Anticlinal : À l'aube du dix-millième jourMaxent Lisle5

Vous connaissez ce sentiment de solitude alors qu’on est pourtant entouré d’une famille aimante ?
Alors que les événements s’enchainent et que l’on pense être au plus bas on ne peut que s’en remettre et se relever. Quelques passages difficiles de lecture pour moi mais qui sont fondamentaux au récit d’où cette note en demi-teinte, ce roman est pour un public averti.

Maxent Lisle va nous emmener avec précautions sur des sujets tabous, et les développer avec justesse.
Même si je l’avoue que je n’ai pas été à l’aise lors de ma lecture sur le passage de l’inceste…mais cela était nécessaire au roman.

Au début du roman, on nous montre Aline qui vient de perdre sa mère et c’est donc à elle de faire l’éloge funèbre et honnêtement cette éloge ne dépeint pas sa mère sous un beau jour. Dans cette lettre, elle crache si je peux dire son venin et tout le ressentiment qu’elle éprouve envers sa maman. Dès le début, j’ai décelé chez Aline une grande souffrance.

Un roman clair et sombre sur les familles, leurs secrets, les amitiés lumineuses et les amitiés un peu plus sulfureuses.
Un roman aussi sur la quasi solitude, même quand on est aimé par les membres de sa famille.
Comment se remettre de plusieurs évènements, pertes, qui s'enchainent sur une période assez courte.

un roman qui débute bien, avec un thème qui touche beaucoup de personne. Une jeune femme à la recherche de son père perdu. Le roman aurait pu être top. Beau, touchant et émouvant, si l'auteur nous aurait pas posé LA scène qui détruit tout... Comme j'ai précisé en début de chronique, ce roman et pour public averti, ne serait que pour une scène. Bref, une découverte intéressante.