Le Sang de la sirène, suivi de : La bague du capitaine
Anatole Le Braz

L’île de Sein, au large du Finistère… On y raconte qu’un jour, une sirène prit pour époux un marin, mais que celui-ci, pour avoir voulu l’arracher pour toujours au monde de la mer, jeta sur son clan une malédiction éternelle.
Il se murmure sur cette terre de légendes battue par les flots, que dans les veines la si belle Marie-Jeanne Morvac’h à la voix de cristal, coule encore le sang de la sirène. L’on croit entendre parfois le chant lugubre des Morganes, jalouses de leur sœur qui jadis trouva l’amour dans la maison d’un mortel. Destin ou malédiction, la mer sur cette île sauvage garde jalouse­ment ses secrets…
Anatole Le Braz déploie dans cette nouvelle tout le talent d’un grand conteur pour faire découvrir un peu de l’âme de son pays bien-aimé.