<image>Parce qu’il n’y a pas toujours grand-chose à dire …
Terminus
<image> Il existe comme ça des auteurs avec lesquels on a beau insister, ça ne passe pas… C’était la conclusion à laquelle j’étais arrivée mais une certaine @Luhnatic ;) est passée par là et a proposé que je tente une dernière chance en LC avec elle dont c’est l’auteur préféré. C’est ainsi que je me suis retrouvé à lire Terre des hommes de Antoine de Saint-Exupéry malgré que je m’étais dit plus jamais.
Avant toute chose, quoi que je dise dans cet avis, non ce n’est pas de la mauvaise foi, sinon je n’aurais tout simplement pas tenté cette LC. ;)
De Saint-Exupéry, j’avais déjà lu Le Petit Prince (qui me laisse plutôt de marbre, c’est sympathique mais sans plus, oui je sais : Blasphème ! ) évidemment et Vol de nuit (qui m’avait profondément ennuyé).
Alors sans surprise, je n’ai pas accroché à ma lecture et j’ai cette fois encore eu du mal d’arriver au bout. J’ai retrouvé les mêmes reproches que je faisais auparavant : ce que Saint-Exupéry raconte dans la globalité du livre (vol, avion, météo, attente…) ne m’intéresse pas. Tout d'abord parce que je n'ai vraiment aucun attrait pour tout ça mais pas que.
Autre élément qui me chiffonne, c’est que j’ai du mal à trouver de l’empathie quand à peine commencé le livre à l’air de considérer qu’on comprend et apprécie déjà le narrateur… En somme il est pour ainsi dire demander d’accrocher au ‘’héros’’ sans gros effort de la part de la plume… Non je ne peux pas.
Quand nous prendrons conscience de notre rôle, même le plus effacé, alors seulement nous serons heureux. Alors seulement nous pourrons vivre en paix, car ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort.
Alors oui il existe de belles citations de Saint-Exupéry, tout le monde en connait. Il y en a que j’apprécie personnellement. Mais lorsqu’il s’agit de lire un livre en entier, je trouve la plume plate. Dans sa globalité, elle ne m’emporte pas, elle ne m’émeut pas, elle ne fait rien vibrer en moi, elle me laisse de marbre… Elle aurait même tendance à me faire piquer du nez… Du coup, plus d’une fois, en reprenant ma lecture, je me suis retrouvé à lire, relire et re-relire certains passages car je n’avais pas été marqué par la lecture précédente…
En somme, les récits de Saint-Exupéry ne m’emballent pas et surtout m’ennuient…
Alors lire tout un livre pour une belle phrase de temps à autre ? Merci mais ça ne vaut pas le coup, je m’en tiendrai aux citations…
A présent je le dis : plus jamais, jamais, terminus tout le monde descend!.
Espoir déçu…
<image> Voilà un des auteurs classiques dont je n’avais encore rien lu ! Mais j’avais bon espoir que ses écrits me plaisent puisque pas mal de ses citations sont plutôt intéressantes je trouve. Du coup, quand j’ai commencé ma lecture de L’étranger de Albert Camus, j’ai commencé en étant plutôt optimiste…
… mais j’ai assez vite déchanté…
On se fait toujours des idées exagérées de ce qu'on ne connaît pas.
C’était donc en effet mon premier Camus. Cette lecture a été étrange d’un bout à l’autre (sans mauvais jeu de mot)… La lecture m’a semblé plutôt insipide, sans véritable attrait accrocheur, sans véritable ‘’action’’…
Même les pensées de Meursault sont particulières… En effet, il ne ressent aucune émotion malgré les circonstances… Difficile dans ces conditions d’éprouver de l’empathie pour lui et encore plus de s’attacher à lui… Un personnage auquel on ne peut s’accrocher qui effectue des banalités sans rien ressentir, le tout dans un rythme plutôt doux… Il n’est rien d’étonnant qu’on ait du mal de se sentir embarqué…
Et sans dire que sa destinée indiffère, on en est malgré tout pas loin…
Alors certes, je comprends pourquoi il est nécessaire que ce personnage ait cette personnalité, c’est nécessaire pour le message mais quand même…
Un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison. Il aurait assez de souvenir pour ne pas s'ennuyer.
Tout ça, divisé en deux parties plutôt inégales (bien que nécessaires)...
Vous l’aurez compris, je me trouve avec une appréciation en demi-teinte...
D’ailleurs c’est malheureusement bien simple… Je l’ai lu il y a un mois et je ne garde déjà que très peu de souvenirs…
Mais le plus bizarre c’est que j’ai la sensation qu’il faudra que je le relise un jour pour tenter de m’y replonger et de ‘’comprendre’’… (Mais pour cela il faudra sans doute que je me renseigne sur la philosophie de Camus avant de le relire)
Texte sacré mais compliqué
<image> Depuis ma lecture de Dieu de Frédéric Lenoir il y a pas mal d’années, je suis resté curieux du sujet. Du coup, lorsque je suis tombé sur La Bhagavad-Gîtâ. Ma curiosité a pris le pas.
Oui oui, voici une lecture qui diffère quelque peu de celles de d’habitude…
Car La Bhagavad-Gîtâ qu’est-ce que c’est ?
C’est un poème mystique de 700 versets réparti en 18 chapitres dont le titre signifie "le chant du Seigneur" ou "le chant du Bienheureux". Ce texte est considéré comme la "Bible de l'Inde", une des écrits fondamentaux de l'hindouisme. Il conte l'histoire de Krishna, 8e avatar de Vishnu, prenant la forme d'un conducteur de char, et d'Arjuna, un prince guerrier en proie au doute devant la bataille qui risque d'entraîner la mort des membres de sa famille, les Kaurava, qui se trouvent dans l'armée opposée. Dans ce texte, le dieu Krishna expose au jeune guerrier Arjuna, une doctrine portant sur l'action, la discrimination, la connaissance et la dévotion.
Ce récit n'a cessé d'imprégner la pensée indienne tout au long des siècles
Bon… Et bin, elle n’a pas été évidente cette lecture…
J’ai conscience que des textes comme celui-ci (et les textes religieux en général) doivent s’étudier et être décortiquer pour être cernés puis compris…
Mais là quand même… La lecture ne fut pas évidente malgré sa faible épaisseur…
Notamment de par sa forme.
La forme poétique ne facilite pas la limpidité de la lecture… Les fioritures sont nombreuses et ont été difficiles à encaisser… Allant même jusqu’à me donner l’impression de lire dans le vide par instants. Sensation on ne peut plus désagréable…
Disons que je ne m’attendais pas du tout à ça… Et j’ai l’impression d’être largement resté en dehors… Bref un coup d’épée dans l’eau…