[Suivi lecture] domi_troizarsouilles

 
  • domi_troizarsouilles

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    #11 10 Février 2021 09:31:49

    Loulette a écrit

    Coucou Dominique!
    très contente de te voir (et lire) sur ton suivi! J'aime beaucoup comme tu écris (je te l'ai dit dans un challenge) alors c'est avec plaisir que je croiserai tes avis avec les miens (si tu veux: mon suivi) , puisque nos "amours" de lecture sont très communs, il me semble!
    A très vite!!


    Merci beaucoup!
    Ca me touche vraiment, car en plus j'aime beaucoup écrire! Ces avis-commentaires des livres lus, j'aime bien le faire et il paraît que c'est important pour les auteurs (d'ailleurs, il faudrait que je pense à les mettre aussi, systématiquement, sur les différentes plateformes de vente...), mais en plus ça m'encourage à reprendre, un jour peut-être, mes propres écrits...

    Grominou a écrit

    Ah tiens c'est rigolo, nous avons aussi au Québec une région nommée Cantons de l'Est! :lol:


    Oh c'est vrai? =D mais bon, je suppose qu'on n'y parle pas allemand... :ptdr: (enfin, après tout, pourquoi pas? il y a bien des poches plus ou moins francophones aux États-Unis par exemple...)




    Et voici enfin les avis de mes deux dernières lectures, terminées presque coup sur coup.
    Je ne sais plus trop si je l'ai dit: j'ai pris l'habitude de lire deux livres en même temps, l'un en format papier pour quand je peux m'installer tranquille à la maison, l'autre en ebook (j'ai reçu ma toute nouvelle Kindle avant-hier! :pompom: ) pour toutes les autres occasions: dans le tram, le soir dans mon lit, en cuisinant, etc. Bien sûr, c'est un découpage "théorique": je peux emporter un livre papier dans les transports en commun, certes ce n'est pas confortable mais je l'ai fait pendant des années, avant l'apparition des liseuses, ce n'est pas un problème; et bien sûr, je peux aussi m'installer confortablement avec une liseuse...

    Voici donc:

    Un employé modèle de Paul Cleave - Policier - lu sur ma Kindle

    <image>

    Synopsis sur LA: Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au département de police. Ce qui lui permet d’être au fait des enquêtes criminelles de la ville. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un sérial-killer sanguinaire accusé d’avoir tué ces dernières semaines sept femmes dans des conditions atroces. Même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu’une de ces femmes n’a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu’il est le Boucher de Christchurch.
    Contrarié par ce coup du sort, Joe décide de mener sa propre enquête, afin de punir lui-même le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres. Ayant accès à toutes les données de la police, il va d’abord se concentrer sur cette « septième victime » pour tenter de connaître le mobile du tueur. Il lui faudra ensuite savoir comment l’homme qu’il cherche a pu avoir connaissance de son mode opératoire dans les moindres détails, au point de leurrer les forces de l’ordre. Se mettre dans la peau du tueur, en quelque sorte : ça, il connaît!


    Mon avis: 16/20
    Petite précision d'abord: j'ai choisi ce livre, qui ne faisait pas partie de ma PAL, parce qu'il correspondait à plusieurs de mes challenges, et notamment deux d'entre eux qui encouragent les lecteurs à "voyager". Le thème du mois de février étant la Nouvelle-Zélande pour l'un des deux, c'était l'occasion de découvrir un auteur de ce pays, que je n'avais encore jamais visité du point de vue littéraire! Par ailleurs, on sait que les Policiers restent l'un de mes genres de prédilection... et puis, il semble que Paul Cleave est prolifique, en tout cas ses livres sont régulièrement mis en avant dans la librairie de mon quartier, c'était presque difficile de le manquer! ;)

    La claque qu’est ce roman ! Ce n’est pas un grand mystère de dévoiler qu’il s’agit, en quelque sorte, d’une enquête menée par un serial killer, toutes les plateformes traitant de livres d’une façon ou d’une autre le disent. Certaines soulignent même la grande originalité que cela constitue, et le fait que c’est traité avec pas mal d’humour, forcément noir. Et tout cela est très vrai. Mais c’est aussi sordide et terriblement malsain, sans qu’on puisse s’en détacher pour autant.

    Dans la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande, écrasée de chaleur cet été-là, une série de meurtres atroces ont été commis, attribués à un serial killer. Au commissariat, les policiers se cassent les dents sur cette affaire ; ce commissariat où travaillent notamment Joe et Sally au service technique-nettoyage. Joe est handicapé mental et a été engagé à ce titre pour le nettoyage journalier, tâche qui est répétée chaque nuit par une société de nettoyage professionnelle ; Sally quant à elle, qui culpabilise encore et toujours de la mort accidentelle de son jeune frère qui était « comme Joe », veut à tout prix aider ce dernier, mais elle ne sait pas trop comment et se montre généralement assez gauche. Elle ne sait pas que Joe est bien autre chose que l’attardé mental que tout le monde voit… On a ainsi une alternance de 3-4 chapitres avec Joe à la 1re personne du singulier, entrecoupés chaque fois d’un seul chapitre avec Sally vue par un narrateur extérieur.

    Lorsqu’un nouveau meurtre est attribué au « Boucher de Christchurch », alors qu’il sait (et pour cause !) que ce n’est pas le cas, il décide de mener l’enquête de son côté, en s’aidant de tous les documents de la police auxquels il a accès sans le moindre souci, car absolument personne ne se méfie de lui.
    Mais évidemment, sa petite enquête ne se déroule pas exactement comme prévu... On a droit à quelques énormes retournements de situation, et tout au long du livre, l’auteur mène réellement ses lecteurs par le bout du nez. Au début (et même jusqu’assez loin), on ressent presque une certaine sympathie pour Joe – la dénonciation du regard qu’on peut avoir sur le handicap est tellement, malheureusement vraie ! - , même quand il tue en direct une énième jeune femme ; on compatit quand on le voit avec sa mère extrêmement castratrice, le rôle est même surjoué c’est presque du théâtre tellement les dialogues avec cette mère sont (sur)réalistes, exagérés mais plausibles tout à la fois. Mais peu à peu on glisse dans quelque chose de bien plus glauque, sans que ce soit jamais hyper-sanglant. Certes, il y a plusieurs scènes où l’hémoglobine coule, mais ça semble presque accessoire à côté de l’aspect psychologique des choses, le ressenti de Joe, ce qu’il perçoit de son entourage, ses délires. D’une page à l’autre on ne sait plus trop bien si c’est un génie maléfique, un vrai handicapé qui ne sait pas bien ce qu’il fait mais qui fait le mal quand même, ou un psychopathe fou furieux mais malheureusement intelligent… et l’auteur ne cesse de jouer avec ça, sans jamais vraiment donner la clé, pas même à la fin !

    Outre cet aspect psychologique assez dur (peut-être pas sur le coup, mais on ne cesse d’y repenser ensuite !), l’auteur utilise aussi les cassures de rythme pour mieux manipuler ses lecteurs. En effet, par moments Joe décrit ses actions une par une, jusque dans les plus petits détails de la vie courante, c’est un peu lent on est à la limite de s’ennuyer… puis tout à coup tout s’accélère et on le suit en s’essoufflant, ensuite ça redevient normal, et on a à peine eu le temps de reprendre nos esprits que le rythme repart de plus belle ; on dirait le tempo d’un accordéon fou !

    Ajoutons à tout cela que c’est écrit à coup de phrases généralement assez courtes, aussi descriptives que visuelles, la scène finale est même un monument du genre, on a l’impression d’assister à une séquence au ralenti d’un bon film ! Ainsi, le tout laisse ainsi l’impression qu’on a lu un vraiment bon livre, mais on ne peut se départir du sentiment qu’il est, aussi, extrêmement dérangeant.





    Pour terminer ce papier du jour, un livre dans un genre complètement différent:

    Ordo d'Anthony Combrexelle - Fantastique - lu en version papier Grand Format

    <image>

    Synopsis sur LA: Le pouvoir est dans le sang.
    New York, de nos jours.
    Dans l'ombre, les cinq familles de l'Ordo Magicae utilisent l'Obscur, une magie issue d'un monde démoniaque, pour étendre leur influence et diriger leurs affaires en ville.

    Elles sont liées par le sang d'un même ancêtre, Ambrose Donosius, 356 ans et toujours vivant... jusqu'à aujourd'hui : le patriarche de cette " mafia de la magie noire " est tué lors d'un attentat surnaturel en plein Manhattan.

    Cinq jeunes gens, fils et filles des dirigeants des cinq familles, sans perspective d'avenir face à des parents immortels, voient dans l'événement l'occasion de planifier un casse. Le cambriolage magique du siècle. Ils ont moins d'une semaine avant l'inhumation pour se préparer à infiltrer la Loge, le sanctuaire privé d'Ambrose. Leur objectif : voler la couronne d'un roi légendaire leur permettant de réaliser leurs vœux les plus secrets. De quoi devenir rois à la place des rois et, enfin, régner sur l'Ordo.


    Mon avis: 15/20 ... ce qui reste bon
    Celui-ci a été un choix de dernière minute, lorsque des co-lectrices d'un challenge en ont parlé car elles le lisaient en lecture commune. Tout à coup intéressée, à un moment où ma "liste à lire" du mois est encore un peu floue, je m'y suis greffée. Puis, comme le je voulais absolument en version papier, il a fallu attendre la livraison, mais ensuite je l'ai lu presque d'une traite!

    Ordo, c’est l’Ordo Magicae, une famille de magiciens divisés en 5 grandes branches, dont l’ancêtre commun a autrefois pactisé avec le maître des Enfers, les faisant ainsi tous spécialistes en magie noire. Lorsque cet ancêtre commun, théoriquement immortel, est tué lors d’un attentat magique, c’est l’occasion pour les cinq héritiers des différentes familles, jeunes gens sans promesse d’avenir car confinés dans des rôles subalternes par leurs parents eux aussi immortels, de tenter un gros coup pour prendre leur émancipation, en tentant de pactiser à leur tour avec le Démon. Mais évidemment, la magie noire est pleine de surprises, de rebondissements et de noirceur pour qui la prend à la légère…

    L’histoire était attirante dès le début ! C’est que, pour moi qui suis encore très novice dans la littérature SFFF, la magie noire est un sujet autour duquel j’ai encore très peu lu, en tout cas pas à ce niveau – c’est-à-dire : où les protagonistes sont ancrés dans cette magie, et ne sont pas les bons sorciers qui doivent se battre contre de méchants mages noirs, comme on trouve beaucoup plus souvent. Ainsi, ce livre s’annonçait savoureux, et le pari est réussi : il mêle de façon tout à fait convaincante des images issues de l’inconscient collectif, des trouvailles bien imaginées sur ce monde de l’Infra, mais aussi des scènes d’une grande normalité (et souvent touchantes) qu’on aurait dans une vie quotidienne sans histoire – ce qui confère, de plus, une vraie « humanité » à tous ces mages noirs, quel que soit leur rôle.

    La multiplicité des personnages est déroutante durant au moins la première moitié du livre. Heureusement, chaque « acte » (le livre étant divisé en 4 actes + prologue et épilogues) s’ouvre par une double page explicative sur les différentes familles et/ou sur le monde de la magie noire, dont un arbre généalogique qui reprend les personnages principaux, arbre qui est absolument indispensable à la bonne compréhension des choses tout au long de la lecture – et pour cela, je suis bien contente d’avoir lu en version GF, car ça aurait été plus compliqué sur liseuse ! En effet, à part Matthew le mauvais garçon même dans la vie normale, et Lorna avec sa chaise roulante, qui sont très vite reconnaissables dans la bande, j’ai eu plus de mal avec Tyler que je ne parvenais pas à classer dans la bonne génération, et plus encore avec Theresa et Hazel, que je n’ai jamais tout à fait bien distinguées l’une de l’autre jusqu’à la fin – ce qui est en soi un tour de force de l’auteur, à se demander si ce n’est pas un peu voulu… En outre, ces différents personnages suscitent peu à peu des sentiments réels chez le lecteur : si Matthew m’énervait particulièrement, parfois, j’ai eu un coup de cœur pour le duo Theresa - Hazel.

    L’écriture est fluide, pour une intrigue assez linéaire. Il y a par exemple très peu de flashes back, et si on a bon nombre de rebondissements qui donnent du rythme à l’action, aucun ne m’a paru un véritable retournement de situation qui laisserait le lecteur pantois – pas même à la fin, mais je ne sais pas très bien si c’est parce que les choses étaient suffisamment amenées pour ne pas trop surprendre… ou si c’est parce que (j’avoue !) j’ai eu la tentation de lire les quelques pages de la fin alors que je n’en étais qu’à la moitié de l’histoire, et du coup ça a faussé les choses… Le tout est donc bien rythmé, on ne s’ennuie jamais, même au moment de la (longue) mise en place des bases du récit, où on se croirait plutôt comme les voyeurs d’une grande famille mafieuse, avant de passer à une action plus vive sans être jamais tout à fait endiablée (sans mauvais jeu de mots !).

    En bref, ce n’est pas tout à fait un coup de cœur, il manque ce « petit quelque chose » (mais je ne pourrais dire quoi) pour que ce soit le cas, mais c’était un agréable moment de lecture, divertissante et originale.

  • domi_troizarsouilles

    Enfileur de mots

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    #12 12 Février 2021 14:58:00

    Bonjour à tous,

    Et voici une nouvelle lecture terminée hier, dont j'ai déjà posté l'avis ici ou là:

    Un palais d'épines et de roses (tome 1) de Sarah J. Maas - Fantasy & Romance - lu dans le cadre de l'abonnement Kindle

    <image>

    Mon avis: 16/20

    Livre choisi par curiosité, car il est à la base d’un (très chouette) challenge auquel je participe actuellement. Comme je ne connaissais pas du tout, c’était évident que je voulais le découvrir tôt ou tard, et voilà ! On a là une réécriture du conte de La Belle et la Bête – dont je n’ai jamais vu que les versions Disney cela dit, que ce soit le bon vieux dessin animé, ou le film avec la très belle Emma Watson ;) - , mais ici on se trouve dans un monde beaucoup plus sombre, plus sanglant aussi, dans un univers très marqué Fantasy et Young adult.

    C’est d’ailleurs là le seul reproche que je puisse faire à ce livre, et c’est vraiment personnel : il s’adresse indéniablement à un public relativement jeune, ce que je ne suis plus… Par exemple, l’univers est bien posé, assez riche, et avec plein de facettes que l’on devine encore à découvrir à travers les tomes suivants… mais il est aussi très manichéen : d’un côté le monde des humains, toujours présenté comme assez terne même quand on est en plein luxe ; d’un autre côté le monde fabuleux des Grands Fae, même s’il va mal au moment de l’histoire… Ce monde est lui-même divisé entre, d’une part, la Cour de Talim qui résiste vaille que vaille ; et tous les méchants, contraints ou forcés, de l’autre côté. A part peut-être le personnage de Rhysand, qui aurait gagné à être beaucoup plus développé dès maintenant, il n’y a pas vraiment de demi-teinte. Cette vision un peu simpliste d’un univers donne un vague sentiment d’inabouti, ça manque de consistance.

    Par ailleurs, je n’ai pas réussi à vraiment m’attacher aux personnages. Elle est pauvre et rebelle, il est beau (malgré son masque) et puissant (malgré sa magie bridée), ok : on est vraiment dans le conte de fées, avec de jeunes héros (malgré l’immortalité des Fae, l’auteure insiste bien ici ou là pour dire qu’ils paraissent tout au plus avoir 30 ans…), qui sont assez fouillés certes, mais qui manquent cruellement de maturité malgré toutes les épreuves qu’ils ont traversées. Feyre par exemple apparaît comme une ado un peu capricieuse et têtue, qui évolue quelque peu dans la souffrance, mais qui ne prend jamais des décisions très sensées… Pour citer l’exemple qui m’a fait le plus tiquer (attention c’est aussi un spoil) : tout au long du livre, Feyre souffre clairement de son illettrisme, mais quand Talim lui propose de lui apprendre à lire, elle refuse par pure fierté ! j’ai trouvé ça tellement décevant et puéril… Et pour terminer dans le registre de ce qui m’a moins plu, j’avoue : dans la mesure où c’est une romance, j’aurais aimé que les passages "chauds" le soient encore davantage! ;) Bien sûr, je ne veux pas forcément virer dans un érotisme inutile, mais … on a beaucoup de sang et de cadavres dans ce livre… et tellement peu de sexe au final ! or, l'amour charnel est-il tellement plus indicible que la mort ? ou est-ce peut-être simplement une pudeur toute américaine de l’auteure ?...

    À part ça, j’ai vraiment beaucoup aimé l’histoire. La mise en place est parfois un peu lente, mais elle est indispensable et suffisamment enchanteresse pour que le lecteur ne décroche pas. De plus, quand on garde à l’esprit qu’il s’agit d’une réécriture de la Belle et la Bête, on sait que l’action n’arrive pas dès le début, donc on prend patience… Et en effet, peu à peu les choses s’emballent, pour un final qui s’éloigne alors nettement d’une fin de conte classique, pour plonger dans une Fantasy assez attendue mais néanmoins palpitante. De façon générale, c’est bien mené, avec pas mal de rebondissements qui entretiennent l’attention. Je suis aussi assez impressionnée par une certaine fidélité au conte original : les univers ont beau être bien différents, l’auteure a réussi ce petit tour de force d’en garder les principales étapes d’une façon ou d’une autre, avec des trésors d’imagination qui ne les en laissent pas moins reconnaissables. Je dis bravo ! En outre, l’écriture vive et addictive fait que, peu à peu, une fois le décor bien posé, on ne peut plus lâcher, et on tourne les pages avec une impatience grandissante. D’ailleurs, j’ai déjà pris le tome suivant dans mon abonnement Kindle… ;)
  • GOUPILPM

    Lecteur professionnel

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    #13 13 Février 2021 17:27:42

    Un abonné de plus au suivi !
  • domi_troizarsouilles

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    #14 17 Février 2021 22:17:06

    Coucou tout le monde, et notamment mes nouveaux abonnés! ;)

    J'ai pris un peu de retard dans la mise à jour de mon suivi, alors que depuis le dernier billet j'ai terminé 4 livres, dont 2 ont déjà un avis et tout et tout...
    Voici donc ces deux premiers, et pour les deux suivants, je dois encore rédiger, ça suivra dans les prochains jours...

    On commence par Le mari de la harpiste de Laurent Bénégui, un petit (par la taille) roman de littérature contemporaine, mais un grand coup de coeur! Quand on sait que j'avais choisi ce livre au hasard, car plusieurs des challenges auxquels je participe ont parmi leurs consignes "un objet en bois sur la couverture" ou "un instrument de musique sur la couverture" - autant faire deux en un! J'avais d'abord pensé violon, mais les résultats trouvés ne m'ont pas convaincue; j'ai -bien sûr!!- aussi essayé clarinette, mais sans plus de succès... alors sur une subite inspiration, j'ai tapé "harpe", et voilà!
    18/20

    <image>

    Mon avis :

    Un petit livre (160 pages à peine) à mi-chemin entre le roman et la nouvelle, pour une tranche de vie d’un homme qui raconte sa rencontre avec une jeune harpiste professionnelle, et leur vie de famille qui se construit petit à petit dans l’ombre de ses 6 harpes, dont la majestueuse, capricieuse et omniprésente harpe classique à 47 cordes, qui prend une place énorme (au sens propre comme au sens figuré) dans la vie de la jeune femme et dès lors de ses proches ; cette harpe qui est souvent comparée comme un membre à part entière de la famille, qui pose ses propres exigences, très précises et incontournables, jusque dans le choix d’un appartement ou d’une voiture !

    Vu le format de ce roman, tout va très vite, c’est parfois presque un tourbillon, et pourtant on n’a jamais trop l’impression de se faire distancer, car l’auteur veille à bien « montrer » les choses, par exemple dans des dialogues percutants ou des phrases que l’on peut retenir comme citations çà et là. Et cela est toujours exprimé avec un certain humour, certes pas tonitruant à éclater de rire, mais on sourit, et largement, à plus d’une reprise ! Il y a même certains rebondissements, dont un très surprenant qui prend vraiment aux tripes. Tout cela est porté par une écriture assez classique mais virevoltante, on croirait entendre l’auteur nous raconter son histoire au coin du feu, avec souvent des accents poétiques pleins de tendresse.

    Mais le plus beau dans l’histoire, pour moi, c’est que par-dessus l’écriture ou l’histoire même, on a là une véritable ode à la musique en général et à la harpe, cet instrument assez rare et tellement méconnu, en particulier. La musicienne en moi (même si je jouais d’un instrument bien moins encombrant, j’aurais fait partie de ceux qui arrivent les premiers au foyer du théâtre après le concert ! ;) ) ne peut que résonner à tout ce qui est narré là, toujours avec une grande justesse, et de s’en trouver extrêmement touchée car, même sans avoir jamais été professionnelle, ça ravive des tas de souvenirs et d’images de jours infiniment heureux !





    Le deuxième livre de ce soir est tout à fait différent! J'ai complètement oublié comment je suis tombée dessus, probablement aussi une recherche sur une quelconque base pour un challenge, mais franchement, je ne sais plus.. Et pour le coup, la surprise était un peu moins à la hauteur...
    14/20

    => Un voyage européen, tome 1: Meurtre (et baklava) de Blake Pierce

    <image>

    Mon avis :

    Un cosy mystery d’un auteur apparemment très prolifique ? Je prends !... et je suis plutôt déçue ! Autant le dire tout de suite : l’enquête même ne représente qu’une infime partie du livre, et absolument aucun intérêt. Une certaine ambiance tendue avait bien été créé, mais le meurtre (qui paraît d’abord, et pendant pas mal de pages, comme une mort naturelle) ne survient qu’à 45% de la lecture, c’est vraiment très, très tard. Et il est résolu de façon tout à fait alambiquée : on est dans la tête de London, la protagoniste principale de toute l’histoire, mais elle a l’air de se laisser porter par les événements plus que tout autre chose, et paf tout à coup la solution lui vient comme un lapin sort du chapeau d’un magicien ! Certes, il y a eu quelques éléments dispersés çà et là dans les pages précédentes, mais ils sont à peine exploités, au profit des nœuds que London se fait dans le cerveau… et c’est lassant autant que c’est peu crédible !

    Dommage car, par ailleurs, ce livre est imprégné de la passion et/ou la grande connaissance (et/ou très bonne documentation) que l’auteur a des villes de Budapest et de Györ en Hongrie. On s’y croirait vraiment, on aimerait se perdre avec lui dans les rues de ces deux villes qui ont l’air tout à coup magnifiques ! Le pire (si l’on peut dire), c’est que j’ai été dans ces deux villes autrefois, c’est-à-dire il y a à peu près 25 ans… et à l’époque c’était pour le boulot, si bien que j’y ai fait peu de tourisme. Je ne me rappelle que de très, très loin la Basilique Saint-Etienne à Budapest, mais qu’est-ce que ce livre m’a donné envie de la revoir ! Quant à Györ, j’ai un très vague souvenir des gens qui j’y ai rencontrés, mais c’est tout… et j’ai aussi envie d’y retourner ! A vrai dire, ce livre pourrait presque servir de petit guide touristique bien sympathique, et même si les restaurants mentionnés n’existent pas (je n’ai pas vérifié cela dit), ils donnent envie de goûter à ces plats où le paprika typique hongrois est roi !

    Si on ajoute à ça le fait que le traducteur (ou la traductrice) ne soit absolument pas mentionné.e, ce qui m’agace comme un manque de respect – ou bien c’est voulu, vu les fautes d’orthographes qui traînent à divers endroits ? - , je termine cette lecture avec un sentiment vraiment très mitigé. Ce livre devrait être sérieusement retravaillé et, en attendant (si ça arrive jamais), ce n’est pas une réussite alors qu’il en avait le potentiel.

  • domi_troizarsouilles

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    #15 22 Février 2021 12:04:21

    Roh la la mais je suis trèèèèèès en retard dans la mise à jour de mon propre suivi!
    Je n'ai "que" 5 livres lus pas encore ajoutés ici... et je comptais en ajouter un autre, car l'un des cinq est un tome 2 d'une saga commencée avant que je rejoigne LA...

    Bon, pour que ce soit lisible, je vais les ajouter deux par deux :sifflote: et j'espère que les admin/modératrices ne vont pas venir me :fouet: , hihi!

    A part ça, pour les petites nouvelles, je participe avec @cerisia en binôme au LDPA n° 30, actuellement en cours. Elle m'a choisi 3 livres que j'espérais lire tôt ou tard... mais comme j'ai tendance à augmenter ma PAL plutôt que de la faire baisser, c'est une très bonne chose qu'elle soit passée par là, encore merci! :pink:
    Avant fin avril, vous devriez donc voir:
    - L'illusion de MaximeChattam
    - Le Seigneur des Anneaux, tome 1: La fraternité de l'Anneau qu'on ne présente plus... sauf que ce sera dans sa nouvelle traduction, et dès lors une "fausse relecture" (sachant que la lecture originale date de mes 17 ans ou à peine plus, donc d'il y a environ 30 ans...)
    - Cadavre exquis d'Agustina Bazterrica




    Et j'attaque donc avec mes deux lectures les plus "anciennes".

    Pour commencer, on a une romance que j'avais achetée dès avant sa sortie, dans le cadre d'un challenge auquel je participais alors sur Facebook, en octobre dernier. Bien sûr ;) , c'est une romance M/M, mes préférées dans le genre. Mais voilà: pour diverses raisons, et notamment parce que ce livre sortait très tard dans le mois dit, je ne l'avais finalement pas retenu... et il serait resté là, si @Slytheerin ne l'avait pas ressorti en lecture imposée (gentiment hein!) dans le cadre de son très chouette challenge Un Palais de Livres et de Paix . Il s'agit de:

    Faux petit-ami, tome 1: Menteur d'Eden Finley

    <image>

    Retour à mes amours d’antan, avec une sympathique romance M/M sans grande envergure, en ces temps proches de la Saint-Valentin où toute une série de challenges offrent des boni à cette catégorie de livres ! ;) L’intrigue est très basique et récurrente dans le genre : Maddox est coureur de jupons, incapable de se fixer. Pour se débarrasser de sa dernière (et unique) petite amie sérieuse, qui commençait à parler mariage, il s’est tout à coup déclaré gay, alors qu’il est persuadé d’être hétéro. Et lorsque cette même ex l’invite à son mariage (avec un autre, forcément), il ne trouve rien de mieux que s’inventer un faux petit ami, et se retrouve ainsi à devoir contracter le frère de sa meilleure amie, un certain Damon, vrai gay quant à lui, pour survivre à ce mariage sans devoir affronter ses mensonges…

    Avec ce livre, on est en plein dans l’image américaine d’une jeunesse assez dorée en fin d’études ou en tout début de carrière professionnelle, qui présente une grande ouverture d’esprit face à tout type de sexualité, même si on place çà et là quelques homophobes pour faire bonne mesure. Ils sont fous de sport et souvent anciens pratiquants à plus ou moins bon niveau. Ils ont des préoccupations encore très « adolescentes » : se retrouver en famille avec les parents chez qui ils ont encore leur chambre d’enfant qu’ils ne peuvent admettre voir transformer en chambre d’amis ; faire la fête, aller boire un verre aussi souvent que possible… pour draguer en évitant tout engagement, et étudier quand même aussi. Autant dire que je me suis tout à coup sentie vieille, mais je sais bien que mes 23 ans (l’âge de nos protagonistes) sont loin derrière moi désormais ! Le point de vue des deux protagonistes – le prétendu hétéro qui cherche à comprendre sa propre sexualité, et le vrai gay assumé et sorti du placard qui ne veut pas être la « première fois » de l’autre – est donné à tour de rôle, avec une certaine sensibilité, et toujours beaucoup de respect.

    On a même un vrai retournement de situation inattendu, et qui semble venir de nulle part mais qui explique un certain nombre de choses, tout en servant de prétexte pour faire avancer l’histoire… L’air de rien, ça lui donne tout à coup une certaine profondeur, mais bon, n’exagérons rien : ça reste relativement superficiel dans la façon d’être traité ; c’est une romance gentillette, pas un drame ! A part ça, l’écriture est hyper-fluide, malgré le mot « connard » qui apparaît un nombre incalculable de fois, à croire par moments que l’auteur (ou le traducteur ?) a un vocabulaire quand même un peu limité… Bref, un bon moment de lecture dans le genre, sans grande surprise mais tout à fait agréable.





    Le suivant est du genre que je ne lis pour ainsi dire jamais: un roman graphique! Je n'irais pas jusqu'à dire que c'était exceptionnel, mais au moins je ne regrette pas (du tout) mon achat!

    La différence invisible de Julie Dachez et Mademoiselle Caroline

    <image>

    Et voici un nouveau roman graphique, mon 2e depuis le début de l’année, c’est un record pour moi qui n’ai pour ainsi dire plus lu de BD depuis « Le Chat » de mes 15 ans (bah oui, Geluck a publié son premier album fin 1986, donc peu avant mes 15 ans, et j’avais aussitôt craqué, moi qui ne lisais pourtant déjà que peu de BD), ou « Les profs » que mon mari achète à chaque nouvelle parution… ;) et je ne suis même pas certaine d’en avoir lu un seul tome en entier !

    C’est que le sujet abordé, l’autisme et plus particulièrement le syndrome Asperger, me parle, pour toute une série de raisons personnelles que je ne vais pas exposer ici, mais en tout cas ça me touche assez pour m’y intéresser peu à peu de plus près. Cela dit, je n’ai pas vraiment cherché des références, je devrais plutôt dire qu’elles me sont « tombé dessus », au fil de mes errances sur divers sites, pages, et autres blogs littéraires (dont LA bien sûr !). Ainsi, j’ai feuilleté les quelques pages de ce livre disponibles sur Amazon, et j’ai aussitôt été séduite par le dessin très simple mais très expressif, qui va bien davantage dans la suggestion que dans la description. Je n’irais pas jusqu’à dire que je le trouve beau… mais je suis très difficile à ce sujet (moi qui suis incapable de dessiner autre chose qu’un bonhomme basique fait de quelques traits !), mais il est indéniablement touchant et tout à fait adéquat pour ce genre d’histoire.

    J’avais aussi bien aimé ce qui se pressentait dès ces premières pages disponibles en ligne, et qui se confirme en lisant le livre : il y a un très intéressant jeu de couleurs, la façon dont elles sont utilisées tout au long du livre ; en tout cas, ça correspond tout à fait à l’image visuelle que je pouvais avoir moi-même spontanément.

    Pour le reste, c’est l’histoire extraordinaire (ou pas) d’une jeune femme qui souffre au quotidien sans trop savoir qu’elle est atteinte d’autisme, jusqu’à ce que tout à coup elle s’y intéresse, passe les tests, et parvient alors à une certaine « libération » lorsque le diagnostic est posé. J’avoue que je ne sais pas trop quoi en penser… Il y a un côté de « dramatisation » un peu trop important à mon goût. On a tout à coup l’impression que l’auteure en veut au monde entier de ne pas l’avoir respectée en tant que personne handicapée, ce qui est certes très vrai… mais elle était elle aussi incapable de se respecter elle-même comme il aurait fallu, puisqu’elle n’avait pas la moindre idée de son propre trouble ! Et là, paradoxalement, le format graphique devient insuffisant à mon goût, car il ne permet pas d’approfondir, d’expliquer plus avant cet aspect des choses. Heureusement, dans les dernières pages, le syndrome Asperger est expliqué de façon un peu plus « technique », un peu à la façon de fiches comme on pourrait trouver pour vulgariser la chose de façon abordable pour tous… et on a même deux pages de références, dont certaines font partie des titres que j’avais déjà repérés !

    Bref, cet intéressant roman graphique permet une première approche très abordable et claire du syndrome autistique d’Asperger, mais il faut indéniablement du plus solide pour approfondir le sujet sans tomber dans une histoire trop personnelle qui touche énormément sans convaincre tout à fait.

  • Cendre

    Gollum littéraire

    Hors ligne

    #16 22 Février 2021 12:42:33

    Coucou Domi !

    Tu lis vite dis moi !

    Ordo d'Anthony Combrexelle: j'aime bien l'ambiance et le cadre que décrit le synopsis : de l'urban fantasy avec des magiciens, j'en ai lu peu et pourtant j'adore le principe. Connais tu la saga anglaise Le Dernier Apprenti Sorcier ? Par contre devenir calife à la place du calife, c'est vue et revu et je vois que dans ta critique du est finalement satisfaite mais sans plus. Pas assez de bons pour pour finir en WL. Dans le genre, les Dossier Dresden, que je me suis procurés récemment, me tentent plus.


    Aaah un avis sur ACOTAR... le livre qui divise héhé. Il est en PAL depuis un bout de temps. Je pense que quand je vais le lire je vais lever les yeux aux ciels car les Romance téléphonée/clichées YA c'est pas trop mon truc  mais comme je vois aussi des avis genre "waouh trop bien", je ne sais pas trop sur quel pied danser. Il faudrait que je m'y mette un jour pour EINFIN découvrir ce livre qui fait tant parler de lui et me faire mon propre avis mais comme je ne suis pas dure d'apprécier j'avoue que ce n'est pas dans mes priorités :) Ceci dit quand je vois que tu pointes du doigt un monde machinéen, des personnages pas matures malgré leur âge canonique (le gros fantasme des ado du mec sombre et immortel lol), j'avoue que je tique un peu aussi. Comme toi j'ai passé l'âge et je pense que je n'apprécierai clairement pas le livre à sa juste valeur car je ne suis plus le public cible. ca m'a fait le même coup avec Gardiens des Cités Perdues que tout le monde acclame et que j'ai trouvé trop gamin pour être crédible.
    "on a beaucoup de sang et de cadavres dans ce livre… et tellement peu de sexe au final ! or, l'amour charnel est-il tellement plus indicible que la mort ? ou est-ce peut-être simplement une pudeur toute américaine de l’auteure ?..." Je pense que ton analyse est juste. Les américains sont extrême dans bcp de choses et qui fait que je trouve leur société des fois pas très logique (pas le droit de boire une bière avant 21 ans mais droit de conduire à 16ans et de porter une arme par exemple) et donc ils s'offusquent de choses graves de manière qui ne nous semblent pas logiquement proportionnel à nous Européen. Par exemple, en façade ils sont très "pudique" vis à vis du sexe. il y a encore bcp la règle du pas avant le mariage, pas de sexe dans les livre ado, il faut rester chaste, etc. Et à côté de ca ils te sortent des blockbuster avec des nanas en combi cuir mini shorty et des séries comme GoT où c'est sur enchère de violence et de sexe XD Et je ne parle même pas du Spring Break où c'est l'orgie comme aucun pays européen n'oserait le faire.
    Par contre j'avoue que le challenge Un Palais de Livres et de Paix est très tentant. Le principe a l'air génial mais comme je ne connais pas l'univers (et que j'ai déjà trop de challenges en cours), je me suis retenue pour cette fois :)
    Sinon pour La Belle et la Bête, le // est intéressant, c'es la première fois que je vois qq un en parler. J'adore les adaptations à l'écran mais alors le livre orignal, je m'était ennuyée à 100 sous de l'heure. Je ne sais plus si al version que j'ai lu est celle de Mme de Beaumont ou de La Fayette, c'est ballot car je ne sais plus laquelle ne pas recommander XD


    Et bien toi qui débute en SFFF, tu t'attaque à du lourd en initiation :  Le Seigneur des Anneaux ! Je te conseille la nouvelle traduction. J'ai lu l'ancienne et j'ai eu du mal à aller au bout (pourtant j'adore l'univers de Tolkien et les univers complexe d'heroic fantasy). Tous ceux qui ont lu la nouvelle ont eu bcp plus de facilité à rentrer dedans :)

    La différence invisible est dans ma liste de BD à emprunter à la bibli. Ceci dit avec ton avis, je pense que ca ne sera pas ma priorité d'emprunt car, tu le verras si tu te mets aux romans graphiques, traiter d'un maladie est très commun et je commence à me lasser (ca a un coté un peu éducatif-snif-snif qui finit par me sortir par les trous de nez). En plus quand je vois ton analyse de l'histoire, je me dis qu'il y a surement de meilleurs traitements de la maladie que cette BD. Et puis connaissant qq un qui est autiste (pas Asperger, qui sont en fait les "autistes héros" si j'ose dire mais pas les plus rependus) je me dis que la BD est presque mensongère (j'exagère délibérément) : pour la personne que je connais, c'est impossible (IMPOSSIBLE) de ne pas se rendre compte qu'elle est autiste. Du coup pour ma part je trouve que ca dédramatise la maladie, les gens s'en font une idée "idéalisée".
    Sinon, de manière générale, comme toi, j'ai délaissé les illustrés pendant des années car je pensais à tort que c'était toujours du même tonneau que Tintin, Asterix, Spirou ou Titeuf mais tu as franchement plein de livres qui valent la peine et j'ai redécouvert le genre ces 5-6 dernière années avec plaisir.
  • cerisia

    Propriétaire d une PAL boulimique

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    #17 22 Février 2021 14:49:48

    Coucou :) ah ah faire baisser sa Pal c'est déjà un challenge lol Moi j'essaye de la faire baisser mais pas facile :ptdr:

    J'ai lu ACOTAR j'ai lu que le tome 1 et je l'ai vendu une fois fini, je n'ai pas aimé du tout pour tous les point négatifs que tu écris. Je n'ai pas accroché du tout et je me suis ennuyée !

    J'espère que tu passeras un bon moment avec La communauté de l'anneau, perso je relis cette trilogie très régulièrement, j'adooooore :heart: Par contre j'ai tenté la nouvelle traduction et j'ai abandonné ma lecture, impossible de m'immerger dans le monde de Tolkien avec les nouveaux noms et lieu, j'ai tellement lu et vu la trilogie que pour moi les nouveaux noms et lieux n'ont pas leur place. Je sais que la nouvelle traduction est sensée être plus proche de l'écriture de Tolkien mais perso ça passe pas...

    Bon lundi :)
  • Cendre

    Gollum littéraire

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    #18 22 Février 2021 14:55:38

    Cerisia : ah oui c'est vrai que les nouveaux noms de lieux et de personnages sont perturbants. Quand ceux qui avaient la nouvelle trad en parlaient je me disais parfois "mais de quoi il parle ?" :) genre Arpenteur au lieu de Rôdeur pour Argorn. Et Fondcombe vs Fondeval ou je sais plus quoi :D après si tu découvres l'univers ça ne perturbera pas
  • cerisia

    Propriétaire d une PAL boulimique

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    #19 22 Février 2021 15:10:03

    Cendre a écrit

    Cerisia : ah oui c'est vrai que les nouveaux noms de lieux et de personnages sont perturbants. Quand ceux qui avaient la nouvelle trad en parlaient je me disais parfois "mais de quoi il parle ?" :) genre Arpenteur au lieu de Rôdeur pour Argorn. Et Fondcombe vs Fondeval ou je sais plus quoi :D après si tu découvres l'univers ça ne perturbera pas


    oui voilà, surtout qu'en plus Le seigneur des anneaux c'est pour moi un peu une lecture doudou lol donc il faut vraiment que je retrouve Fondcombe etc etc lol
    Par contre oui  lorsqu'on ne connaît pas ou peu cet univers, autant commencer avec la nouvelle traduction :)

  • Olive-oued

    Insomniaque des livres

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    #20 22 Février 2021 15:22:54

    Je n'ai jamais lu Le seigneur des anneaux, juste vu les films, donc quand j'attaquerais ça sera avec le nouvelle traduction je pense.

    Dernière modification par Olive-oued (22 Février 2021 15:23:03)