Synopsis
Livres I-X
Le Xiyou ji est probablement le roman le plus extravagant qui ait jamais été écrit.
Son thème est celui d'un moine qui, au VIIe siècle, partit pour l'Inde (vers le paradis de l'Ouest) chercher les livres qui lui permettraient de retrouver les soutras véritables du Bouddha. Il fit une relation de ce voyage. Les conteurs s'emparèrent du schéma narratif. Le récit - historique et géographique - d'un moine servit de prétexte à l'imaginaire des raconteurs qui ameutèrent et rameutèrent toutes les figures de l'imaginaire de l'âme chinoise, la taoïste et la bouddhiste. Cette structure-cadre permit d'englober fantômes, revenants et monstres, l'intrigue autorisant de rattacher chacun des contes l'un à l'autre.
Au XVIe siècle, le très probable compilateur - Wu Cheng'en - rassembla cette masse de récits pour en faire une seule œuvre. S'il a bien repris la trame romanesque traditionnelle, il l'ourdit sans cesse en la déraisonnant, par nécessité ou par jeu, pour créer une fantasmagorie bouddhique qui laisse toutes les interprétations la pénétrer, mais leur foisonnement même reconduit sans cesse le sens à l'insensé. Ce roman est, au fond, la culture obstinée et assidue du Vide, comme l'indique le nom du personnage principal, un singe, «Conscience de la vacuité du monde».
Le Xiyou ji est probablement le roman le plus extravagant qui ait jamais été écrit.
Son thème est celui d'un moine qui, au VIIe siècle, partit pour l'Inde (vers le paradis de l'Ouest) chercher les livres qui lui permettraient de retrouver les soutras véritables du Bouddha. Il fit une relation de ce voyage. Les conteurs s'emparèrent du schéma narratif. Le récit - historique et géographique - d'un moine servit de prétexte à l'imaginaire des raconteurs qui ameutèrent et rameutèrent toutes les figures de l'imaginaire de l'âme chinoise, la taoïste et la bouddhiste. Cette structure-cadre permit d'englober fantômes, revenants et monstres, l'intrigue autorisant de rattacher chacun des contes l'un à l'autre.
Au XVIe siècle, le très probable compilateur - Wu Cheng'en - rassembla cette masse de récits pour en faire une seule œuvre. S'il a bien repris la trame romanesque traditionnelle, il l'ourdit sans cesse en la déraisonnant, par nécessité ou par jeu, pour créer une fantasmagorie bouddhique qui laisse toutes les interprétations la pénétrer, mais leur foisonnement même reconduit sans cesse le sens à l'insensé. Ce roman est, au fond, la culture obstinée et assidue du Vide, comme l'indique le nom du personnage principal, un singe, «Conscience de la vacuité du monde».
Titre original : Xiyou ji (1991)
Moyenne
17.4
5 votes
TRES BON
1 édition pour ce livre
1991 Editions Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade)
1312 pages
1er mai 1991
ISBN : 9782070112036
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1 chronique de blog
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13 Janvier 2020Une Bulle de fantasy17 / 20Lire la chronique
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1 commentaire
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17 / 20 Le 14 Octobre 2019 à 20:53 Une Bulle de fantasy
Une fresque épique et fantastique prenant place dans l'ère des Tang. Un classique connu de tous les Chinois, relatant l'histoire du Singe-Roi et de son pèlerinage avec le moine bouddhiste Tripitaka, Porcet, Sablet et Baï Long Ma (le cheval-dragon) de la Chine à l'Inde. Ce 1er tome livre les aventures des pèlerins pendant 7 ans. Entre facétie et magie, humour et violence, ce récit est une pépite!