Bonjour,
J'ai terminé ce matin
Une minute de silence, de Siegfried Lenz. Je ralentis un peu mon rythme de lecture en ce moment, je passe plus de temps qu'avant à geeker (je me suis installé Age of Empires sur mon PC, et c'est trop cool, ça faisait des années que j'avais pas fait des parties). Et hier soir, j'ai aussi regardé la retransmission du premier épisode du Seigneur des anneaux (version longue) sur France 4 ! C'était cool. Je ne pourrai pas voir les 2 et 3 parce que je ne serai pas chez mon copain (c'est lui qui a une télé) mais ça faisait longtemps que je n'avais pas vu le SdA (alors que je me fais religieusement un marathon HP chaque année, pendant la période hivernale. D'ailleurs, ça va être bientôt, chic chic chic !). Vous aussi, vous avez des rituels saisonniers ?
<image>Bref, donc,
Une minute de silence, c'était un livre court assez déroutant parce que l'écriture mêlait les passages du "tu" au "elle" en racontant la même personne. Tout commence par une cérémonie d'hommage à Stella, professeure d'anglais dans un lycée allemand près de la Baltique. Le narrateur est Christian, lycéen du 18 ans, qui raconte la cérémonie, en y mêlant souvenirs sur Stella, ses émotions et ses sentiments : Stella, jeune professeure, dont il était tombé amoureux, Stella, les souvenirs liés à elle, leurs instants partagés. Stella, et comment a-t-elle trouvé la mort ? Stella, partie si soudainement, appréciée de tous.
L'écriture était très belle, poétique, presque contemplative, empreinte d'émotions. Mais comme je le disais, c'était rédigé de façon déroutante, une phrase pouvait commencer avec le narrateur qui tutoie Stella pour se terminer en style indirect "elle faisait ceci".
Au final, je ne sais pas trop ce que j'ai pensé de ce livre. C'est trop éloigné de ce que je lis, de ce que j'aime comme histoire. Et j'ai été gênée par le côté relation amoureuse entre un élève et sa professeure. Ça a constitué un filtre un peu trop épais dans mon appréciation de la lecture, et je peux difficilement me constituer juge de l'histoire.
Comme je suis malgré tout quelqu'un de persévérant, je lirai l'autre livre de cet auteur qui est dans ma bibliothèque (
La leçon d'allemand) et dont le thème est plus proche de mes centres d'intérêt : le nazisme et sa façon de pervertir les esprits de façon insidieuse.
<image>Je compte m'attaquer désormais à
Moi, Tituba sorcière... de Maryse Condé, que j'ai envie de lire depuis très longtemps. Ce livre abordera le sujet de l'esclavage, de la sorcellerie aussi (à l'époque du procès de Salem), et me permettra de découvrir une autrice Guadeloupéenne (je crois, à mon grand désespoir, n'avoir rien lu d'auteur·ice·s antillais :euhnon: à part quelques poèmes de Césaire).
Ce livre rentre dans mes challenges en cours :
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Loto Littéraire 2-
Autour du monde, elles écrivent...-
Des gages ta PAL 13