Moi j'ai commencé par l'autre post ;) mais je suis bien contente de voir vos idées de lecture,
@Ichmagbücher et
@julie27!
Tout ce que vous proposez a l'air tellement intéressant!
Je n'ai quant à moi pas d'idée précise, sauf peut-être (l'idée me traverse l'esprit tout à coup)
Allah n'est pas obligé d'Ahmadou Kourouma - sur les enfants-soldats en Afrique, donc on n'est pas tout à fait dans la même thématique, mais on reste au milieu d'enfants dans la guerre. Un livre lu il y a un paquet d'années, et je ne l'ai jamais encodé ici (à l'époque de ma lecture, je n'étais sans doute même pas inscrite sur LA!), et je suis assez étonnée de sa note assez basse: pour moi ça avait été un terrible coup de coeur!
Et sinon j'ai dans ma PAL
C'était le jour des morts de Natalia Sylvester, mais je ne l'ai pas encore lu, donc je ne peux pas vous en dire plus...
Oh! et petit modification, car je pense tout à coup à
On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi (et la chanson tellement assortie,
Lily, de Pierre Perret) - à découvrir, c'est un tout bon Michel Bussi! (mais c'est sans doute mon "auteur à succès" préféré ;) )
Mais pour le reste, ce sont plutôt des réflexions personnelles que ça suscite...
Pour la petite histoire ;) , je travaille dans le domaine de l'aide humanitaire - en très, très, très, très résumé, je recrute à Bruxelles des "experts" qui travaillent dans tous ces pays où surviennent des catastrophes, qu'elles soient naturelles ou causées par l'homme. Tous les jours, je reçois une espèce de circulaire qui donne les dernières nouvelles des différentes crises - oh! il y en a trop de par le monde pour qu'elles soient toutes citées dans chaque bulletin, mais dès qu'un petit "événement" survient ici ou là, le pays concerné a droit à une ou deux lignes dans ce compte-rendu quotidien. Et je me rends compte que, depuis des semaines, je n'ai plus lu ces circulaires... Entre une certaine lassitude liée à un trop-plein de travail, une autre lassitude de voir que ça continue encore et encore (le mot "lassitude" est mal choisi, c'est quelque chose entre le fait d'être blasé parfois, mais de vouloir encore et toujours "faire quelque chose" même à mon tout petit niveau très éloigné, mais malgré tout ça garde un petit côté désespérant certains jours...), et plus récemment le fait qu'on lise "covid" dans chaque phrase et qu'on n'a plus envie de lire ça, il y a 1.001 raisons pour lesquelles je ne m'y intéresse plus, mais là j'ai tout à coup envie de m'y remettre!
Cela dit, je ne suis pas certaine du tout que je sois autorisée à partager quoi que ce soit que je reçois par ce biais, ça a un côté confidentiel, aussi...
Juste un détail, cependant, qui m'interpelle encore et toujours: la Syrie n'est pas seulement compliquée, mais elle reste extrêmement "dangereuse"! Pour vous dire, nous (mon employeur) intervenons dans un grand nombre de pays, toujours en accord avec les autorités nationales, et nous avons un bureau local dans la très grande majorité de ces pays-là. Quelques-uns de ces pays sont considérés comme très dangereux (la République centrafricaine, le Sud-Soudan, le Nigeria, l'Afghanistan ou la Pakistan par exemple) et les mesures de sécurité pour notre personnel, y compris le personnel local quand c'est possible, sont très strictes.
Et à côté de ça, il y a seulement 3 pays où nous intervenons également, mais où nous n'avons pas (ou plus) de bureau, car la situation est tellement dramatique que nous ne voulons pas y envoyer qui que ce soit de façon permanente, tout au plus quelques "missions" extrêmement balisées, car ils risquent réellement leur vie. Ces 3 pays sont la Somalie, le Yémen... et la Syrie! (les projets humanitaires en Syrie sont gérés depuis le Liban principalement, mais nous avons aussi un expert à la frontière turque, car la Turquie accueille un grand flux de réfugiés syriens, et idem à la frontière irakienne).
Je précise aussi que l'idée de l'aide humanitaire, outre le fait de venir en aide aux plus vulnérables façon "French doctor", est aussi de préparer peu à peu une transition vers une prise en main par les autorités locales... Et que l'émigration (car, quoi qu'on en pense, elle pose des problèmes , pour les réfugiés comme pour les accueillants même les plus bienveillants); bref, que l'émigration soit toujours un choix, et pas la fuite d'une situation politique et/ou économique intenable
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un peu comme les parents de Nour, qui avaient choisi de s'établir aux États-Unis car c'était un rêve, pas une nécessité vitale!
Bref, voilà voilà... je crois que je me suis un peu éloignée des questions! :emb: