Bonjour,
Je ne suis plus venue depuis très longtemps... il est donc grand temps que je me mette à jour!
Ca fait donc quelques livres en une seule fois =D je suis désolée...
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1re ligne / 2e rang - Afrique : l’action se passe tout ou en partie en Afrique
Ma sœur, serial killeuse d’Oyinkan Braithwaite=> l’action se passe à Lagos, au Nigéria
Avis : Un thriller psychologique qui n’en a pas l’air a priori, pourtant il est tout à fait bluffant! A travers des chapitres très courts qui lui donnent un bon rythme, et un découpage chronologique aléatoire de l’action qui entretient le suspense, l’auteure offre une histoire d’amour entre sœurs dans une ambiance africaine légère, montrant ainsi la portée des choix que l’on pose, jusqu’à l’inimaginable.
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1re ligne / 4e rang - Anglophone : l’auteur/auteure est anglophone
Canicule de Jane HarperAvis : Un thriller pas haletant, mais oppressant comme son titre : un air étouffant qui rend hommes et bêtes fous, et provoque un crime familial qui fait remonter un autre drame du passé. Les deux s’entremêlent habilement dans cette ambiance atrocement desséchée, où même l’éternel bleu du ciel est insupportable. Pas un coup de cœur, mais une plume vraiment intéressante que j’ai pris plaisir à découvrir.
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1re ligne / 6e rang - Arme : Sur la couverture, il y a une arme
La fille au revolver d’Amy StewartAvis : Un polar historique déroutant qui ne répond pas aux codes habituels du genre: on se croirait plutôt dans un cosy mystery à l’ancienne, dans une Amérique encore très puritaine mais en pleine évolution industrielle et humaine, de façon irréversible. L’ambiance est rendue avec grande justesse ; on se laisse prendre par l’histoire, peu excitante mais très réaliste, tour à tour touchante ou émouvante.
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2e ligne / 2e rang - Autrice : l’auteur est une femme
Resurrection Bay d’Emma ViskicAvis : Un policier qui aurait pu être décevant, car l’auteure nous emmène dans un roman façon film d’action plein de rebondissements et d’hémoglobine, mais l’intrigue est pauvre et sans réel intérêt. En revanche, les personnages sont très attachants et les interactions entre eux sont extraordinairement exploitées, c’est un roman très humain, avec un grand bravo pour l’approche de la surdité de Caleb!
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3e ligne / 2e rang - Epais : le roman fait au moins 500 pages
Brasier noir de Greg Iles=> ce livre fait 1189 pages :O
Avis : Un Policier époustouflant, qui tient son titre de "brique" sans faillir, car il est aussi long que dense. Les personnages font vibrer le lecteur sans relâche, dans une action qui va crescendo, avec en parallèle une plongée dans un passé sudiste marqué par un racisme ancestral et extrêmement violent – âmes sensibles s’abstenir! C’est un véritable coup de poing, au message profondément humaniste.
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3e ligne / 5e rang - Huis clos : l’intrigue se passe tout ou en partie dans un huis clos
L’illusion de Maxime Chattam=> l’action se passe dans une station de sports d’hiver (en été), très difficile d’accès – quand on y va, on y reste jusqu’à la fin du contrat
Avis : Mon premier Chattam, et c’est une relative déception. L’écriture est agréable et parfaitement maîtrisée, usant d’un bon niveau de langage et de ces techniques efficaces qui font les page-turners… mais c’est trop long, je me suis ennuyée! L’intrigue se perd dans l’invraisemblable, délire d’un protagoniste que je n’ai pas réussi à trouver attachant, pour un final qui ne convainc pas. Dommage!
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3e ligne / 6e rang - Humour : le roman a une tonalité humoristique
Téléski qui croyait prendre de Florian Dennisson=> pour moi la tentavie d'humour est complètement ratée, mais d'autres semblent avoir apprécié cet aspect...
Avis : Un titre accrocheur, pour une enquête sans grande surprise mais qui se tient. Mais alors, la plume de l’auteur est lamentable: entre jolies phrases bourrées d’argot, de figures de style inintéressantes et de clichés sur les Belges ou sur la SNCF, c’est lourd, façon premier de classe qui aurait fait sa rédaction dans un style populo-pédant… et au final c’est aussi lassant que désagréable à lire.
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5e ligne / 3e rang - One-shot : le roman est un one-shot
Une seconde de trop de Linda Green Avis : Quand la disparition d’une jeune enfant, évènement horrible, ne provoque pas de cauchemar (malgré les promesses du 4e de couverture) mais amène à se questionner sur notre propre parentalité. L’écriture est inégale, confuse au début, parfois intense, puis se perd dans des longueurs décevantes, avant un retournement de situation qui vient trop tard. Je reste perplexe, avec un sentiment d’inachevé.
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5e ligne / 6e rang - Prix : le roman a reçu au moins un prix
Surface d’Olivier Norek=> ce livre a reçu les prix suivants (selon Amazon): Prix Maison de la presse ; Prix Relay ; Prix Babelio-Polar ; Prix de l'Embouchure ; Prix Sang d'Encre des lycéens
Avis : Un très bon Policier, qui commence presque trop tranquillement à l’image d’une certaine campagne, mais donne ensuite toute la mesure d’une enquête menée tambour battant et toujours intelligemment. Plus encore : l’approche profondément humaine des personnages les rend particulièrement attachants et crédibles, à travers une écriture au scalpel non dénuée d’émotion. Un énorme coup de cœur !
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6e ligne / 2e rang - Saga : le roman fait partie d’une saga / d’une série de romans policiers
Hamish Macbeth, tome 1 : Qui prend la mouche de M.C. BeatonAvis : Adorable cosy mystery, pour moi le tout premier avant même Agatha Raisin, pourquoi faire les choses dans l’ordre? J’ai savouré ce premier opus où l’enquête a bien moins d’importance que l’étude du microcosme humain que représentent les participants à ce stage de pêche à la mouche dans les Highlands, sous l’œil acéré d’un policier apparemment peu zélé mais tellement plein de bon sens et d’humanité!
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6e ligne / 5e rang - Thriller : le roman appartient au sous genre du thriller
Du bruit dans la nuit de Linwood BarclayAvis : Thriller psychologique intense et surprenant, avec une intrigue qui va crescendo. Véritable page-turner, grâce à une analyse ciselée des relations entre les personnages et une écriture rythmée, il nous surprend quand on croit avoir compris, nous retourne quand on pense pouvoir souffler. L’auteur mène le lecteur par le bout du nez, du début à la fin, pour notre plus grand plaisir!
Ma progression oxo :
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