Synopsis
Hitler a toujours proclamé que sa seule épouse était l’Allemagne. Pourtant, avant sa prise du pouvoir, plusieurs jeunes femmes se sont suicidé par amour pour lui. L’une d’elle est sa nièce Geli Raubal, sans doute la seule dont il ait été vraiment amoureux et qu’il a sans doute pleuré jusqu’à sa propre mort. De manière générale, dès la première heure, Hitler eut des soutiens féminins. Les feux croisés de l’étude historique se sont surtout portés sur des hommes, laissant en général aux femmes le rôle de simples suiveuses. Or elles ont soutenu et aidé le Führer autant que les hommes. Voici six portraits de femmes, y compris celui de Marlene Dietrich, l’adversaire par excellence, longtemps courtisée par le régime et fort appréciée comme artiste par Hitler, mais qui sut d’emblée et toujours résister à l’ensorcellement du dictateur.
Magda Goebbels, tout au contraire, l’épouse du ministre de la Propagande, fut véritablement la « première dame » officieuse du Reich, d’autant qu’elle incarnait parfaitement les vertus de la femme et de la mère nationale-socialiste ; elle poussa sa fidélité à Hitler jusqu’à périr avec lui dans le Bunker après avoir tué ses six enfants.
Eva Braun, maîtresse du Führer et qui tenta deux fois de se suicider pour lui, en 1932 et 1935, ne rêvait que de l’épouser et ne vit ce vœu exaucé qu’à l’approche de la mort. Elle périt avec lui après n’avoir jamais été reconnue officiellement comme sa compagne.
Winifred Wagner, belle-fille du compositeur et directrice du festival de Bayreuth, fut la muse du Troisième Reich. Elle et Hitler songèrent même un moment à se marier. Lui, mit tous les moyens du régime à la disposition du festival ; elle, déposa à ses pieds l’œuvre de son beau-père et accepta la récupération idéologique totale de ses opéras. Morte en 1980, elle refusa toujours de percevoir la véritable nature de son idole.
Leni Riefenstahl, qui vient de décéder à l’âge de cent un an, fut la propagandiste « géniale » d’un régime criminel avec ses films sur les congrès du parti nazi à Nuremberg et sur les jeux Olympiques de Berlin en 1936. Très admirée par Hitler, elle a toujours prétendu n’aimer que l’art et n’avoir jamais rien compris en politique.
Zarah Leander, enfin, actrice et chanteuse suédoise destinée à remplacer Marlene Dietrich, fut la grande star du Troisième Reich. Elle donna sa voix à la propagande et au cœur de la guerre chanta l’espoir devant les soldats allemands. Décédée en 1981, elle a toujours fermé les yeux sur les atrocités hitlériennes au nom de la gloire et de la richesse, mettant en avant sa nationalité suédoise.
Magda Goebbels, tout au contraire, l’épouse du ministre de la Propagande, fut véritablement la « première dame » officieuse du Reich, d’autant qu’elle incarnait parfaitement les vertus de la femme et de la mère nationale-socialiste ; elle poussa sa fidélité à Hitler jusqu’à périr avec lui dans le Bunker après avoir tué ses six enfants.
Eva Braun, maîtresse du Führer et qui tenta deux fois de se suicider pour lui, en 1932 et 1935, ne rêvait que de l’épouser et ne vit ce vœu exaucé qu’à l’approche de la mort. Elle périt avec lui après n’avoir jamais été reconnue officiellement comme sa compagne.
Winifred Wagner, belle-fille du compositeur et directrice du festival de Bayreuth, fut la muse du Troisième Reich. Elle et Hitler songèrent même un moment à se marier. Lui, mit tous les moyens du régime à la disposition du festival ; elle, déposa à ses pieds l’œuvre de son beau-père et accepta la récupération idéologique totale de ses opéras. Morte en 1980, elle refusa toujours de percevoir la véritable nature de son idole.
Leni Riefenstahl, qui vient de décéder à l’âge de cent un an, fut la propagandiste « géniale » d’un régime criminel avec ses films sur les congrès du parti nazi à Nuremberg et sur les jeux Olympiques de Berlin en 1936. Très admirée par Hitler, elle a toujours prétendu n’aimer que l’art et n’avoir jamais rien compris en politique.
Zarah Leander, enfin, actrice et chanteuse suédoise destinée à remplacer Marlene Dietrich, fut la grande star du Troisième Reich. Elle donna sa voix à la propagande et au cœur de la guerre chanta l’espoir devant les soldats allemands. Décédée en 1981, elle a toujours fermé les yeux sur les atrocités hitlériennes au nom de la gloire et de la richesse, mettant en avant sa nationalité suédoise.
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2014 Editions Pocket
Traduit par Olivier Mannoni
432 pages
ISBN : 2266243284
2004 Editions Payot
Traduit par Olivier Mannoni
340 pages
ISBN : 2228898066
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Très intéressant même si je pense qu'il aurait été nécessaire d'écrire une partie conséquente sur Geli Raubal (seule femme qu'Hitler a véritablement aimé). Quant à la partie consacrée à Zarah Leander, je doute de son intérêt puisqu'elle n'a rencontré Hitler que deux fois.