Les raisins de la colèreJohn Steinbeck1947

Difficile de ne pas comparer à l'œuvre de Zola. Steinbeck parvint, avec une plume beaucoup plus agréable, à nous raconter la condition humaine des ouvriers des champs lors de la Grande Dépression. L'humanisme des classes populaires face au capitalisme inhumain. L'histoire nous rappelle sans cesse que les Joad, bien qu'érigés en héros tragique, ne sont qu'une goutte d'eau dans un océan d'injustice.

Deux cents pages avant que l'histoire commence, timidement. Et toujours ces descriptions interminables, ces considérations qui tournent en boucle. C'est très certainement un chef-d'œuvre de la littérature (qui suis-je pour le contester ?), mais qui n'a pas su me retenir. J'ai jeté l'éponge à 226 pages.

Un début qui m'a paru lent à mourir. Ca va mieux par la suite. J'ai eu du mal avec le niveau de langage des dialogues. Je sais que c'est du Steinbeck tout craché mais cette fois ca m'a pesé. Le sujet est dur et bient traité mais après avoir eu des coups de coeur pour A l'Est dEden et Des Souris et des hommes, j'ai trouvé celui ci en dessous. Je ne l'ai peut être pas lu au bon moment non plus...

Un roman dans lequel j’ai pris beaucoup de temps à rentrer, principalement à cause du style et du langage utilisés dans les dialogues. Petit à petit je me suis attaché à chacune des membres de cette famille et de leurs rencontres tout au long de ce voyage sans fin. Une dernière partie très poignante et criante d'authenticité qui laisse des sentiments d’impuissance, de révolte et d’humanité.

Cette famille m’accompagnera pendant longtemps, lecture coup de poing et surtout coup de cœur