Synopsis
Depuis les années 60, insensiblement et comme par imprégnation lente, la langue de la politique, la langue publique c'est-à-dire médiatique se modifie. Elle est devenue, au cours des années 90 l'idiome qui explicite et qui légitime le néolibéralisme. De modernité à social en passant par performant, réforme, crise, croissance ou diversité, Eric Hazan montre la transformation, «l'essorage» dit-il, d'expressions isolées, de tournures, de formes syntaxiques qui sont peu à peu vidés de leur sens, c'est-à-dire de leur force subversive ou politique. Cette langue a une dynamique propre, elle est performative : plus elle est parlée, et plus ce qu'elle défend - sans jamais l'exprimer clairement - a lieu. « Il s'agit de faire le tableau, écrivait Marx, d'une sombre oppression que toutes les sphères sociales exercent les unes sur les autres, d'une maussaderie générale mais inerte, d'une étroitesse d'esprit faite d'acceptation et de méconnaissance, le tout encadré par un système de gouvernement qui, vivant de la conservation de toutes les vilenies, n'est lui-même que la vilenie au gouvernement. »
Moyenne
11.0
2 votes
FAIBLE
1 édition pour ce livre
2008 Editions Raisons d'agir
124 pages
2 février 2008
ISBN : 9782912107299
Qui a lu ce livre ?
4 membres ont lu ce livre
Aucun membre ne lit ce livre
2 membres veulent lire ce livre
7 membres possèdent ce livre
chronique de blog
Aucune chronique de blog pour le moment.
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
Le sujet pouvait être intéressant mais je n'ai pas du tout accroché avec les choix de l'auteur. Des comparaisons choquantes sont faites (ex : la 5e République et le régime nazi), j'ai eu l'impression d'assister à la plainte de l'auteur qui pense expliquer à ses lecteurs qu'ils sont naïfs et manipulés. Il ne fait que citer d'autres et n'apporte rien de nouveau au débat. Un propos assez vide...