Ca y est! :yeah: Je suis là pour mettre enfin ce suivi à jour! Il était temps! :sifflote:
Bonjour à toutes et tous! :cachecache:
Commençons donc! :-)
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J'avais déjà lu Le vieux qui lisait des romans d'amour et étais tombé sous le charme de cette écriture ! Du coup, je me suis lancé dans Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler de Luis Sepúlveda. Oui oui je sais j'aurais du me méfier du titre... :goutte: Car en effet, c'est mignon, mais c'est très (trop) jeunesse... et je n'ai pas vraiment accroché du coup... Car c'est jeunesse-enfant plutôt que jeunesse-ado... Une histoire cousue de fils blancs...
Une mouette mazoutée atterrit sur un balcon et, avant de mourir, confie l'œuf qu'elle vient de pondre à Zorbas, le chat de la maison. Il lui fait la promesse solennelle de protéger Afortunada, le poussin orphelin, et de lui apprendre à voler...
Oui oui à nouveau j'aurais du me méfier du titre... Je n'ai donc pas vraiment adhérer à l'histoire qui s'étire un peu trop surtout pour en arriver à une telle méthode de résolution... Mais le pire ça a été certaines répliques placées (bien trop) régulièrement et qui sont censés devenir des running gag mais qui ne sont que lourdeurs au bout de la troisième apparition... Connaissant l'auteur c'est donc une déception, dommage... :chaispas:
Par contre je dois bien avouer que je me suis dit plusieurs fois que je me verrais bien lire ce livre à un enfant avant de dormir. (Qui sait? A garder pour le futur? ^^)
<image> Je ne suis pas un lecteur de thrillers mais forcé de constater qu'Abel Barbara à peut-être ouvert une voie. :-) Les rares thrillers que j'ai lus c'était chaque fois du Grangé. Hors, j'ai eu l'occasion de lire un autre incontournable auteur (français) de thrillers, j'ai nommé Franck Thilliez dont j'ai lu L'anneau de Moebius.
Certes je n'ai pas l'habitude mais c'était palpitant! J'ai avancé dans cette lecture à une vitesse folle! ^^ Et ce, malgré un début très déroutant mais sur ce sujet je ne peux pas en dire beaucoup plus au risque de spoiler une bonne part de l'originalité de cette histoire. Il faut absolument dire à quel point l'univers est particulier, c'est-à-dire que c'est celui des "horreurs", des malformations, des déformations, des amputations et... de leur fétichisme... Une ambiance glauque qui ajoutait une pointe de réalisme supplémentaire à cette lecture! Les deux personnages, presque tout deux anti-héros à leur manière, sont très attachants. On se prend même d'empathie pour Stéphane qui au premier abord semble plutôt haut perché.
La seule et unique vraie réserve que j'ai à propos de ce livre (et je ne pourrai pas le développer sinon je spoilerai) c'est cette "vision du temps", cet anneau de Mobius justement... J'aime beaucoup le côté "paranormal" du livre mais cette façon de voir est très très discutable selon moi...
<image>Je ne suis pas fan des super-héros mais j'aime beaucoup les héros "sombres" (John Constantine, GhostRider, Wolverine...), c'est vous dire si j'attendais cette première lecture du Punisher ! Pour ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire : Depuis que sa famille a été assassinée devant ses yeux, Frank Castle mène une guerre sans répit contre le crime organisé. Sous le nom du Punisher, il élimine systématiquement tous les truands, bandits et criminels qui croisent sa route. Mais lorsqu'un homme de main du nom de Wilson Fisk décide de devenir le nouveau Caïd de New-York, la lutte prend une tournure encore plus personnelle...
Et bon sang! Je ne suis pas déçu : c'est trash et sanglant sans concession, prenant, nuancé loin du manichéen, sombre. Bref, tout ce que j'attendais du Punisher! ^^ Ajoutez à cela la présence de Bullseye, du Caïd et d'Electra. Du plaisir! :-)
Je vais encore prendre un peu de recul sur Plaidoyer pour la paix de Érasme avant de vous en parler car il me travaille encore.
Quant à mes lectures (principales) actuelles :
La lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson
« Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » Ainsi commence la réponse – combien tardive – de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, d’un amour impossible. Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d'attention émerveillée à la nature sauvage. Ce beau et puissant roman se lit d’une traite, tant on est troublé par l’étrange confession amoureuse d’un éleveur de brebis islandais, d’un homme qui s’est lui-même spolié de l’amour de sa vie.
Je ne suis pas encore bien loin mais c'est particulier (c'est islandais me direz-vous). La lecture n'est pas forcément la plus aisée mais je prends plaisir à lire les confidences/confessions de Bjarni Gíslason.
Les choses de Georges Perec
Dans ce récit si simple et si uni qu'il convient d'en souligner l'originalité profonde, Georges Perec tente, le premier avec cette rigueur, de mettre au service d'une entreprise romanesque les enseignements de l'analyse sociologique. Il nous décrit la vie quotidienne d'un jeune couple d'aujourd'hui issu des classes moyennes, l'idée que ces jeunes gens se font du bonheur, les raisons pour lesquelles ce bonheur leur reste inaccessible - car il est lié aux choses que l'on acquiert, il est asservissement aux choses. «C'est qu'il y a (dira Georges Perec) entre les choses du monde moderne et le bonheur, un rapport obligé... Ceux qui se sont imaginé que je condamnais la société de consommation n'ont vraiment rien compris à mon livre. Mais ce bonheur demeure un possible ; car, dans notre société capitaliste, c'est : choses promises ne sont pas choses dues.»
Je l'aurai bientôt fini (sans doute ce soir) et je dois dire qu'une fois encore Georges Perec me laisse sans voix face à un OVNI littéraire! C'est déroutant puisque les "personnages principaux" ne sont que secondaires dans ce livre. Oui oui vous avez bien lu, je ne me suis pas trompé dans ma phrase! :goutte: C'est encore une fois un principe de livre unique... Un auteur dont je suis certains de lire encore d'autres livres après!
Sam de Christophe Ghislain
Un matin d'octobre, sans un mot, Sam est partie. Depuis, le père de Tobias, cinq ans, dérive. Jusqu'au jour où il se décide à lâcher sa bouteille de whisky pour embarquer son fils à bord de sa vieille Honda. Destination : « Slutten av verden », le bout du monde en norvégien. Là où Sam s'en est allée.
Pour atteindre cet ailleurs si lointain, il leur faudra franchir les steppes lapones et les rivières glacées, affronter des ours, des élans et une pluie de poissons morts.
Brute et incandescente, l'écriture de Christophe Ghislain fait résonner la poésie et la puissance vertigineuse des espaces sauvages autant que la violence d'un amour perdu. Cet hymne à l'errance et à la littérature est un voyage au bout de soi. Et l'esquisse extravagante et virtuose d'un territoire littéraire au-delà du connu.
Je ne saurais pas encore vous en dire gros chose puisque je viens de commencer mais j'ai hâte de le continuer! ^^
En attendant, je vous souhaite de bons moments littéraires! ^^