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Si le mot "pasteurisé" est connu de tout le monde, bien peu connaissent la vie et la personnalité de Pasteur (1822-1895), l'immensité et la diversité de ses travaux ils ont exercé une formidable influence sur l'hygiène, l'alimentation, la et pour tout dire sur le bien-être de l'humanité. Ils ont renouvelé la médecine et la chirurgie. Bénéficiant de la correspondance fort peu exploitée de Pasteur, archives familiales, de souvenirs inédits, son arrière-petit-neveu Maurice Vallery-Radot a fait revivre tel qu'il était dans sa famille, au laboratoire, dans la cité, ce fils d'un tanneur franc-comtois, ce normalien qui, à trente-deux ans, était doyen de la faculté des Sciences de Lille, et à trente-cinq ans directeur des Etudes scientifiques à l'Ecole normale supérieure. Pionnier de la cristallographie, découvreur du monde microbien comme agent de maladies humaines et animales, il transforme par ses recherches des industries entières (brasserie, sériciculture, vinaigrerie, industrie laitière, élevage des volailles) et, pour tout dire, l'agro-alimentaire. Il trouve le vaccin contre le charbon, maladie mortelle des ovins et des équidés. Sa découverte de micro-organismes (comme les staphylocoques et les streptocoques) et de leur rôle dans les maladies infectieuses est une révolution. Grâce à lui, l'asepsie et l'antisepsie deviennent une évidente nécessité. C'est un formidable gain de la vie sur la mort. L'invention du vaccin contre la rage, expérimenté pour la première fois en 1886, sera l'apothéose d'une oeuvre phénoménale aux prolongements sans fin. Ce savant révolutionnaire fougueux, impulsif, sans modestie mais sans orgueil, l'auteur le montre aussi dans ses rapports avec l'argent, avec le pouvoir (Napoléon III, la Illème République), avec la foi.