Synopsis
Longtemps hésitant entre la médecine et la poésie, John Keats n’avait guère eu qu’ironie et méfiance pour les choses du sentiment lorsqu’il s’éprit de Fanny Brawne, la fille de ses nouveaux voisins de Hampstead. De cette liaison difficile – ils seront fiancés mais jamais époux –, il nous reste trente-sept lettres, écrites au cours des deux dernières années de la vie de l’écrivain, juste avant et pendant la maladie qui devait l’emporter en 1821 à l’âge de vingt-cinq ans. Dans ce qui fut pour Keats un temps d’assombrissement et d’amertume, l’amour devient à la fois révélation et désastre, nectar et poison ; le poète trouve dans sa passion la réalisation possible d’un idéal de beauté qui le hantait, mais aussi la source d’une vulnérabilité qui l’éloigne encore davantage d’un monde dont il ne se satisfait plus. C’est-à-dire que l’amour, chez Keats, est autant le double que la limite de la poésie, et c’est pourquoi l’on retrouve dans la trajectoire brisée de cette correspondance, l’une des plus célèbres de la langue anglaise, le goût et l’exigence de l’impossible qui habitèrent toute son œuvre.
Moyenne
17.1
39 votes
TRES BON
4 éditions pour ce livre
2010 Editions Gallimard (L'imaginaire)
100 pages
7 mai 2010
ISBN : 2070129543
1821 Editions Belin
Traduit par Robert Davreu
717 pages
mars 2010
ISBN : 9782701155920
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12 commentaires
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De très belles lettres qui permettent de comprendre un peu mieux le poète. Des lettres teintées de tragédies, d'espoir et d'amour.
Un style très touchant et romantique . J'envie Fanny ...
Un très beau recueil. Le style de Keats est de toute beauté et la plupart de ses lettres, particulièrement romantiques.
Certaines sont un peu plus froides et empreintes de jalousie mais dans l'ensemble, ce sont de jolies lettres d'amour que l'on prend plaisir à lire.
Même si apprécié la qualité littéraire des lettres (quoique je n'ai pas été subjuguée), je me suis surtout mise à la place de Fanny avec la jalousie maladive et les sautes d'humeur de Keats.
Une correspondance superbe !