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Ouvrez ce roman, lancez-vous dans cette suite des « Campus Drivers », pour rire, pour prendre un plaisir immense ou pour réchauffer le cœur. C’est plutôt rare d’avoir un coup de cœur pour un roman d’amour où l’humour est au centre de l’histoire, cependant, avec cette saga, c’est surprenant, enthousiasmant et inné de la part de l’auteure. Pour être honnête, la base de ce volume n’est pas forcément originale, néanmoins, la façon dont tout est mis en place sort légèrement du lot ; le style, la profondeur, le mystère et le caractère pas commun des personnages. Cette fois, on découvre Donovan, un séducteur et bourreau des cœurs, après des retrouvailles déplaisantes avec sa sœur, il prend conscience de son comportement désinvolte et se décide à changer en devenant le petit ami parfait. Pour cela, il va avoir besoin de l’aide d’une coach des relations amoureuses, on lui souffle un nom et il va batailler pour faire accepter à cette camarade de lui apprendre quelques bases sur « comment bien agir envers et auprès d’une fille ». On rencontre donc Carrie, une jeune femme lectrice de romance ne souhaitant pas vraiment fréquenter les tombeurs dans le genre des Campus Drivers. C’est une fille calme, avec énormément de poid à porter sur les épaules pour son âge, après le divorce de ses parents, elle se voit obligé de s’occuper de sa mère et elle fait une croix sur l’amour jusqu’à la fin de ses études. Ces deux êtres vont donc suivre un programme intensif pour sauver le romantisme de Donovan, et devenir des amis et plus si affinité. Ce n’est pas une histoire comme une autre, la romance n’est pas toute douce et toute mignonne, il y a des hauts et des bas, toutefois, c’est d’abord et avant tout un récit où l’amitié est représentée ; donnant lieu à des épisodes hilarants puisqu’aucun des deux ne se séduisent – surtout durant la première moitié du roman – de telle manière que ces deux héros restent 100% eux-mêmes, de l’authenticité à l’état brut ! Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire pendant toute ma lecture grâce à la répartie de Carrie, c’est drôle tout en étant chaleureux. Bien sûr, on se laisse quelquefois attendrir, l’ensemble est bienveillant mais d’une réelle puissance, donc beaucoup d’émotions découlent de cette œuvre. Et le suspense s’intègre parfaitement, il fait entièrement partie de l’histoire, néanmoins, les révélations ne sont pas plus étonnantes que cela ; c’est simplement un aspect pour nous tenir, nous accrocher, nous droguer. Je confirme, j’ai tourné les pages sans pouvoir m’arrêter, voulant connaître le dénouement ou plus spécialement pour suivre les répliques mordantes des protagonistes.
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Un deuxième volume des « Campus Drivers » encore plus drôle que le premier, un des principaux motifs de mon coup de cœur pour cette histoire. Sincèrement, les répliques sont souvent à tordre de rire, et après cette lecture, je me suis sentie pleine d’énergie avec une euphorie stimulée au maximum. Donovan est un personnage attendrissant, son envie de mieux se comporter montre qu’il est capable de se remettre en question. Sa détermination est profonde et il ne compte pas abandonner son objectif ; en dépit de plusieurs obstacles. Cependant, c’est Carrie qui nous marque au fer rouge avec sa manière d’être, elle est farouche et j’ai vénéré ses ripostes qui tombent toujours au bon moment et de la bonne façon. C’est une femme forte, sauf qu’elle protège son propre cœur et préfère vivre l’amour à travers des livres, en soit, elle est devenue un peu comme mon miroir, ce qui fait que je me suis facilement prise d’affection pour cette héroïne. Ce couple de personnage est au-delà de mes attentes, après Lois et Lane, je ne pensais pas être autant séduite par Donovan et Carrie. Ensemble, ils vont devoir s’apprivoiser, pendant les cours de romantisme et en suivant dans d’autres situations plus amicales. Dans les échanges qu’ils ont, on sent une vraie intensité, une attractivité silencieuse et leurs rapports changent petit à petit pour devenir plus intime. Au début, jamais la complicité qu’ils vont avoir semble se profiler, c’est un jeu du chat et de la souris, par contre, impossible de savoir qui est le chat et qui est la souris ; Carrie s’exaspère de l’insistance de Donovan et celui-ci se désespère des refus de cette première. Un duo épique, cassant quelques codes et pourtant suivant de près les règles des romances. Une histoire d’amour enveloppée par un fin mystère, sur la sœur de notre héros et aussi sur la mère de notre héroïne, ce sont les petites énigmes et révélations qui donnent du sens au récit entier. Et, soyez sûr, de vous sentir éprouvé par ce roman, pas de peine ou de colère, mais plutôt de bonheur ; j’ai eu un simple pincement au cœur durant un passage particulier, illustrant une romance haute en couleur et vibrante d’émotion. Néanmoins, c’est la plume de l’auteure qui m’offre un nouveau coup de foudre, son humour est exceptionnel, et c’est assez rare de rencontrer une lecture avec autant d’esprit et de réussite. Bien sûr, le style de C.S. Quill est pleinement harmonieux, lumineux et totalement électrisant, son écriture est authentique et maîtrisée. « Book Boyfriend » nous entraîne dans une romance où la romance littéraire signe la base de cette œuvre ; un couple passionnant où chacun va devoir faire face à leur propre peur sur l’amour, une bande d’amis un peu moins présente dans ce volume mais toujours aussi « délirante » et enfin une note spéciale pour la malice et les accords parfaits de Camille, notre chère écrivaine.