Synopsis
Fauvel a perdu un œil suite à un tir de LBD. Elle accepte de garder la chienne du père d’une de ses amies dans une maison isolée à la campagne. Hannah n’est pas un chien comme les autres, c’est le clone d’une première Hannah, qui trône empaillée au milieu du salon. Elle suscite les peurs et les reproches muets du village, à mesure qu’on découvre au matin des animaux massacrés, et qu’elle-même rentre parfois ensanglantée.
Cette situation est le point de départ d’un récit de traque et de cauchemar délicatement progressif, la plupart du temps fantomatique. Jamais l’assaillant n’est clairement nommé, jamais la cible n’est clairement identifiée. Fauvel sait être une proie, mais de qui ? Dans le village, un groupe de chasseurs, tous ouvriers ou anciens ouvriers de l’usine d’eau minérale, peu loquaces et mal lotis par la vie, font naître les fantasmes, tantôt sexuels, tantôt horrifiques. Et plus particulièrement chez Fauvel, coupée du monde par sa conscience éparpillée, et chez Mitch, un jeune sociologue qui enquête sur les récits d’enlèvements par les extraterrestres, nombreux dans la région, surtout chez les anciens ouvriers de l’usine.
Au fil d’une pseudo-enquête hallucinée, le roman explore les notions de domination, d’animalité et de violence. À travers la proximité, voire l’amalgame entre animaux et humains, Aliène questionne la nature de ce qui est caché, la vie animale, et surtout l’instinct de peur. Tel est le véritable fil du récit, rarement traité avec autant de nuance et de force.
Cette situation est le point de départ d’un récit de traque et de cauchemar délicatement progressif, la plupart du temps fantomatique. Jamais l’assaillant n’est clairement nommé, jamais la cible n’est clairement identifiée. Fauvel sait être une proie, mais de qui ? Dans le village, un groupe de chasseurs, tous ouvriers ou anciens ouvriers de l’usine d’eau minérale, peu loquaces et mal lotis par la vie, font naître les fantasmes, tantôt sexuels, tantôt horrifiques. Et plus particulièrement chez Fauvel, coupée du monde par sa conscience éparpillée, et chez Mitch, un jeune sociologue qui enquête sur les récits d’enlèvements par les extraterrestres, nombreux dans la région, surtout chez les anciens ouvriers de l’usine.
Au fil d’une pseudo-enquête hallucinée, le roman explore les notions de domination, d’animalité et de violence. À travers la proximité, voire l’amalgame entre animaux et humains, Aliène questionne la nature de ce qui est caché, la vie animale, et surtout l’instinct de peur. Tel est le véritable fil du récit, rarement traité avec autant de nuance et de force.
Moyenne
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BON
2 éditions pour ce livre
2025 Editions Points
240 pages
4 avril 2025
ISBN : 9791041419968
2024 Editions du Sous-sol
288 pages
5 janvier 2024
ISBN : 9782364687516
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4 chroniques de blog
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10 commentaires
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Je suis malheureusement passée à côté. Ni l'écriture, ni le ton, ni le rythme ne m'ont convaincue. Quant aux sujets traités...tout est trop dans ce roman.
Le projet est intéressant et soulève des questions de société mais je n'ai pas réussi à accrocher au style, ni aux personnages qui m'ont paru trop archétypaux. La fin m'a laissé un goût d'irrésolu malgré une intrigue intense - mais qui s'éparpille peut-être trop ?
C'est surtout le titre qui a attiré mon attention, un peu aussi l'illustration : un tableau de la Renaissance.
C'est un livre qui parle de peur. Malheureusement, l'auteur ne parvient pas à nous partager la peur de son personnage. Et pour l'aliène du titre, on en reste à une espèce de complotisme d'ufologiste.
Cependant, au sujet de la peur, il y a un parallèle entre l'héroïne et le chien qu'elle
UN ROMAN DÉRANGEANT ET POÉTIQUE SUR LA RECONSTRUCTION
Sans le Prix du livre Inter, je n’aurais pas lu ce roman. Pourtant, sa forme, même si elle m’a déroutée au début, m’a absorbée complètement, attirée par un récit sauvage, atypique, halluciné et pourtant si présent dans l’énonciation des préoccupations actuelles qu’il soulève. Un grand coup de cœur !
Un formidable roman à la plume dérangeante qui vient de se voir couronné du prix Livre Inter 2024.