[Suivi Lecture] Alhweder

 
  • Grominou

    Modératrice

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    #641 20 Mars 2020 02:02:30

    isallysun a écrit

    je ne connaissais même pas le titre québécois!


    Moi non plus d'ailleurs!:lol:

  • Alhweder

    Restaurateur de livres

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    #642 21 Mars 2020 11:56:57

    Bonjour tout le monde !

    J'ai depuis quelques jours des soucis avec mes ordinateurs (pro' et perso'). Pas pratique pour le télétravail mais les enfants de mes classes ne seront pas laissés sans devoirs et je vais pouvoir reprendre mon rattrapage de retard sur ce suivi car j'ai réussi à bricoler un quelque chose pour faire fonctionner un ordinateur à partir des deux.
    Mai retournons à nos moutons !

    @isallysun et @Grominou : On ne peut pas connaître tous les titres de la littérature de son pays XD

    <image>Le premier livre de cette session est Le tilleul du soir de Jean Anglade (Fiche BBM).

    Avis : Il me semble que j'avais acheté ce livre peu de temps avant de m'interdire de le faire. Cela fait un petit moment déjà que j'essaie de venir à bout de mon challenge personnel et donc que ce livre repose dans ma PAL. Il commençais à se rappeler à moi plus sérieusement depuis quelques temps quand @Nounyxx m'a proposé de de participer avec elle au challenge Pioche dans ma PAL et donné ce livre à lire dans ce cadre. Merci à elle car il convenait parfaitement à mes envies lecture du moment : quelque chose d'assez court dont je peux voir la fin en un jour ou deux, quelque chose de doux et quelque chose qui à du sens. Voilà exactement ce que j'ai eu dans ce roman.
    C'est un sujet délicat : la fin de vie. Le lecteur accompagne Mathilde dans ses dernières années. On l'incite à quitter sa maison et à rejoindre un établissement. Un sujet délicat, écrit avec beaucoup de délicatesse. Aucun auto-apitoiement mais aucun faux semblant non plus. C'est une belle histoire que l'on quitte avec un sourire triste mais un sourire tout de même. C'était mon premier roman d'Anglade. S'il est toujours aussi capable d'écrire la beauté de la vie, la tendresse, la simplicité, je retrouverai avec plaisir d'autres romans de lui.

    <image>Je continue avec L'oiseau de mauvaise augure de Camila Läckberg (Fiche BBM).

    Avis : C'est le premier tome de la série qui me déçoit vraiment. Les faiblesses des autres tomes ne sont pas ici compensées par le travail sur l'intrigue. J'ai eu l'impression d'un grand fourre-tout. Il ne m'a pas semblé que Läckberg ait autant travailler sur le contexte de son affaire. Elle s'éparpille dans tous le sens, veut parler de beaucoup de choses différentes mais finalement, elle ne va au bout d'aucune. La goutte qui a fini par faire déborder déborder le vase de ma patience, c'est la question continuel du poids des personnages principaux. Avec le mariage qui se profile, la taille de guêpe paraît être un objectif essentiel dans ce roman et c'est gonflant. Le sujet affleurait déjà de temps en temps mais je me contentais de tiquer légèrement avant de laisser de côté mais là, il prend des proportions ridicules. Sincèrement, si vous ne vous trouvez pas belle dans votre robe (et en particulier dans votre robe de mariage), ce n'est pas vous le problème, c'est la robe. Choisissez une qui vous mette en valeur. Bref, ça m'a irrité. Et comme la qualité de l'intrigue policière n'était pas au rendez-vous, ces faiblesses m'apparaissaient plus importantes.

    <image>Heureusement, le tome suivant : L'enfant allemand de Camilla Läckberg (Fiche BBM), était bien plus satisfaisant. Je déroge à mes habitudes de retours de lecture chronologique pour l'occasion.

    Avis : Avec ce tome donc, j'ai retrouvé la narration comme je l'aime dans cette série : un soupçon qui arrive assez tôt et se développe petit à petit. Des pistes que j'envisage mais laisse de côté suffisamment tôt pour avoir le plaisir que j'avais vu juste dès le début sans non plus que le suspense soit totalement absent. Par ailleurs, Läckberg reprend ses efforts pour donner du corps à son intrigue policière et aux personnages qui y sont mêlés. On apprécie aussi l'implication de Erica qui était restée très passive depuis le deuxième tome. Alors; certes, l'histoire la concerne personnellement, mais c'était le duo d'enquête police/civile que j'avais trouvé plaisant dans le premier tome et c'est agréable de le retrouver. Finalement, sur le fond, le thème de la Suède pendant la seconde guerre mondiale m'intéressait particulièrement. Je me rends compte que je sais très peu de choses sur les pays scandinaves à cette époque. Je reste un peu sr ma fin mais ce n'est pas non plus l'objet du roman policier de me faire un court d'histoire. J'irai prendre mes informations complémentaires dans d'autres ouvrages !

    3 livres me paraissent suffisant pour le moment. Je reviendrai sans doute dans la journée pour poursuivre ce rattrapage d'avis avec des bulles !

    A très vite,

    de bonnes lectures à tou.te.s !

    Challenge personnel : 80 / 100 (Retour à 0 : 1 ; retour à 25 : 0, retour à 50 : 2, retour à 75 : 0)

  • Rhavanielle

    Insomniaque des livres

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    #643 21 Mars 2020 13:14:08

    Bonjour ici !

    Camila Läckberg ! J'ai justement commencé sa série tout récemment, il faut absolument que je la poursuive - surtout que j'ai deux volumes sous le coude... Je n'ai pas d'excuses ! :p Par contre, je ne connaissais pas du tout Le tilleul du soir ! Mais ce que tu en dis me pousse à le glisser dans ma PAL à mon tour ! =)

    Bonnes lectures !
    :bisous:
  • Alhweder

    Restaurateur de livres

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    #644 21 Mars 2020 16:32:48

    Je viens de supprimer tout ce que j'avais écrit ... Je ne suis pas sûre que ce soit bon pour ma santé mentale, mais je vais tenter de reprendre ce message dans la foulée...

    @Rhavanielle : Les Läckberg, divertissants, sont un bon choix de lecture pour cette période bizarre. Contrairement à toi, je ne peux pas les continuer car je les emprunte à ma grande tante et j'évite d'aller la voir ces jours. Je reprendrai plus tard.

    Voici donc la session de l'après-midi, la seconde version en tout cas, toute en bulles, comme promis, mais pas de champagne ;)

    Pour combiner mon abonnement France Loisirs (que j'ai toujours la flemme de résilier) et mon défi personnel de ne pas acheter de livres (pour rappel, les BD ne comptent pas), je me suis offert l'autre jour Bug, tome 1 et tome 2 de Enki Bilal (Fiche BBM 1 et 2).


    <image><image>


    Avis : Je n'avais pas eu un album de Bilal entre les mains depuis les débuts de mon adolescence et j'en gardais un souvenir d'oeuvre géniale. Je m'attendais donc à être époustouflée. C'est surtout mon attente qui est retombée comme un soufflé raté. Je ne veux pas dire que c'est une BD ratée, ce serait pousser le bouchon trop loin et on a dit qu'il n'y aurait pas de bulles de champagne dans ce message. Non, simplement, le premier tome m'a paru très brouillon. Entendez-moi, le dessin de Bilal est toujours superbe mais un dessin ne fait pas une bande dessinée. L'histoire manque cruellement de crédibilité. Entre raccourcis et incohérence, on a beaucoup de mal à croire au bug informatique qui s'abat sur les données de notre futur proche. Ces problèmes restent ce que l'on retient du premier tome. Une fois que l'on s'est assis dessus, le deuxième tome paraît moins problématique. Bilal cherche encore a exprimer plein d'idées en même temps et ne prend pas assez le temps de les développer. Cela reste de bonnes idées et on garde dans un coin de la tête la conviction qu'elles le seront (développées) dans les tomes suivants. J'ai donc finalement hâte de voir ces derniers arriver. En dehors de cela, j'ajouterais que la narration et les personnages restent somme toute assez classique. Pour le moment, cela s'annonce comme une série dont on peut se passer mais qu'une fois goûtée, on prend plaisir à retrouver.

    <image>Dans le cadre du Swap "Vous reprendrez bien un eu de 2019 ?, @Sometimes m'a envoyé The promised neverland, tome 10 de Kaiu Shirai et Posuka Demizu (Fiche BBM).

    Avis : Comme je suis une grande flemmarde (et que ça fait deux fois que j'écris tout ça), je vais me contenter de recopier ici le commentaire que j'ai laisser sur la fiche du livre : "Il faut croire que l'action m'ennuie parce que c'est ce sentiment qui prédomine à la fin de ce tome. Alors que le stratégie du groupe se dévoile, je me projetais déjà, et surtout, dans l'après. Ce sera sans le prochain tome. J'ai hâte.". Voilà, le tome 11 siouplaît ! Il faudra attendre que les librairies rouvrent.

    Comme vous l'avez peut-être lu un peu plus haut sur ce fil. Je me suis retrouvée coincée quelques heures seule dans la maison de mes parents la semaine dernière. Ca ne m'arrangeait pas vraiment et j'ai dû restée tard pour rattraper mon travail en retard mais cela a eu l'avantage de me faire rattraper Les naufragés d'Ythaque, tome 14, tome 15 et tome 16 de Christophe Arleston et Adrien Floch (Fiche BBM 1, 2 et 3).


    <image><image><image>


    Avis : Ce n'est jamais un exercice facile de commencer un nouveau cycle dans une saga. Pourtant, je trouve qu'Arleston et Floch s'en sortent très bien avec Les naufragés d'Ythaq. Entre l'esthétique toujours soignée et une narration dynamique qui assurent un divetissement de qualité, ils arrivent à glisser des thèmes importants traités sobrement mais qui ont le mérite d'être présents (ex : avortement). Ces tomes, surtout les deux derniers, m'ont marqué par une nouvelle violence qu'ils mettent en scène. Je ne me souvenais pas de cet aspect dans mes précédentes lectures mais cela fait un moment que je n'avais pas repris cette série alors je me trompe peut-être. Je crois que je me suis mieux intéressée au personnage de Granite. Ils en font un personnage avec un peu plus de matière -mais encore une fois, peut-être était-ce le déjà le cas dès le départ). Je me suis fait aussi la réflexion qu'elle avait une personnalité que l'on donne généralement à des héros masculins et j'ai beaucoup aimé le voir en elle (alors que ce n'est clairement pas une personne que j'apprécierais si je la croisais en vrai.) Je suis vraiment contente d'avoir repris cette série et m'être mise à jour. J'ai hâte de lire la suite.

    <image>Ca y est, je vois le bout de cette mise à jour avec Rural ! d'Etienne Davodeau (Fiche BBM) que j'ai piqué à ma môman après lui avoir offert à Noël. Toujours faire des cadeaux qui vous intéresse ! ;) D'ailleurs, j'ai hâte que mon petit frère lise Jusqu'à Raqqa : Avec les Kurdes contre Daesh pour lui vol... emprunter... hum...

    Avis : @Luhnatic me demandait l'autre jour des conseils de titres avec des thèmes similaires à une BD que je vous avais présentée, celle qui traitait des enjeux des algues vertes en Bretagne. Je lui avais alors parler de Les ignorants de Davodeau et maintenant je lui conseil avec chaleur Rural !. Je vous la conseille à tou.te.s. En tout cas, à tou.te.s ce.lle.ux qui s'intéresse à ces moment où la fracture entre deux modes de vie, deux conceptions du monde s'affrontent. Pas besoin d'aller jusqu'au cœur de l'Amazonie et se confronter aux autochtones, il y a de ces situations plus près de chez nous. A quelqu'un ayant contribué à la lutte contre le projet d'aéroport à Notre Dame des Landes (mon adolescence et ma vie de famille impactées ricanent devant l'euphémisme), l'histoire de ce projet d'autoroute ne pouvait que résonner.
    C'est un beau témoignage que nous offre Davodeau. D'une très grande honnêteté, ne serait-ce qu'en affirmant dès le départ que ce témoignage ne serait pas objectif... Je cherche une citation mais en réalité, c'est tout son avant-propos que je voudrais reproduire ici... Optons pour "L'objectivité est une belle idée. Et bien sûr on peu sincèrement y prétendre. Mais on peut aussi considérer comme très difficile de s'affranchir de soi-même. Quel auteur peut affirmer avec certitude en livrant un récit que ni ses goûts, ni ses opinions personnelles ne sont intervenus dans son travail ? Pas moi. On raconte d'un point de vue. Raconter c'est cadrer. Cadrer c'est éluder. Eluder, c'est mentir. Alors non, l'objectivité n'est pas de ce livre." Subjective donc mais honnête comme je l'ai dit. Mais, personnellement, je pense que c'est souvent plus appréciable.
    Dans cet ouvrage, Davodeau utilise le prisme de l'agriculture pour comparer les deux mondes qui s'affrontent, cristallisé dans la dichotomie FNSEA/Confédération Paysanne (la Conf' comme on dit). Ils pointent du doigts les arrangements que permettent l'argent et le pouvoir. Il témoigne des tragédies personnelles que causent ces grands projets d'urbanisme. Il observe et transmet. J'aime cette démarche car il n'hésite pas non plus à pointer du doigts les paradoxes du "camp" qu'il met pourtant en avant. J'ai déjà parlé d’honnêteté je crois. Bref, lisez ce livre et faîte-vous votre propre opinion !

    C'est fini pour les bulles ! Il me reste quelques romans et j'aurai rattrapé mon retard. Ce sera pour la prochaine fois.

    Bonnes lectures à tou.te.s !

  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #645 22 Mars 2020 15:48:03

    Je suis entièrement d'accord avec toi que L' oiseau de mauvais augure est en-dessous des autres tomes (on ne peut pas être au top tout le temps) ; par contre L'enfant allemand est un de mes préférés de toute la série (sur laquelle je suis à jour) pour les points que tu soulignes et surtout le côté historique (puis on en apprend enfin davantage sur Erika et c'est chouette).
    Bon dimanche :)
  • Alhweder

    Restaurateur de livres

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    #646 24 Mars 2020 11:11:56

    Bonjour tout le monde !

    @My : Comme tu le dis, on ne peut pas être bon à chaque fois. La faiblesse de L'oiseau de mauvaise augure n'entache pas fatalement le reste de la série. Pour le moment, L'enfant allemand est également mon préféré ; mais il m'en reste encore quelques uns à découvrir :-) Vu l'intérêt que je portais au contexte historique de l'intrigue, j'aurais bien voulu qu'elle continue dans cette veine. Je suis bien consciente pourtant que ce n'est pas l'objectif de la saga ! J'essaierai de trouver d'autres ouvrages qui se déroulent dans la Suède de cette période.

    Le travail de la semaine a été envoyé aux enfants, je commence à recevoir des réponses mais tout reste calme ce matin. Il est donc temps de s'occuper de finir les avis que j'avais en retard. On part sur trois romans qui m'ont été choisis par @Nounyxx dans le cadre du challenge Pioche dans ma PAL. Je suis d'ailleurs en train de lire le quatrième, non cinquième... tsss, je ne sais plus... roman qu'elle m'a choisi : Je suis fille de rage de Jean-Laurent Del Socorro. Il me plaît bien et je l'aurai bientôt terminé.

    <image>En attendant, voici Argentine de Joël Houssin (Fiche BBM).

    Avis : Comment parler de ce roman ? Il est de ceux dont je sort sans savoir si j'ai adoré ou pas, si j'y ai vu tout ce qu'il fallait y voir. Il a ses failles, essentiellement dans les personnages féminins, archétypaux. Ceci dit, tous les personnages sont archétypés, ceux masculins avec, peut-être, un chouilla plus de nuances. Le héros, son acolyte, le "sage", le "méchant"... Alors que je décidai de me laisser porter, je me suis rendu compte de l'aspect symbolique de cette histoire et je me suis fait la réflexion qu'elle partageait beaucoup de codes avec le conte.  Pour ne pas dire de bêtises, je suis allée me renseigner et le site Interlettre a consolidé mon impression.
    En effet, on peut dire que nous sommes dans un "récit merveilleux et symbolique". Un merveilleux produit par un imaginaire de SF plutôt que de Fantasy et ma foi assez glauque mais du merveilleux tout de même dans la mesure où "il présente au lecteur un monde où règnent l’invraisemblance, le merveilleux et le surnaturel. Il permet donc de rêver." Ou cauchemarder ici... De plus, la structure correspond ("Etat initial → force perturbatrice → déséquilibre → action réparatrice → état final"), bien que, à mon avis, cette structure narrative se retrouve dans beaucoup de production littéraires, si ce n'est l'essentiel. Enfin, les personnages se rapportent aux archétypes comme je l'ai déjà dit L'article précise : "L’intérêt des personnages de contes ne réside pas dans leur psychologie mais dans la fonction qu’ils occupent dans le récit.". C'est sans doute ça qui m'embêtait. J'aime bien la personnages à la psychologie fouillée.
    Bref, c'est un livre vraiment intéressant pour ça. Je devrais ajouter qu'il est bien écrit, dans un langage qui se rapporte bien à son contenu. C'est sale, violent, jamais vulgaire. On en ressort pas avec une grande fois dans l'humanité mais l'auteur laisse tout de même une porte dérobée ouverte à l'espoir. Chacun pourra en tirer des choses très différentes je pense. A lire avec l'esprit ouvert.

    <image>Roman suivant : Dans la forêt de Jean Hegland (Fiche BBM) pour lequel je dois également remercier @RedPanda qui me l'a envoyé en SWAP. Je demande souvent un livre surprise qui ne soit pas dans ma WL et ce roman est l'un de ceux-là. Merci beaucoup car je ne l'aurait jamais découvert sans cela et je serais passée à côté d'un très beau texte !

    Avis : Je l'ai plus ou moins déjà commencé avec mes remerciements. C'est un très beau texte, extrêmement bien construit, joliment écrit, proposant de belles valeurs. @Nicolas partageait il y a quelque temps sur ce suivi son ... désappointement ? "quand il n'y a pas de spécificités culturelles dans un roman de genre. L'uniformisation de la pensée et des cultures est quand même un peu problématique." Pour le coup, voici un roman qui casse cette tendance que l'on observe trop souvent. L'histoire de base est très classique : la société s'effondre sur elle-même et les personnages principaux (ici, deux adolescentes) doivent trouver les moyens de survivre. On dirait le scénario de base de tous les romans du genre post-apo'. Pourtant, ce roman le dépasse et propose une narration bien différente.
    Ici, la survie ne dépend pas des armes ou de l'esprit d'aventure. Ici, pas de héros viril près à en découvre avec les éléments (naturels ou non). L'histoire est portée par deux jeunes femmes qui vont apprendre à renaître dans l'adversité. Elles ne sont pas héroïques mais foncièrement humaines. Nous nous retrouvons facilement dans l'une ou dans l'autre, probablement dans les deux. Si je n'ai pas trouvé la fin aussi éblouissante que d'autres, j'ai mis du temps à me sortir de la bulle qu'avait créé ce roman autours de moi. J'ai été surprise d'apprendre qu'il a été publié pour la première fois en 1996. Il aurait pu l'être l'année dernière. C'est un récit universel, atemporel. Un hommage au monde, qui, toutefois, n'en fait pas une nouvelle idole.

    Après cette deux excellentes expériences de lecture, je termine avec Le commissaire aux morts étranges, tome 1 : Casanova et la femme sans visage de Olivier Barde-Cabuçon (Fiche BBM).
    <image>
    Avis : Assez dubitative au départ, j'ai finalement pris plaisir à ma lecture. Il aura pour cela fallu attendre que je m'attache au taciturne personnage principal. Ce sont ces personnages et leur dynamique entre eux qui ont fini par acheter mon attention. L'histoire en elle-même est assez classique des schémas policiers historiques et le style manque un peu de subtilité. Evidemment, il est question de sociétés secrètes, maçonniques et autre. Personnellement, leur traitement dans ce genre de roman me laisse assez indifférente : j'ai l'impression que c'est toujours la même chose. Enfin, j'ai réussi à me prendre au jeu et je serai contente de lire le prochain tome pour retrouver Volnay. Sans toutefois lui courir après.

    C'est tout pour aujourd'hui ! Bonne lecture à tou.te.s !

    Challenge personnel : 83 / 100 (Retour à 0 : 1 ; retour à 25 : 0, retour à 50 : 2, retour à 75 : 0)

    Dernière modification par Alhweder (24 Mars 2020 11:29:45)

  • Lianne

    Empereur des pages

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    #647 24 Mars 2020 13:08:43

    Je ne connaissais pas du tout Argentine mais il m'intéresse maintenant :P

    Je suis fille de rage a eu de bons avis, j'espère qu'il te plaira jusqu'au bout ^^

    Bonne lecture !
  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #648 24 Mars 2020 18:03:47

    Je n'avais que moyennement apprécié Le commissaire aux morts étranges ; le personnage lui-même est plutôt antipathique et j'avais trouvé l'intrigue à la fois alambiquée et évidente. Mais il parait que le tome 2 est mieux alors je retenterai sans doute un jour.

    Bonne soirée :)
  • Livrepoche.fr (Nicolas)

    Guide touristique des librairies

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    #649 24 Mars 2020 20:58:00

    Le Hegland a l'air très particulier. Je me demande ce que j'en penserai.
  • Cendre

    Gollum littéraire

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    #650 25 Mars 2020 12:12:30

    Toujours faire des cadeaux qui vous intéresse !


    Hahah, le cadeau utile. On a tous fait ca un jour ;)
    Je n'ai toujours pas lu un seul Etienne Davodeau mais j'ai Les Ignorants dans ma WL et j'attends que le biblio rouvre pour aller l’emprunter. J'ai hâte de découvrir cet auteur qui semble si bien parler du bonheur de la vie de tous les jours.

    Hâte de voir ton avis sur Je suis fille de rage, j'ai vu passé des critiques très enthousiastes, d'autres plus mitigées. J'avoue que l'idée de faire parler la mort m'intrigue.

    Dans la forêt est dans ma WL, j'espère pouvoir me le procurer bientôt. Ce qui m'attire dans ce livre c'est, comme tu l'as souligné, une vision non-héroïque de la survie dans un monde post-apocalyptique.

    J'aime bcp tes analyse très fouillée et documentées en tout cas, bravo !