PropreAlia Trabucco Zerán2024

Je suis malheureusement un peu déçue par ma lecture. Ce roman offre une belle vision de l'amour mère-fille et d'un Chili en proie à de grandes inégalités sociales mais le suspense annoncé n'est pas au rendez-vous. La narration est au finale très plate.

L'histoire m'a plu dans son fond mais moins au niveau de la forme. J'ai eu du mal à chaque fois que la protagoniste interpelait son auditoire et s'interrompait en plein récit. Et avec une fin pareille, j'aurais préféré que ce soit un roman psychologique dans lequel on apprend à la fin seulement qu'elle est en réalité dans un asile psychiatrique, où sa version serait le résultat d'hallucinations.

La narration est assez sympathique et l’ambiance quelque peu intrigante, mais clairement, on est sur un livre où il ne se passe rien, mis à part le quotidien d’une bonne.

J’ai tout aimé dans ce roman, et pourtant sa lecture ne m’a pas complètement convaincue.

J’ai aimé Santiago jaune et marron, aride en opposition au village d’où vient Estela, très humide.

J’ai aimé les leitmotivs : les tresses à la française qu’Estela fait à la petite fille ; les citations de sa mère ; les pins qu’il faut couper pour vivre ; la télévision qui diffuse des images de violence

Très déçu par ce livre. Même si l'histoire commence bien et nous embarque le cote suspense disparait totalement alourdi par des souvenirs sans grands intérêt. La différence de classe est très bien représente au début, elle devient vite grossière par sa récurrence et son appui. Dommage le résume était prometteur...