Synopsis
Quinte, le personnage principal, passe son temps dans un stade, qu'on imagine en Belgique, sous un ciel bas à couper au couteau. Le match est plus intéressant qu'à l'ordinaire avec ses règles confuses : "Parfois, un homme gardait le ballon aux pieds, comme pour l'admirer. (...) Certains évitaient de le toucher de crainte d'offusquer quelqu'un, dans ce cas ils demandaient l'avis d'un ami ou d'un ennemi. D'ailleurs l'orientation à donner à la balle ne ressortait pas toujours très clairement de la volonté des joueurs, et dans leur cabane désaffectée, les gardiens s'ennuyaient, et quand ils ne s'ennuyaient pas c'est qu'ils passaient le temps à regarder les filles qui leur faisaient des signes". Mais la vie de Quinte ne se limite pas à la contemplation de ce sport. Quinte a une femme, une fille, un chez lui. Il rencontrera un curieux personnage, acteur et peintre, ainsi que Moussia, pute et sainte, "femme définitive" comme le titre un chapitre.
Quintes, s'il est le premier livre de libération, n'est pas pour autant un simple déferlement verbal. A l'intérieur du foisonnement et de la densité de l'écriture, une pensée se trame, qui touche à l'ordre social et ses cloisonnements, à l'opinion régnante et aux structures fixes de nos petits esprits. Ce sont des pensées éparses, mais agissantes, qui conduisent la narration bouleversée de Quintes et son théâtre de pulsions. Le lecteur n'est pas ménagé, il en perd son latin, mais n'est-ce pas le propre des livres forts que d'amener à inventer de nouvelles dispositions de lectures, même lorsqu'il s'agit, comme dans la fin de partie de Quintes, de retourner le couteau contre soi pour avoir les yeux ouverts...
Quintes, s'il est le premier livre de libération, n'est pas pour autant un simple déferlement verbal. A l'intérieur du foisonnement et de la densité de l'écriture, une pensée se trame, qui touche à l'ordre social et ses cloisonnements, à l'opinion régnante et aux structures fixes de nos petits esprits. Ce sont des pensées éparses, mais agissantes, qui conduisent la narration bouleversée de Quintes et son théâtre de pulsions. Le lecteur n'est pas ménagé, il en perd son latin, mais n'est-ce pas le propre des livres forts que d'amener à inventer de nouvelles dispositions de lectures, même lorsqu'il s'agit, comme dans la fin de partie de Quintes, de retourner le couteau contre soi pour avoir les yeux ouverts...
Moyenne
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EXCELLENT
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1962
Editions Buchet / Chastel
230 pages
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