Synopsis
Livres XI-XX. Appendices : Chantefable de la quête des soutras - Le Chapitre IX interpolé - [La Descente aux Enfers de Taizong].
Le Xiyou ji est probablement le roman le plus extravagant qui ait jamais été écrit.
Son thème est celui d'un moine qui, au VIIe siècle, partit pour l'Inde (vers le paradis de l'Ouest) chercher les livres qui lui permettraient de retrouver les soutras véritables du Bouddha. Il fit une relation de ce voyage. Les conteurs s'emparèrent du schéma narratif. Le récit - historique et géographique - d'un moine servit de prétexte à l'imaginaire des raconteurs qui ameutèrent et rameutèrent toutes les figures de l'imaginaire de l'âme chinoise, la taoïste et la bouddhiste. Cette structure-cadre permit d'englober fantômes, revenants et monstres, l'intrigue autorisant de rattacher chacun des contes l'un à l'autre.
Au XVIe siècle, le très probable compilateur - Wu Cheng'en - rassembla cette masse de récits pour en faire une seule œuvre. S'il a bien repris la trame romanesque traditionnelle, il l'ourdit sans cesse en la déraisonnant, par nécessité ou par jeu, pour créer une fantasmagorie bouddhique qui laisse toutes les interprétations la pénétrer, mais leur foisonnement même reconduit sans cesse le sens à l'insensé. Ce roman est, au fond, la culture obstinée et assidue du Vide, comme l'indique le nom du personnage principal, un singe, «Conscience de la vacuité du monde».
Le Xiyou ji est probablement le roman le plus extravagant qui ait jamais été écrit.
Son thème est celui d'un moine qui, au VIIe siècle, partit pour l'Inde (vers le paradis de l'Ouest) chercher les livres qui lui permettraient de retrouver les soutras véritables du Bouddha. Il fit une relation de ce voyage. Les conteurs s'emparèrent du schéma narratif. Le récit - historique et géographique - d'un moine servit de prétexte à l'imaginaire des raconteurs qui ameutèrent et rameutèrent toutes les figures de l'imaginaire de l'âme chinoise, la taoïste et la bouddhiste. Cette structure-cadre permit d'englober fantômes, revenants et monstres, l'intrigue autorisant de rattacher chacun des contes l'un à l'autre.
Au XVIe siècle, le très probable compilateur - Wu Cheng'en - rassembla cette masse de récits pour en faire une seule œuvre. S'il a bien repris la trame romanesque traditionnelle, il l'ourdit sans cesse en la déraisonnant, par nécessité ou par jeu, pour créer une fantasmagorie bouddhique qui laisse toutes les interprétations la pénétrer, mais leur foisonnement même reconduit sans cesse le sens à l'insensé. Ce roman est, au fond, la culture obstinée et assidue du Vide, comme l'indique le nom du personnage principal, un singe, «Conscience de la vacuité du monde».
Titre original : Xiyou ji (1991)
Moyenne
17.8
4 votes
TRES BON
1 édition pour ce livre
1991 Editions Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade)
Traduit par André Lévy
1216 pages
1er mai 1991
ISBN : 9782070112043
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La suite de la célèbre épopée du moine Tripitaka et de ses compagnons Singet, Porcet, Sablet et Baï Long Ma (le cheval-dragon) de la Chine à l'Inde à l'époque des Tang en quête des écritures saintes. J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce 2e tome qui amenait à aborder des épisodes moins connus de l'épopée pas forcément adaptés pour le grand public. Petite émotion au moment de refermer le livre.