une superbe romance, bouleversante et addictive.

Genre : Romance

5

Rat des champs, tome 1 : Amour et bottes de foin de Valentine Stergann

C'est simple : j’ai adoré, il n’y a pas d’autre mot. Un gros coup de cœur comme je n’en avais plus vécu depuis un moment.

J’ai ressenti une myriade d’émotions durant ma lecture. J’ai souris, ris, pleuré. J’ai eu le cœur serré, j'ai angoissé. J’ai eu de la peine, j’ai eu peur, j’ai ressentis le doute, la joie, l’espoir...

Voilà, Rat des champs c’est tout ça à la fois. Bouleversant de la plus belle des façons. C’est doux, doudou même. Touchant.

Nous suivons donc Gabin à Molehouse dans les Cornouailles, pour trois mois de « vacances » chez son grand père. Il y fait la rencontre d’Isaac et autant dire qu’entre eux c’est électrique dès les premiers instants.

J’ai adoré suivre l’évolution de leur relation, voir Isaac s’ouvrir face à l’intenable Gabin, les voir devenir amis au fil des pages… et plus si affinité.

Gabin m’a énormément touché. Bavard sauf quand il s’agit de lui. Ayant du mal à recevoir les compliments. Ne supportant pas de voir les autres souffrir. Maladroit parfois. Gamin peut-être un peu. Drôle aussi. Il en est à ce moment de sa vie où il ne sait plus où il en est, si le chemin qu’il suit est le bon. Ce qu'il doit espérer du futur et de la vie.

Et puis il y a Isaac. Un peu bourru de prime abord, il est en fait une personne d'incroyablement sensible et doux à qui la vie a déjà réservé son lot d'épreuves et de chagrin.

Pour lui, il n'y a pas de doute possible, sa vie est ici, dans ce coin de Cornouailles.

On dit que les opposés s'attirent. Gabin et Isaac confirmeront-ils l'adage ? Et au terme des trois mois, que décidera Gabin ?

En conclusion, Rat des champs est exactement le type de lecture que j'apprécie. Une romance douce avec des personnages attachants. Une histoire qui fait du bien au coeur.

Genre : Romance

6

Rat des champs, tome 2 : Famille et boules de neige de Valentine Stergann

Ce livre a été une claque de plus d’une façon et je ne m’attendais pas du tout à ça. C’est une lecture qui m’a éprouvée de par ses thèmes et le réalisme dérangeant des situations auxquelles Isaac et Gabin font face. Les émotions sont toujours au rendez-vous et j’ai passé une bonne partie du livre dans un état flirtant désagréablement avec la déprime.

Dans ce tome nous retrouvons donc Gabin qui n’ose pas retrouver ses proches pour les fêtes de fin d’année, mais la pomme ne tombant jamais bien loin de l’arbre, c’est sa famille (aussi têtue que Gabin) qui débarque sans prévenir dans les Cornouailles. Les événements s’enchainent et bousculent pas mal le pauvre Gabin qui a dû mal à suivre, alors quand le frère homophobe d’Isaac débarque à son tour à l’improviste, rien ne va plus.
Leur couple vit alors des moments difficiles, des tentions, des disputes. C’est poignant et presque intolérable de les voir se déchirer ainsi, mais c’est aussi tellement réaliste, la psychologie des personnages est incroyable et leur imperfection les rends tous tellement humains…

Comme pour le premier tome j’ai été plus d’une fois touchée par Gabin auquel je m’identifie beaucoup trop, mais les autres personnages ne sont pas en reste. J’ai adoré rencontrer la famille de Gabin. J’ai frémi de la relation qu’entretient Isaac avec son frère et ce parallèle que Gabin fait avec la violence conjugale. Et je n’ai pas réussi à détester Malone qui est un magnifique caillou dans la chaussure, dérangeant sans être caricaturé, humain (une fois de plus) et touchant malgré ses défauts.

Je ne parlerais pas de cette fin qui m’a mis à terre et je vais devoir vraiment me blinder et prendre mon courage à deux mains pour lire le dernier tome de la trilogie, mais je le lirais parce que j’aime Gabin et qu’il m’est impossible de le laisser à ce moment si difficile de sa vie.
C’est un roman incroyablement juste, pas facile, pas feelgood du tout, mais bouleversant. Une lecture qu’on ne peut pas oublier et qui s’imprègne dans notre cœur et notre âme.
En résumé, c’est une lecture qui m’a vraiment sortie de ma zone de confort et que je ne risque pas d’oublier.
À lire, mais attention aux Trigger Warning pour les personnes concernées (TW et SPOILER : violence conjugale (même si ce n’est qu’une comparaison, c’est incroyablement pertinent) et cancer)

Genre : Romance

7

Rat des champs, tome 3 : Ville-lumière et noces de lilas de Valentine Stergann

Je ne vais pas mentir, j’ai eu le cœur en lambeau lors de cette lecture que j’ai pourtant dévoré du début à la fin. J’ai voulu utiliser la technique du sparadrap qu’il faut arracher d’un coup sec pour souffrir moins longtemps sans savoir que cette métaphore me ferait aussi souffrir au cours de l’histoire !

C’était émotionnellement très dur, mais c’était aussi en quelques sortes le contrat. Je m’attendais à être éprouvée… je ne savais juste pas à quel point.
Naïvement, même si j’ai pleuré dès les premières pages, je m’y étais préparée et je me suis même surpris à penser : c’est bon je gère ! Ahahah, douce utopie… Quand les choses ne peuvent pas aller plus mal, on découvre que si, et que le plus douloureux et à venir. En un mot : Ce roman m’a mis à terre et à réduit mon cœur en lambeau.

Dans ce tome nous retrouvons donc Gabin, plongé en pleine dépression 3 mois après le décès de sa mère et autant dire que sa douleur je l’ai ressenti au plus profond de mon être. Ce que j’ai aimé, malgré la douleur, ce sont ces personnages toujours aussi faillibles et humains que Valentine a esquissé tout au long des trois tomes de la saga. Dans les romans, il n’est pas rare de voir les amis avoir des conseils incroyables et pertinents, toujours de bon conseils alors que dans la vraie vie c’est rarement le cas. Ici, Gabin est entouré de plein de voix, d’avis divergents, de conseils, de tentatives pour lui redonner le sourire, de bousculades pour le faire réagir, de douceur, d’amour… Mais rien n’y fait, car au milieu de toutes ses voix, il n’entend plus la sienne, il est perdu, submergé par les vagues chaotiques de ses émotions, il ne perçoit plus la lumière du phare et on ne peut que le voir sombrer peu à peu. C’est terrible et bouleversant, mais c’est aussi tellement vrai. Poignant de réalisme.
ATTENTION SPOILER À PARTIR D’ICI

Et puis il y a Isaac et avec lui l’espoir. On le voit faire son possible pour Gabin, mettant son propre bien-être de côté pour l’amour de sa vie jusqu’à… et bien, la dégringolade. Je ne sais pas ce qui m’a le plus anéantie dans ce roman. Le deuil de Gabin ou sa séparation avec Isaac ? Moi qui n’arrive jamais à surmonter ma rancœur lorsque j’assiste à une séparation (oui pardon je suis une incroyable romantique et je vis toujours les ruptures TRÈS mal), je me suis surprise à n’en éprouver aucune. Parce qu’au final, même s’il est évident qu’Isaac ne prend pas la bonne décision, j’ai compris ce qui l’a poussé à la prendre. Et puis j’ai sombré avec Gabin, longtemps…

Je ne sais pas le nombre de larmes que j’ai versées au cours de ma lecture, mais je me suis reconnue dans Gabin encore et toujours. Plus qu’une histoire d’amour, cette trilogie est une tranche de vie, peuplée de personnages aux innombrables défauts et qui prennent souvent de mauvaises décisions sous le coup des émotions trop vives qui les bouscule que ce soit la tristesse, la joie, la douleur… Mais pu*ain, c’est ça que j’ai aimé. Des erreurs, on en fait tous, personne n’est parfait et c’est ce que nous dépeint l’autrice dans cette saga que je ne peux que conseiller et recommander. C’est un gros coup de cœur, malgré l’énorme coup au cœur que ça a été par ailleurs !
Je conclurais avec une deuxième citation du livre, car je le précise, c’est un happy end :
« Nous ne pouvons pas réécrire l’histoire. Nous devons apprendre à vivre avec ces trois années sans penser qu’elles ont été gâchées. Ce n’est pas le cas. Nous avons évolué, chacun de notre côté, et si la vie en a décidé ainsi, c’est que cette pause devait être nécessaire. »
À LIRE (avec le stock de mouchoirs par contre)

Genre : Romance

8

Loving memory de Marie H. J.

COUP DE CŒUR
On retrouve dans cette histoire, Romuald qu’on a eu l’occasion de découvrir dans Jonah’s words (même s’il n’est pas nécessaire d’avoir lu ce dernier pour comprendre celui-ci). On y fait aussi la connaissance de Simon et de son zèbre (pas l’animal, non, le petit nom qu’il donne à son HPI qui, loin d’être vécu comme un don pour lui, rend chaque émotion et ressenti difficile à surmonter). Cette histoire est incroyablement touchante, elle parle de la perte d’un être cher. Un être aimé pour Romuald, un frère jumeau pour Simon…

J’avoue avoir été dubitative de prime abord, l’idée d’une relation entre Romuald et le frère jumeau de son ancien petit ami était compliqué à envisager pour moi, et ça l’a aussi été pour les principaux concernés d’ailleurs. Malgré les thèmes difficiles abordés, l’histoire est belle et emplie de douceur, on ne peut que s’attacher à ces deux personnes heurtées par la vie, détruits et qui ne demande qu’à se reconstruire l’un grâce à l’autre.

Je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler, mais je ne peux que vous recommander chaudement de lire cet ouvrage magnifique. Je n’ai qu’un seul mot à dire pour conclure : Merci Marie pour cette histoire. Mon premier coup de cœur de 2022

Genre : Romance

9

Passion au Manoir Pourpre, tome 1 : Ma femme s'appelle Eric de Neil Gallen

Je ne vais pas passer par mille chemins ! C’est un COUP DE CŒUR ????
Dans ce roman, on fait la connaissance de Théo qui fête ses trente ans et que ses amis emmènent pour l’occasion au Manoir Pourpre, un établissement faisant à la fois office de cabaret, de restaurant et de boite de nuit. C’est là-bas que travaille Eric en tant que serveur… Malheureusement, la soirée tourne à la catastrophe pour Théo à cause de la toxicité d’un (?) de ses amis. Il ressort néanmoins du positif de cette virée puisque c’est ainsi que Théo fait la connaissance d’Eric et d’autres personnes travaillant au Manoir Pourpre.
J’avoue avoir eu mal au cœur plus d’une fois pour Théodore, au fil des confidences qu’il fait à Eric, au rythme de ce qu’il vit, avec ses amis, sa famille, sur son lieu de travail, ce qu’il a vécu avec son ex… Et Eric n’est pas en reste non plus quand on découvre d’où il vient et ce qu’il a enduré.
Ce que j’ai apprécié dans ma lecture, c’est que malgré la difficulté de ce que vivent ou ont vécu les personnages, ce ne sont que des choses que j’ai envie de qualifier de « banales » (d’une certaine manière et dans une certaine mesure), des événements qui peuvent nous arriver à tous au détour de mauvaises rencontres entre autres. De fait, ça m’a rendu les personnages d’autant plus attachants puisqu’on peut facilement s’identifier à eux. J’ai tout bonnement eu un coup de foudre pour Eric, je dois l’avouer, et Théo est un véritable amour que j’ai eu envie de réconforter à grand renfort de câlins plus d’une fois.
J’ai aimé la douceur du récit, son réalisme aussi. J’ai aimé voir Théo se démener (de gré ou de force) avec ses entraves, aller de l’avant, sortir de sa zone de confort même si c’était douloureux, d’avancer… pour le meilleur. J’ai aimé qu’il soit à la fois si différent d’Eric et en même temps pas tant que ça. Théo le dit lui-même à un moment du récit, ils n’en sont tout simplement pas au même stade de leur vie.
J’ai aimé le rythme du roman aussi. Eric et Théo s’apprivoisent vraiment tout doucement, de simples inconnus à connaissances puis à amis, confidents, à plus que ça et puis… plus encore sans qu’ils ne le réalisent vraiment. Parce que Théo n’est pas du tout le genre d’homme qui attire Eric habituellement et inversement. Et ça aussi c’était beau. Parce que l’amour ce n’est pas (que ?) une attirance physique, c’est bien bien plus. Ici on est loin de l’histoire du coup de foudre, c’est plutôt l’histoire de deux âmes qui se découvrent et tombent amoureuses l’une de l’autre, de deux hommes qui pansent les blessures de l’autre…
J’ai aussi aimé (oui je me répète) l’histoire entre Théo et Tom (d’ailleurs j’ai tellement aimé Tom… j’ai hâte de lire le tome 2) pour tout ce qu’elle nous montre de Théo et de ses blessures, mais aussi parce que, sans le vouloir, il blesse un peu Tom. Parce qu’on peut parfois être le méchant de l’histoire de quelqu’un d’autre. Parce que Théo aurait pu expliquer à Thomas pourquoi il ne pouvait pas aller plus loin avec lui, mais non… parce que dans la vraie vie, on ne se confie pas à tort et à travers, surtout pour des blessures encore à vif, des choses dont parfois on a honte, ou tout simplement parce que c’est difficile de baisser ses barrières et de se montrer vulnérable.
En réalité, je pense que je pourrais en parler des heures tant j’ai tout aimé de ce roman qui est une vraie pépite. Allez, dernier petit détail dont je vais parler parce que j’ai trouvé ça top c’est que Eric et Théo ont chacun leur « voix » propre dans le récit et Neil a poussé le détail jusqu’au vocabulaire utilisé et certain régionalisme (par exemple, Théo parle de « poche » quand Eric dira « sac », c’est un détail, bien sûr, mais j’ai vraiment trouvé que ça apportait encore plus de réalisme à ce roman qui, de toute façon, est incroyablement juste sur tous les sujets qu’il aborde) Je ne peux que vous inviter à lire au plus vite.

Genre : Romance

10

Passion au Manoir Pourpre, tome 2 : Second Round de Neil Gallen

C’est un COUP DE CŒUR renouvelé pour Second Round. Je tiens d’ailleurs à remercier Neil vraiment du fond du cœur pour ce roman qui m’a bouleversée.

Dans ce roman, on fait retrouve Kyle et Thomas, des personnages qu’on a déjà eu l’occasion de rencontrer dans Ma femme s’appelle Eric (d’ailleurs on retrouve aussi Eric et Théo en arrière plan pour notre plus grand plaisir !)
J’ai peut-être trouvé l’histoire plus sombre que celle du tome 1… quoi que ! Peut-être que les thèmes m’ont surtout plus heurté, prenant un goût peut-être trop familier sur beaucoup de sujets. Les thèmes abordés ne sont pas simples et peu souvent abordés ce que j’ai apprécié tout particulièrement.
Je me suis beaucoup attachée à Kyle auquel je me suis énormément identifié. Sa vie est vraiment tout sauf un long fleuve tranquille, il a vécu tant d’épreuves au fil des années que je trouve que c’est vraiment une personne forte, un survivant qui se débat pour garder la tête hors de l’eau malgré tout ceux qui tente de le noyer.
Et puis il y a Thomas, bouleversant lui aussi de part son histoire, un homme doux, tendre, qui tombe un peu trop vite amoureux ? Est-ce un défaut réellement ? Il se jette à cœur perdu (littéralement) dans ce qu’il vit et ressent, malgré les claques qu’il se prend. Lui aussi c’est un battant. D’ailleurs, malgré toutes leurs différences, c’est vraiment cette force qui caractérise les deux hommes dans l’adversité qui les rapproche.
Second Round au final c’est une histoire de reconstruction, d’aller de l’avant dans la vie malgré les embuches, se relever, avancer, toujours. Vouloir s’en sortir coute que coute et c’est vraiment magnifique à lire. Bon, je vais l’avouer, j’ai pleuré plusieurs fois tellement c’était dur, mais la plume de Neil est toujours aussi juste et les réactions et les dialogues hyper réalistes au point que j’ai vraiment eu l’impression d’être présent au milieu de ces personnes du Manoir Pourpre comme s’il s’agissait d’un groupe d’amis.
Je vous recommande très chaudement de le lire, car c’est un roman qui marque l’âme et le cœur, qui reste gravé dans les esprits. A LIRE !!!

Genre : Romance

11

À en perdre haleine, tome 1 de Neil Gallen

J'ai beaucoup trop tardé avant de posté mon avis sur ce roman sublime.

Ici, on retrouve la plume et le style narratif inimitable de Neil, et c’est vraiment quelque chose que j’apprécie. Cet auteur a vraiment une « patte » qui ne laisse pas indifférente. C’est incroyablement doux et dur à la fois, vecteur d’émotions violentes qui nous assaille au creux du ventre. Ce que j’apprécie particulièrement ce sont toujours ces personnages aux bagages que je qualifierais de « communs », ils ont un background pas toujours simple, vivent souvent des situations compliquées, mais auquel tout le monde peut s’identifier (à mon sens) : rupture amoureuse compliquée, difficulté professionnelle, manque de confiance en soi, complexe physique, etc. Ce qui rend ses histoires d’autant plus immersives et les personnages d’autant plus « humain » et attachant.

À vrai dire, durant les premiers chapitres, j’avais la boule au ventre de lire et de découvrir Gilles et Eliott dans tout ce qu’ils vivaient et subissaient, le tout avec une certaine résilience, une certaine lassitude peut-être, par force de l’habitude. J’avais peur d’être déconnectée de ces personnages évoluant dans un monde différent du mien, il n’en a rien été au contraire. Gilles est complexé et touchant dans son besoin et son envie de tendresse, Eliott quant à lui l’est tout autant dans ce qu’il vit comme des échecs, professionnellement d’abord, tandis qu’il rêve de revivre une nouvelle fois l’expérience d’être dans la lumière des projecteurs, et amoureusement aussi quand chacune de ses petites amies finit par le quitter.

J’ai vraiment adoré voir Gilles et Eliott s’apprivoiser, d’abord en tant que partenaires de tournage, puis d’amis. Leur relation se construit sur le respect, l’alchimie, l’entraide. Ils apprennent à se connaitre tout en douceur et c’est vraiment magnifique de les voir succomber lentement mais surement. En d’autres termes, Neil nous prouve encore une fois sa maitrise du slow burn de façon magistrale et sublime.

En résumé, une lecture toute douce, un beau feel good bien que les émotions soient intenses, des personnages ô combien réalistes (tant et si bien que je ne serais pas surprise de les croiser au coin d’une rue). Un roman magnifique et d’une justesse incroyable que je ne peux que vous inviter à lire de toute urgence.

Genre : Romance

12

Bleu Pourpre, intégrale de Neil Gallen

Alors, pour commencer je tiens à préciser que ce n’est pas parce que j’aime un roman d’un auteur que forcément je vais aimer les autres, et d’ailleurs ce livre de Neil est totalement différent des autres que j’ai pu lire de lui. Ici on n’est pas dans la romance contemporaine, mais totalement dans un autre univers, loin de la Terre. Et pourtant c’est un nouveau énorme COUP DE CŒUR interstellaire.

Franchement, je redoutais un peu de me lancer, peur de ne pas accrocher autant que pour ses romances contemporaines, peur de ne pas adhérer à l’univers fantasy (même si c’est un style que j’apprécie énormément c’est souvent quitte ou double dans ce genre de roman) et pourtant dès les premières pages j’ai été happé dans l’univers dépeint par Neil.

Lahën est un personnage incroyablement touchant quand on apprend à le connaitre, il est empli d’une résilience qui donne parfois envie de hurler, il subit sa propre vie plus qu’il ne la mène vraiment et quand il se retrouve propulser sur la planète Dreynsef où vivent les pires ennemis de sa race où il doit vivre en se faisant passer pour un Dreyn pendant 4 ans, il découvre ce que signifie VIVRE et être libre et ce, malgré toutes les difficultés qu’il rencontre.

J’ai adoré tous les personnages de ce roman, que ce soit ceux qu’on ne voit pas beaucoup comme Udak, ou les personnages plus récurrents comme Thross (ce petit cœur) Krenk (mon amour) Johan (petit chat… ah zut, le terme animalier oups), Torek (ce petit papi attendrissant), etc. Il n’y a que Skrens qui me laisse une impression incertaine au final.

À travers le thème fantasy, Neil parvient à aborder plein de sujets importants, l’intolérance, l’homophobie, le racisme, les problèmes alimentaires auxquels il est facile de faire un parallèle sur les TCA (même si là le souci est métabolique), les préjugés, le fait que les différences et l’inconnu peuvent engendrer la peur et la haine… Tout ceci est merveilleusement bien abordé.

Ça a été un plaisir de suivre Krenk et Lahën et les voir évoluer lentement très lentement (amateurice de slow burn ce livre est pour vous) vers une relation pas toujours simple.

L’intrigue en elle-même est magnifiquement construite, on vit d’incroyables montagnes russes tout du long de l’histoire, et si j’ai pu deviner certaines choses (preuve que ça ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, mais qu’il y a des indices si on est attentif) d’autres péripéties m’ont tout simplement coupé le souffle.

Mon cœur a pris cher au fil des pages, j’ai pleuré, ri, été ému, retenu mon souffle. J’ai vécu l’histoire aux côtés des personnages et c’est pour moi là la clé d’une histoire réussie. Quand on ferme la dernière page et qu’on a le cœur serré de devoir quitter les personnages, qu’on est perdu et qu’on ne sait plus quoi faire de notre vie tant on a été embarqué dans la leur?! Et la fin… Oh la la?!

Je n’en dirais pas plus pour ne pas spolier, mais il est évident que ce livre rejoindra ma bibliothèque papier dans un avenir proche.

À LIRE?!!!

Genre : Science-Fiction - Romance

13

À en perdre haleine, tome 2 : Les coeurs essoufflés de Neil Gallen

Bon, parlons peu parlons bien, je crois que je deviens addict à la plume de Neil car, oui, c’est un nouveau Coup de cœur.
L’histoire commence immédiatement à la fin du tournage de À en perdre haleine, et nous amène jusqu’à l’épilogue de celui-ci apportant ainsi un vrai plus au premier tome, même si les personnages principaux ne sont pas les mêmes.
C’est un récit à une seule voix, ce qui ne m’a pas dérangé étant donné que nous avons pu avoir le point de vue de Yohann plusieurs fois dans le tome 1. Ainsi, nous suivons Damien du début à la fin et autant vous dire que j’ai adoré être dans la tête de ce personnage piquant au possible.
Damien a une épaisse carapace, chose que l’on peut déjà entrapercevoir dans le tome 1. On sent qu’il n’a pas eu une vie facile et qu’il a dû apprendre à se débrouiller seul, à avancer, à survivre. Pourtant, face à Yohann, tous ces mécanismes de défense s’effondrent, ce qui le rend d’autant plus touchant.
Je peux vous dire que Neil n’a pas été tendre avec lui dans ce roman, et j’ai plusieurs fois ragé face à l’injustice des situations qu’il vit. Heureusement les moments de douceurs avec Yohann contrebalancent parfaitement ces moments.
Il s’agit ici d’une relation à distance, et j’avoue avoir eu peur de ne pas accrocher, mais Neil a su rendre Yohann très présent, même si ce n’était pas forcément physiquement. C’était vraiment chouette de suivre les petites routines qu’ils mettent en place pour tenir le coup.
Je n’en dirais pas plus pour ne pas prendre le risque de spoiler, mais je ne peux que vous recommander de lire cet ouvrage car Damien en vaut vraiment la peine. Il montre, s’il faut encore le prouver, qu’il ne faut pas toujours se fier aux apparences ni à sa première impression sur quelqu’un.
Et comme toujours avec Neil, des personnages vrais, humains, réalistes, avec leurs qualités et leurs défauts, leurs forces et leurs failles.
FONCEZ !

Genre : Romance

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Dans l'ombre de ton regard, tome 1 de Amalia Line

Aujourd’hui, donc, je vais vous parler de Seo et Khae… et donc du tout premier roman édité d’Amalia. Cette histoire est la première que j’ai lue de l’autrice (si si elle en a d’autres, je vous invite à découvrir sa page wattpad) et ça a été un de mes plus gros coups de cœur de l’année 2021 (quoi déjà un an !!!).
Ici nous avons affaire à un slow burn du genre vraiment slow et vraiment burn !!! les scènes spicy (pas forcément sexuelles… quoi que !) sont vraiment très pimentés, et la relation amoureuse prend son temps. Slow ? oui et non, car en réalité Seo et Khae sont tellement intense dans leur pseudo amitié qui les dépasse complètement qu’on peut dire que leur relation est fusionnelle presque instantanément. Il n’y a aucun temps mort, on ne s’ennuie pas une seule minute, au contraire, on n’a qu’une envie dévorer ce roman jusqu’à la dernière page.
Les deux personnages sont incroyablement différents et similaires à la fois. Ils ont tous les deux leurs complexes, leur difficulté sociale, la solitude qui caractérise leur quotidien.
J’ai vraiment trouvé d’une incroyable justesse la façon dont Amalia a parlé des complexes de Khae qui lui pourrissent la vie, mais aussi sa manière de décrire la cécité de Seo qui rend le roman totalement immersif.
C’est une autrice dont la plume est magnifique, et j’ai été transcendé par les tableaux qu’elle nous dépeint, empreints d’un semblant de poésie, les métaphores qui représentent si bien ses personnages, etc. (cf. la chambre blanche de Seo, la peur de l’océan de Seo, le cauchemar de la vague de Khae, etc.)
Je n’ai pu qu’être émue par certaines scènes qui sont tout simplement incroyables et qui m’ont donné à la fois et le sourire et les larmes aux yeux (je pense notamment à la scène du vélo).
C’est une histoire vraiment intense, autant que ses personnages. Une histoire qu’il faut lire, car jamais je ne pourrais la résumer en quelques mots.
Pour conclure, je dirais simplement que j’ai hâte que le tome 2 sorte, car ces personnages ont encore énormément de choses à vivre, sans parler de certains personnages secondaires dont je tairais le nom :D
En un mot : Une pépite à lire de toute urgence.

Genre : Romance - Erotisme

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Dans l'ombre de ton regard, tome 2 de Amalia Line

Ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans cette duologie, c’est que cette histoire a été écrite comme un tome unique, mais la longueur de l’ouvrage a nécessité de le séparer en deux tomes, cependant je ne peux que vous conseiller de lire toute l’histoire d’une traite pour bien en savourer chaque étape.
[Attention, à partir d’ici, risque de spoiler étant donné qu’il s’agit d’un tome 2]
À la fin du tome 1, nous quittions donc Seo et Khae en plein drame, Seo repartant à Bangkok et abandonnant Khae derrière lui, tous deux le cœur brisé. Et c’est exactement là que reprend le tome 2 avec le départ de Seo, cette fois du point de vue de Khae, de quoi vous arracher quelques larmes supplémentaires.
Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est de retrouver l’intensité qui caractérise toujours les deux hommes. Certains y verront peut-être un côté toxique, j’y vois un côté fusionnel, un besoin viscéral l’un de l’autre qui est certes peu commun, mais qui leur convient à tous les deux et qui leur permet de s’épanouir autant l’un que l’autre. Ce qui (de mon point de vue) en fait quelque chose d’extrême, mais totalement sain puisque leur relation leur permet de reprendre le contrôle de leur vie, de surpasser leur limite et de se révéler au monde tel qu’ils méritent de l’être.
Dans ce tome, cependant, après les premiers chapitres difficiles émotionnellement, Khae et Seo se retrouvent définitivement. J’ai vraiment aimé que l’autrice ne fasse pas durer la séparation en longueur, ce qui n’aurait pas été cohérent puisqu’ils sont devenus vitaux l’un pour l’autre. Au contraire, ce tome est accès sur la façon dont ils se construisent en tant que couple et avec ce changement de « statut », on perd effectivement la tension qui résidait entre eux dans le tome 1. Ils se sont trouvés et non plus à se chercher avec toute la frustration que cela impliquait pour eux.
J’ai adoré les voir évoluer ensemble dans leur relation, les voir en couple, tout simplement, là où beaucoup trop de romans (à mon goût) se terminent au moment où les personnages se mettent ensemble. J’ai aimé les voir trouver leurs marques dans leur quotidien. Les voir se confronter à la réalité et aux autres, et non plus seulement en huis clos. Les voir être confrontés à la jalousie parfois, au désir de construire quelque chose de solide.
Les enjeux sont là, bien que différents de ceux du premier tome. Des questionnements sur leur avenir, notamment vis-à-vis de Seo qui doit faire un choix en ce qui concerne son avenir professionnel, sa cécité lui fermant beaucoup de portes sans parler du fait qu’il n’a jamais rien fait d’autre de sa vie. Il est aussi question de l’origine du mal-être de Khae, de ce qui est arrivé à ses parents, et puis, enfin, l’épée de Damoclès médicale qui plane sur Seo… Sans oublier Jeen sur laquelle on en apprend davantage, mais aussi Aran – le frère de Khae – Preed et Mani (dont je ne suis pas la seule à être tombé sous le charme)…
En conclusion, un magnifique récit, complet, intense, avec des personnages secondaires bien exploités et construits et un couple principal incroyable, le tout avec de belles thématiques et une jolie plume (sans oublier des scènes spicy pour les amateurices). Un fabuleux coup de cœur pour moi que je vous invite à découvrir si ce n’est pas déjà fait.

Genre : Romance - Erotisme

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Passion au Manoir Pourpre, tome 3 : Du fil à l'aiguille de Neil Gallen

Quel plaisir de retrouver toute la bande du Manoir Pourpre !
Ma femme s’appelle Eric, le tome 1 était mon premier livre de l’auteur et un énorme coup de cœur, renouvelé avec le tome 2 : Second Round. Que dire à part que la magie opère toujours et que je ne me lasse pas de toute cette bande de personnages qui gravite autour du Manoir Pourpre.
J’apprécie toujours autant de retrouver en arrière plan les personnages que l’on connaît déjà, mais aussi de continuer à voir ceux qui n’ont pas encore eu leur tome et d’apprendre à les connaître en tant que personnage secondaire. Mention spéciale pour Aaron duquel je suis tombée sous le charme, sans oublier Guillaume ou encore Van… (et Gabriel, mais on ne le voit [presque ?] pas dans ce tome-ci). J’ai également adoré revoir Michou qu’on a pu rencontrer dans Les cœurs essoufflés, et de faire la connaissance de Robin (dont j’ai hâte de découvrir l’histoire également).
Quoiqu’il en soit, ce tome-ci concerne Léonard et Ethan.
Le premier, serveur au Manoir Pourpre, exprime par tous les pores de sa peau son mal-être à l’idée qu’on sache qu’il est gay et donc par extension qu’il travaille dans ce lieu de rassemblement de la communauté LGBTQIA+. On sent à travers ses propos parfois maladroits le rapport qu’il a avec le transformisme, mais aussi la nécessité d’endosser les jupes qui constituent son uniforme afin de pratiquer ce job alimentaire qu’il exerce en parallèle de ses études.
Ethan quant à lui est stagiaire au Manoir en tant que couturier, sous l’œil bienveillant de son tuteur Aaron et quel plaisir pour lui de créer des vêtements de lumière et de paillettes et de les voir portés.
C’est un roman tout doux qui parle du premier amour, mais qui malgré tout ne manque pas d’enjeux pour les personnages ce que j’ai énormément apprécié. Ici Neil explore le thème du coup de foudre tout en en faisant un slow burn magnifiquement maîtrisé comme à son habitude. Il y a eu des passages qui m’ont brisé le cœur. C’était beau, parfois triste. Une lecture qui fait du bien, porteuse d’espoir aussi, le tout dans un univers riche dont on ne se lasse jamais.
Bref, je ne veux pas vous en dire trop pour ne pas vous spoiler, mais c’est encore une pépite. Si vous ne connaissez pas encore la plume extraordinaire de Neil et n’avez jamais mis les pieds au Manoir Pourpre, il est temps de FONCER !

Genre : Romance

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De Verre et de Cendre, tome 1 de Reina Dolce

En bref : je n’avais pas été emporté de la sorte par un roman depuis longtemps.

Il s’agit d’un roman fantasy MF qui reprend (dans les très grandes lignes) l’histoire de Cendrillon. L’histoire commence lorsque Ella Cinder arrive au bal qu’organise le prince Fae de son royaume.

J’ai vraiment adoré la façon dont a été construit l’univers dans lequel prend place l’histoire. L’auteure nous donne les informations au fur et à mesure du récit, ce qui est appréciable pour éviter le côté indigeste malheureusement trop présent en Fantasy.

Au-delà de la construction de l’univers et des créatures qui le peuple, j’ai beaucoup aimé qu’il y ait une vision sur le passé de l’univers, et la façon dont s’articule la vie dans ce monde pour une humaine (perçu comme créature faible et inférieure par les Fae) dans un monde gouverné par les Fae. J’ai beaucoup aimé aussi comment l’auteure reprend les codes qui caractérisent ces personnages mystiques tout en se les réappropriant et il en va de même avec la reprise du conte de Cendrillon.

Les actions et le comportement des personnages qu’ils soient « bons ou mauvais » (je mets entre guillemets, car le récit n’est pas du tout manichéen ce que j’apprécie particulièrement) sont tous motivés par des objectifs personnels, rien n’est gratuit.

C’est un ennemies to lovers… enfin, lovers ? ou pas… puisque rien n’est simple dans ce premier tome. Sachez simplement que j’ai hâte de connaître la suite des aventures d’Ella.

Un petit regret néanmoins, comme l’histoire nous est narrée du point de vue d’Ella, elle nous apparaît parfois « agaçante » dans le sens où elle nous donne tous les indices pour comprendre ce qui se passe sans qu’elle-même ne voie rien venir, ce qui lui donne un petit côté « naïf » même si je comprends le besoin de l’auteure d’expliquer ce qui se passe avec détail pour que ça ne semble pas sortir de nulle part.

En résumé : un roman à découvrir si ce n’est pas déjà fait !

Genre : Romance - Fantasy

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Perfect Illusion de Emma Thew

Dans cette histoire, nous faisons la connaissance de Matthew, acteur, et de son partenaire de tournage Gabriel. En apparence, les deux hommes mènent une vie rêvée : carrière florissante, petite amie de longue date, des collègues géniaux et une famille aimante…

Malheureusement, parfois on se complaît tellement dans le paraître, dans un besoin de conformiste, qu’on en oublie qui l’on est au fond de nous. C’est le cas de Matthew qui va voir sa vie bouleversée par un simple baiser (hors camera) avec son partenaire à l’écran. Des baisers, ils en ont échangé des dizaines pour le besoin du tournage. Embrasser un autre homme sous le feu des projecteurs n’a pourtant rien à voir avec l’intimité d’une soirée entre amis. Quand les masques tombent et les illusions s’effritent, Matthew n’aura d’autres choix que d’affronter ce qu’il a refoulé au plus profond de lui-même depuis des années.

Emma Thew nous présente donc ici un récit de deuxième chance, de nouveau départ, d’acceptation de soi, de découverte de sa sexualité aussi.

Attention cependant, pour les adeptes de slow-burn amoureux, sachez que le couple de Gabriel et Matthew se met en place assez rapidement et ce n’est en aucun cas la mise en couple qui est au centre de l’histoire, mais plutôt comment les deux hommes affronteront les obstacles sur leur route main dans la main.

C’est une histoire douce, empreinte de langueur, réaliste, une tranche de vie sans péripéties rocambolesques…

Un de mes premiers coups de cœur à l’époque de son premier jet sur wattpad, et qui a subi pour son édition un travail en profondeur de la part de l’auteure qui a tenu à le sublimer pour offrir à ses lecteurs la meilleure version possible. Il n’y a pas de fautes ni de coquilles, ou en tout cas je n’en ai pas vu, ce qui est particulièrement appréciable et agréable à la lecture.

La plume d’Emma est douce, empreinte de beaucoup de poésie, et fluide.

En résumé : un petit bonbon de douceur à découvrir sans attendre.

Genre : Contemporain - Romance

Une liste de RoseLouv

Créé le 8 janvier 2021

Edité le 8 janvier 2021

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