[Suivi Lecture] Cendre

♥ Vos petits messages ♥

Lianne : j'ai lu les dames du lac et justement je ne retrouve pas trop cette ambiance dans Fionavar (heureusement : je n'avais pas aimé :lol:) mais oui je suis d'accord qu'on est sur du médiéval fantastique avec mythes, princes et mages à gogo.

Caty : de toute facon le challenge auteur du mois ne force pas la participation donc au final c'est pas tellement un problème si tu ne lis pas de livres qui fonctionnent. Ca serait plus problématique pour Mystérium par contre vu qu'il y a un nombre de lectures à faire en équipe. Si B Lacombe est élu auteur du mois, ca serait l'occasion effectivement. L'avantage avec les auteurs graphiques c'est que c'est plus facile de se dire "je teste et je verrai bien" vu qu'une BD se lit en environ 1h. C'est souvent plus dur de se motiver pour les auteurs de romans si on est pas déjà intéressé à fond ;)
Pour Pénélope, non ce ne sont pas vos avis car j'avais lus que vous aviez été déçues aussi (en partie) mais je voulais me faire mon propre avis.
Rooooooh me parle des des festival, j'en fait toujours plusieurs en été et le fait qu'il n'y en ait eu aucun pour rythmer cette période, j'ai presque eu l'impression qu'il n'y avait pas eu d'été. Et c'est mal parti pour 2021... hâte que tout le monde soit vacciné et on en parle plus !

Grominou : oui c'est vrai qu'il y avait un petit côté humour grinçant dans The Penelopiad et c'était des aspect positif du livre. Le problème ici en ce qui me concerne c'est que le livre souffre de la comparaison avec Circé de Madeline Miller qui est aussi une version revisitée et moderne d'un personnage féminin de la mythologie et qu'on nous présente sous un jour totalement différent. Ce livre était tellement bon que forcément on est déçu quand le procédé est repris pour un autre personnage mais de manière moins réussi. J'ai vu que Pyongyang était à la bibliothèque, je me le note donc pour emprunt. Merci de la suggestion :ok: Pour le moment j'ai lu 120 pages environ de Fionavar et je retrouve aussi bien plus Tolkien que Les Dames du Lac. A voir par la suite ;)

Lamelle : tu as bien fait pour le bazar Namiya ;)

Jessika : j'espère que le livre te plaira aussi :)

Melody : euh... oui déjà fini pour les Métamorphoses :emb: Il faut dire que 150 pages dont 50 pages d'explication de texte et de question sur l'œuvre (que j'ai lu en diagonale), ca va vite. Je n'ai lu que Oh boy de M-A Murail mais c'est vrai que j'avais aussi trouvé un aspect feelgood à son histoire (bien que les personnages en bavent à certains moments). Je me sens moins seule pour le Vieil homme et la mer :D

♣ Mes lectures passées ♣

Ca y est je peux enfin dévoiler mes lectures NUIT du challenge "1 mot, des titres". J'ai donc lu Comment le dire à la Nuit de Vincent Tassy et la trilogie de BD Le Grand Duc dont le premier tome s'appelle Les sorcières de la nuit.

<image>Tout d'abord mon avis sur le roman Comment le dire à la nuit. D'abord prenons le temps d'admirer cette splendide couverture qui sied très bien au livre. C'est un roman très poétique et mystérieux. J'ai aimé mais il a manqué un truc pour que ca devienne une lecture très bonne (je vous explique après).
C'est un livre qu'on lit pour s'évader mais qui va plus nous emmener dans des méandres pour nous perdre dans des rêveries que nous apporter des réponses. Nous sommes dans une histoire mélancolique et nostalgique avec une ambiance brumeuse et légèrement gothique. Des personnages torturés avec de belles mais tragiques histoires d'amour. S'il fallait vous présenter un objet pour vous faire ressentir l'ambiance de ce livre je dirais un bouquet de fleurs fanées ou une veille photo sépia.
Bien que le mot ne soit JAMAIS mentionné, le roman parle en fait… de vampires. Son interprétation en fait des êtres langoureux, mystérieux, tragiques, éthérés et solitaires. On est loin de Dracula, de l'Urban Fantasy classique ou de la Bit-Lit. C'est un livre du genre fantastique au sens premier du terme, qui égare le lecteur et le fait douter de la réalité. Une réalité sombre, rude voire cruelle. C'est donc une version toute personnelle de ce mythe que l'auteur nous livre en alternant le récit entre différentes époques et différents personnages dont les destins finissent par se croiser aux fil de siècles.
Vincent Tassy a un plume très belle et "mélodique", qui nous emporte dans une ambiance entre le  songe et la poésie. C'est vraiment le point fort du roman.
Maintenant que je vous ai bien vendu du rêve avec cette lecture qui ma foi fut globalement très bonne, je dois tout de même parler de 2 petites choses qui m'on chiffonnées. Tout d'abord je regrette que certains personnages auxquels ont s'était attachés au début du roman soient pratiquement délaissés dans la 2ème partie. C'est à se demander pourquoi ils avaient été tellement développés en premier lieu. Le deuxième point est un ressenti personnel. Je n'ai absolument rien contre les couples homosexuels, je m'y attache comme les autres lorsque la relation est bien développée mais là j'ai trouvé ca "too much". C'est simple toutes les histoires d'amour présentées comme belles et pures sont homosexuelles ici (elle sont au nombre de 3 voire 4). A contrario, toutes les relations hétérosexuelles sont présentées comme fausses, tordues ou vouées à l'échec (là aussi au nombre 3). Si au moins l'une d'entre elles avait été positive je n'aurais pas tiqué mais telle quelle la proportion me semble peu crédible. On reproche souvent aux livres d'être trop timides en terme de représentative sexuelle et que les couples hétéro sont bien trop présents. Je suis assez d'accord mais alors là c'est le contraire : j'avais l'impression qu'on diabolisait les hétéro, sérieusement. Je ne sais pas si l'auteur s'en est rendu compte mais moi ca m'a tout de même gênée car j'avais l'impression de lire un livre à propagande LGBT+ déplacée.
En résumé, une plume poétique qui porte des histoires d'amour tragiques sur plusieurs siècles dans une ambiance mystérieuse. Vincent Tassy revisite le mythe du vampire de manière très originale et le roman vous fera ressentir plein d'émotions et vous rendra très probablement mélancolique. Le titre est une référence à ces 2 aspects. Une belle découverte malgré quelques défauts.

<image><image><image>Et une 2ème NUIT non prévue mais comme tous les illustrés que je voulais emprunter à la bibli ont été pris entre ma vérification de leur disponibilité et le moment où je m'y suis rendue, j'ai découvert  le premier tome de la trilogie de BD Le Grand duc : les sorcières de la nuit. Choisi uniquement pour le mot NUIT. Je ne connaissais pas du tout, jamais entendu parler, nada. Même le titre m'a trompée : je pensais avoir affaire à une histoire fantastique et en fait c'est un historique sur les combats aériens qui ont eu lieu lors la 2ème guerre mondiale entre l'Allemagne et l'URSS. Les Sorcières de la nuit étaient en fait le surnom d'une escouade de femmes russes qui enchainent le missions suicides aux manettes d'avions de guerres "rebu"… et qui ont fait des carnages.
On suit principalement 2 personnages : Wulff, un lieutenant d'aviation au service de l'Allemagne (mais anti-nazi) et Lilya, une jeune pilote russe qui n'a pas froid aux yeux et extrêmement douée… bien qu'elle ait du mal à se faire une place et être reconnue à sa juste valeur parmi ses collègues masculins. Les 2 "génies" de l'aviation vont s'affronter dans les airs sans se connaître.
Je dois dire que les combats aériens, qui sont présentés comme le clou de l'histoire, sont en fait l'aspect qui m'a le moins convaincue. J'avais du mal à différencier les avions entre eux et du coup c'était très bordélique, je ne comprenais pas trop qui faisait quoi, lequel était dans quel camp. J'ai enchainé avec le T2 et T3 et ce sentiment s'est estompé au  fur et à mesure qu'on reconnait les pilotes et les sigles sur avions. Au final ce que j'ai préféré c'est l'intégration (ou pas) des 2 personnages avec leur camp respectif, leurs combats pour se faire une place et la pression psychologique qu'on leur impose, allant des fois à l'encontre de leur principes.
Les dessins quant à eux sont très réalistes, les détails et les couleurs sont incroyables. Le seul reproche que je ferai c'est qu'on échappe pas au cliché de la jolie femme aux gros seins carrément "bonnasse" mais bon vu que le reste est vraiment très bien retranscrit, je passe l'éponge sur cet excès :D
Une très bonne surprise donc. Ce n'est pas le genre de BD que j'aurais emprunté sans ce challenge (moi, l'aviation ca ne me passionne pas, voyez vous, et les histoires sur la guerre de 39-45 j'en ai déjà lus bien trop) mais l'angle historique pris est original et les personnages sont très bien croqués, au sens littéral et non-litteral. Les dessins, classiques dans leur genre sont extrêmement réalistes, des fois on dirait presque des photos, c'est fou !

<image>Pour l'auteur graphique du mois dédié à Jiro Taniguchi, j'ai dégainé Le Journal de mon père. Alors qu'il était bloqué à la biblio depuis plus de 2 mois par le lecteur précédent il est redevenu disponible à point nommé.
C'est une BD semi-autobiographique et ca se sent. On voit que l'auteur donne un aspect nostalgique et bucolique à la ville de Tottori et en plus il se base sur des faits réels pour alimenter son histoire (le fameux incendie).
On retrouve les thèmes qui sont chers à l'auteur : la douceur du japon de province et sa transition vers la modernité, les liens familiaux mais aussi la vision de la figure du père vu par un enfant puis sa version adulte avec une pointe de regret, de nostalgie et d'admiration. De part cet aspect, j'ai retrouvé le syle de Quartier Lointain, surement un des titres les plus connus de l'auteur. C'est un livre très émouvant, qui donne à réfléchir et à penser de manière moins égoïste à ses parents  :)
Une chose que je trouve étrange mais très instructif vis à vis de la culture japonaise : le fait qu'on excuse assez facilement de ne pas voir les gens pendant des années car "on a trop de travail". L'équilibre vie perso/vie pro est vraiment très différent en Europe.
De plus, un autre sujet, qui avait été traité déjà dans un autre titre de Taniguchi, continue aussi à m'étonner : le fait que la mère coupe tous les ponts avec sa famille précédente quand elle se sépare de son mari. Elle ne voit plus ses enfants du tout, et elle devient une étrangère dont personne ne connait le sort. C'est vraiment surprenant, sachant comment les mamans ont en général du mal à couper le cordon, quelles que soit les cultures. Devenir une étrangère de ses enfants par choix, ca me parait assez fou.
Un truc que je reproche à Taniguchi tout de même, maintenant que j'en ai lu un petit paquet : ses héros masculins ont toujours la même tête, c'est très énervant. C'est son style, certes mais je serai bien incapable de les différencier entre eux :/

Avis Express :

<image>Monsieur désire ? : Une bonne BD sur la société anglaise à l'époque victorienne. Ca ressemble à un mix du Portrait de Dorian Gray et de Downtown Abbey : le maitre de maison est un jeune débauché qui est en fait un être mal dans sa peau et il y a aussi toutes les relations maitre/domesticité qui sont dépeintes. C'est une BD intéressante sur la condition sociale de cette époque mais il a manqué un petit quelque chose. Niveau dessin, l'aspect un peu rough/brouillon est sympathique. Et un point appréciable : à la fin de la BD il y a un petit carnet explicatif d'une dizaine de page qui décrit et explique les us et coutumes de la société victorienne et plus principalement sa rayonnance mondiale et le fait que Londres soit la capitale de beau monde à cette époque. Instructif.

<image>Forever, bitch : Vite oubliable. Dans le genre de Margaux Mottin mais sans la même profondeur. Il porte bien son nom, les filles dont il est questions sont des "bitches" qui rabaissent et critiquent les autres plus qu'autre chose. Girly et fun mais bourré de clichés et superficiel. En plus il se veut libérateur sur les idées fixes qu'on se fait du couple etc. mais perso je ne me suis pas tellement retrouvée dans le trio de perso principaux et du coup j'ai plutôt ressenti le contraire que ce qui était attendu : je me suis sentie prise de haut et pas "moderne" parce que faire des dates avec de parfaits étrangers tous les soirs pour plan cul c'est pas vraiment mon truc voyez-vous... Bon vu la couverture et le sujet, il fallait s'attendre à ce genre de lecture, qui plaira surement aux teufeuses parisiennes trop fashion victime qui se retrouveront très certainement dans certaines situations (je peux me permettre, je suis d'origine parisienne XD) mais pas moi. Des dessins très sympas néanmoins.

<image>Quand le cirque est venu : Un presque coup de coeur :heart:. Comme quoi, des fois un scénario simple et à peine quelques pages suffisent. C'est une BD au format original proche de l'album. Visuellement, c'est le color pulse et ca en jette. Le côté cartoon est en phase avec le ton donné au livre : sous des airs de conte enfantin et d'espièglerie qui donnent un aspect farfelu, on se moque des dictatures. Vraiment un très bel album qui ravira petits et grands avec plusieurs niveaux de lecture. J'ai souvent pouffé de rire. Le comique de situation est au rendez vous, les dialogues sont malins et délicieux. Je vous laisse lire la 4ème de couverture sur la BBM pour vous rendre compte du truc :ptdr: Wilfrid Lupano et Stéphane Fert ont encore une fois montré qu'ils étaient des figures indispensables de la BD. Il me FAUT Blanc Autour maintenant, c'est sûr et certain.

♦ Mes lectures en cours et futures ♦

J'avance un petit peu dans Fionavar en LC avec My'. J'aime bien cette histoire mais depuis quelques jours je suis dans une envie de jouer aux Sims et du coup je ne lis pas tant que ça. Et comme la nuit je souhaite dormir, voila quoi il faut faire des choix haha.
Je compte aussi continuer avec Sauveur et Fils et pour le moment je n'ai lu qu'un seul chapitre (voir explication ci dessus XD).
Le nouveau mot de 1 mot des titres est SILENCE et j'en ai 3 en PAL + 2 en WL donc je participerai à coup sûr :)

J'ai aussi récupéré à la bibliothèque :
- Simple de M-A Murail. Le livre fait moins de 200 pages écrit de manière espacée donc je pense le lire vite... même si j'ai déjà un programme de lecture assez chargé. Ca me fera peut être une 2nd lecture pour l'auteur du mois.
- J'ai aussi pris Les rêveries d'un gourmet solitaire de Taniguchi, tant qu'à faire c'est son mois aussi et il est tellement prolifique qu'une 2ème lecture est totalement possible.
- Les 3 premiers tomes du Grand-Mort. Je l'ai pris car le dessinateur est celui de Magasin Général mais en fait je ne sais même pas de quoi ca parle. Je verrai bien :)
- La BD Pinocchio... bah parce qu'elle avait une couverture bleue et que serait parfait pour la nouvelle session BLEUE des bookineurs en couleur qui vient de commencer.
- Même explication pour Là où vont les fourmis.