[ILLIMITÉ] Challenge Tous ensemble pour lire

J'ai terminé cette lecture :
Un très bon roman d'anticipation, d'autant plus glaçant à lire aujourd'hui que ça y est, nous avons lâché des intelligences artificielles dans la nature (et certains commencent à se rendre compte que c'était une mauvaise idée, même si l'écrasante majorité des gens n'en ont pas et ne veulent pas en avoir conscience) ... Cela rend vraiment ce récit plus "vraisemblable" encore, et ce n'est clairement pas une perspective très réjouissante. Car même s'il y a une pointe d'utopie, même si l'auteur montre que l'être humain est capable de grandes choses (quand il est acculé, qu'il risque l'extinction et qu'il ne peut plus le nier) ... il montre aussi à quel point les plus mauvais travers de la nature humaine sont toujours prêts à ressurgir, à refaire surface dès que la survie n'est plus menacée. J'aime beaucoup le sens de la nuance et de la mesure dans ce roman, j'aimerai bien lire les autres romans qui vont avec !

Je m'inscris désormais pour la consigne 110 - Le titre est écrit en Noir avec Le Garçon & la ville qui ne souriait plus de David Bry (cette couverture) !

Alors j'ai énormément aimé ce livre. Je n'étais pas convaincue par le résumé et la couverture il faut le dire mais lui laisser sa chance à été une excellente idée. Tout d'abord le coté très logique des choses toujours bien expliqué était bien fait car pas trop compliqué pour les non scientifiques. Les perso ont été bien travaillé et même si l'attachement a mit du temps à venir il est venu et est resté jusqu'à la fin.
  Le personnage de Stratt est incroyable froide ect mais impossible à détester.. L'espèce extraterrestre de Rocky est incroyablement bien travaillé dans la logique ect... La fin très satisfaisante, heureuse sans non plus être dans l'abus, une touche d'espoir en montrant les sacrifices que parfois il faut être prêt à faire.
  Le bémol que j'ai eu ça a été quand le narrateur (perso principal) brise le 4eme mur à des moments de manière trop brusque ça me sortais du livre. En conclusion je mets un bon 18 sur 20 à ce livre!! Excellente découverte!

Je passe maintenant à la consigne 35- Auteur masculin avec Le chat qui parlait malgré lui de Claude Roy!

J'ai terminé cette lecture :
Je suis une nouvelle fois tombée raide amoureuse de cette drôle de famille, toute cabossée, de cette flopée de cousins portée à bout de bras par leur ainée à tous ... Il y a dans ce roman des moments absolument cocasses (Désirée, ou comment se débarrasser de son copain en lui lançant un cochon nain de compagnie aux trousses), mais aussi et surtout des moments de grande émotion (la chanson de la "fête des mères" me tire des larmes à chaque fois). Il y a beaucoup de douceur et de tendresse, mais aussi tellement de colère et de tristesse. Il y a la vie dans tout ce qu'elle a de plus beau et de plus moche, et c'est merveilleusement bien écrit, admirablement bien décrit. J'ai déjà envie de retourner aux Feuillantines, alors que je viens tout juste de quitter cette petite bande d'enfants perdus.

Je m'inscris désormais pour la consigne 279 - Le nom de l’auteur se termine par M - N - P - W - Y ou Z avec Et quelquefois j'ai comme une grande idée de Ken Kesey !

L'idée est originale et bien amenée dans le livre. Le résumé de la quatrième de couverture est fidèle à l'histoire, on a ce pourquoi on a prit le livre.  Il est sympathique et pas prise de tête, mais il y a une forte redondance, "un plan, des imprévu mais ils s'en sortent" c'est un peu le résumé de tout le livre. ce qui fait qu'on devine la fin bien avant. Les personnages sont sympa avec chacun leur défauts. Un peu dans le caricatural mais ça passe juste on ne s'y attache pas tant que ça. 
En gros lecture sans prise de tête et facile, pas marquante mais parfaite à lire entre deux grosses œuvres.

Je m'inscris ensuite pour la consigne 90 - Une ou plusieurs lettre.s accentué.es dans le titre (pour les sagas : titre du tome) avec Au prochain arrêt d'Hiro Arikawa

J'ai terminé cette lecture :
Un livre indiscutablement grandiose. Et complexe, indéniablement. Sans nul doute trop complexe pour être lu et véritablement apprécié quand on est malade. J'avais beau me régaler à chaque page, à chaque paragraphe de cette fresque familiale et sociale pleine de panache et de lyrisme, j'ai eu du mal à savourer pleinement ma lecture : j'avais un peu de mal à m'accrocher, à suivre le rythme, la cadence. Changements intempestifs de points de vue et de narrateurs, descriptions sublimes mais inopinées, introspections délirantes au possible : c'est un roman qui se mérite, qui n'autorise aucune passivité, qui ne tolère aucune oisiveté de la part de son lecteur. J'ai aimé comment sont dépeints et décryptés les comportements humains, tant individuels que collectifs, j'ai aimé l'ironie un peu grinçante avec laquelle l'auteur évoque les travers de la nature humaine, la jalousie, la vengeance, mais aussi l'entêtement, l'orgueil, sans oublier, bien sûr, la peur, les peurs ... C'est vraiment un ouvrage grandiose, que j'ai très envie de relire dans de meilleures conditions, car je suis sûre et certaine d'être passée à côté d'une bonne partie de sa richesse, de sa profondeur, de sa beauté également.

Je m'inscris désormais pour la consigne 271 - Le titre se termine par la lettre A - L - O - Q ou X avec La brume l'emportera de Stéphane Arnier !