Sa majesté des mouchesWilliam Golding1956

Les Robinsonnades ne sont déjà pas ma tasse de thé, donc ce livre partait avec un désavantage qui s’est confirmé : atmosphère lourde et poisseuse, ambiance malsaine entre les enfants dès le départ (qui rend l’escalade de violence totalement prévisible), style sec et et froid, descriptions assommantes de la jungle, ont eu raison de moi. J'ai trouvé l’ensemble étouffant et fut soulagée d'en finir !

Heureuse d'avoir découvert ce classique de la littérature anglaise mais ce ne fut pas sans mal ! Je me suis parfois forcée à avancer tant l'écriture m'a dérangé, je n'avais aucune attache aux personnages, je n'étais pas investie... J'ai surtout regretté le fait que nous n'ayons aucune contextualisation sur l'arrivée des enfants sur l'île. Et la fin est expédiée !

J’ai eu du mal à finir cette lecture tant la mise en place est longue. Les éléments « intéressants » arrivants après les trois quarts du livre. La fin, que l’on m’avait survendue, ne valait pas autant d’attente. Je comprends quand même la réputation de l’ouvrage qui est pour moi plus intéressant à analyser qu’a lire.

Malgré une construction un peu brouillonne et un style manquant de fluidité, ce livre reste quand même intéressant pour la critique sociale et la réflexion sur la nature humaine, l'organisation en société et le pouvoir.

Encore une lecture que je suis contente d'avoir faite pour le côté "culture générale" mais le texte/la plume ne m'ont pas passionnée. L'intérêt réside plus dans la tension qui monte lentement que dans les événements répétitifs et sans surprises et l'image de la nature humaine n'est pas non plus très folichonne. L'ambiance m'a évoqué 'La guerre des boutons' mixé à 'Lost' mais je m'attendais à mieux