[Suivi Lectures] Aealo

Bonjour tout le monde,

Avant tout, j'espère que vous allez bien.

A la base, je pensais avoir très largement terminé mes lectures en cours avant la fin du mois d’avril quit même à avoir un peu d’avance sur le « programme » de mai...
A la base donc...
Mais bizarrement, je viens de traverser une période de « break littéraire », sans la moindre envie de lire... Sans trop y voir la moindre raison véritable... D'autant que ce n'était mêem pas du à mes lectures en cours puisque je les reprends avec plaisir. Peut-être un mauvais combo trop "extrême" à sa façon avec l’enchaînement de Dirty week-end (dont l'avis ne tardera pas car il est déjà écrit) et Internet ou le retour à la bougie (sur lequel je ne pense pas écrire d'avis)... :grat:
Du coup, le décalage est là certes, mais légèrement dans l’autre sens. :sifflote:

Pour le reste, à nouveau peu de choses à raconter donc j'en viens aux lectures.

LES PAGES TOURNÉES...
Donc sans surprise, je n'ai pas lu grand chose. J'ai avant tout terminer Internet ou le retour à la bougie de Hervé Krief que j'avais entamé il y a un mois ou deux.
De même que j'ai enfin terminé Walden de Henry David Thoreau qui m'a sidéré par sa justesse et qui m'a appeuré par la modernité malgré qu'il date de ... 1854.
J'ai également terminé Mon mari de Maud Ventura mais là c'est encore trop frais que pour en tiré des conclusion. Par contre, j'en parlerai au Cercle de Lecture sur le thème "femme(s)", ça ne fait aucun doute!

LIRE AU PRÉSENT
Du coup, au momeent où j'écris ces mots, je n'ai "que" 3 livres en cours. Mais ça ne durera pas! :angel:
- L'autobiographie : à quoi sert ce bouton ? de Bruce Dickinson : Je compte bien avancer dedans de manière plus conséquente.
- Par le fer ou le poison de Juliette Benzoni : La lecture suit bien son cours. La plume n'est pas folle mais les histoires avancent et se lisent pas à pas. Le genre de lecture que je voudrais avoir fini fin mai. ;)
- Widjigo de Estelle Faye : On me l'a prêté donc cette fois, je ne reculerai plus. Je l'entame sans doute dans les prochains jours. ;)

OUI J'EN PÀL LIS
Bon, à ce stade il est clair que je me suis fixé des proportions lus/achetés bien trop élevées... Pourtant en rongeant mon frein côté achat, le constat est là malgré tout : Ma pàl diminue. :-) Bon, il y a eu 2-3 couacs dernièrement suite notamment à un passage en en librairie :
- Sorceleur, tome 5 à 7 et 0.5 : car une nouvelle "version d'édition a l'air de pointer le bout de son nez du coup, avant cette édition-ci ne disparaisse...
- Moi, Lucifer de Glen Duncan
- La Sociologie Pour les Nuls : Et bien quoi? Je suis curieux... ;) et je suis nul aussi mais ça c'est dons le titre. :D
- Marcher, une philosophie de Frédéric Gros : Depuis le temps que je le cherchais, je n'avais pas vu cette nouvelle édition.
- Quand vient la horde de Aurélie Luong : Découvert en librairie. De la Dark Fantasy en Corée médiévale? Je n'en ai pas demandé beaucoup plus... :sifflote:
- Le Tombeau Scellé, tome 1 : Gideon la Neuvième de Tamsyn Muir : De la nécromancie néo-zélandaise? Je signe! =D
- Meute de Karine Rennberg : C'est pas ma faute, c'est la faute de @Melody Pond... :angel:


LE PROGRAMME! DEMANDEZ LE PROGRAMME!
Je ne les oublie toujours pas, elles sont dans un coin de ma tête mais le mois d'avril est ultra chargé côté lecture.

<image>(POING CULTUREL)

Peu de films c'est derniers temps... Mais je suis retourné au cinéma (et qu'est-ce que ça fait du bien!) et si je ne veux parler que de l'ultra positif, sur les 3 films que j'ai vus je ne retiendrai que En corps de Cédric Klapisch (oui c'est le même réalisateur que Deux Moi la dernières fois). :angel:
En ce qui concerne la musique, j'ai continué ma découverte de CHVRCHES, ai ré-écouté un peu d'Adèle (25) et du IAMX (Metanoia). J'ai surtout découvert le nouvel album de Messa!
J'ai pas mal de "retard" dans les dernières sorties. Peut-être dans les jours qui viennent. :-)

<image>

Et vous, comment ça va?

Salut Melody Pond,

Et bien faisons d'une pierre trois coups dans ce cas! :D

Je reconnais qu'à un moment j'ai mis les bouchées doubles question des avis car je voulais me remettre à jour : ça y est c'est fait. =D
Mais en ce qui concerne ton commentaire sur Les Maîtres enlumineurs je ne vois pas du tout... Tu es certaines de l'avoir "validé/envoyé" avant fermeture? :grat:

Content de voir que nous sommes d'accord pour Watership Down, et de même sur Les livres de la Terre fracturée. :D
En ce qui concerne les personnages de ce dernier, Froid, c'est même un doux euphémisme par moment. J'avoue m'être beaucoup accroché à Albâtre avec son côté "franchouillard" dans un premier temps.
Quant à savoir Est-ce qu'elle voulait qu'on aime son livre ? : C'est une très belle question... Je n'en sais rien... :grat:

Pour Mon mari, je vais attendre un peu avant d'en dire quoi que ce soit. C'est trop frais. :goutte:

Il faudra que je jette un oreille au dernier Rome en effet. :grat:

Oui on regroupe un peu trop de choses en Fantasy... Quand tu vois que ça va de SdL à Watership Down en passant par Le Sorceleur... :goutte: (et encore on peut certainement faire des exemples plus extrêmes). :D

Disons que lorsqu'on me parle de "l'étrange" je pense plus vite à Alice au pays des merveilles (disons "décalé" mais pas méchant, sans viré dans le "tout rose" du merveilleux") et pour le surnaturel, je n'ai pas d'exemple car il est si souvent poussé côté horreur que j'ai tendance à les mettre (à tort sans doute) dans un même paquet.
Mais je vois ce que tu veux dire quand tu parles "d'étrange/surnaturel" pour Coraline, vu qu'elle n'a pas peur elle ne nous la communique pas donc ce n'est pas un élément imposé par la lecture mais plutôt suggéré. Du coup, sa perception se fait ou ne se fait pas... Et en change  certainement le ressenti...
Je n'y avais pas songé, pas perçu ainsi...

Ah oui, Les oiseaux du temps est assez particulier, c'est le cas de le dire. mais ce fut une très belle lecture. :pink:

Tu es tant dépassée que ça dans tes lectures? :D
Que se passe-t-il?

A très vite,

Hello Mypianocanta,

Ah mais je comprends com-plè-tement ton avis à propos de Les livres de la Terre fracturée!
J'ai failli arrêté ma lecture un paquet de fois et redoute d'avoir le même souci avec le tome 2 donc oui, c'est une lecture où dire "ça passe ou ça casse" est un doux euphémisme. :goutte:

Bonne journée à toi aussi,

Salut Mana_,

Je ne peux que comprendre ceux qui n'adhèrent pas vu le temps que j'ai mis le faire de mon côté.
J'avoue avoir la crainte de voir l'intégralité du tome 2 à la deuxième personne... :goutte:
Mais je voudrais bien continué la saga cette année. :-)

Salut Grominou,

Même si je tente toujours de les écrire sans rien divulgâcher, tu as raison de vouloir te réserver la pleine surprise.
Hâte de connaître ton avis! :-)

Je verrai selon l'inspiration et si vraiment je n'en faisais pas, je te transmettrai quelques lignes dessus. ;)

RHo c'est gentil :pink:

Discutable mais intéressant

<image>

Il arrive que lors de visites chez votre libraire ou votre librairie favori/te, vous sachiez ce que vous êtes venu chercher. Mais ça n’empêche jamais de faire un tour.
C’est l’occasion de tomber sur des nouveautés, des curiosités ou des titres qui vous accrochent le regard. C’est précisément ce qui s’est passé avec Internet ou le retour à la bougie de Hervé Krief. Je ne traine jamais beaucoup de la section « essais » mais en passant ce titre intriguant était à hauteur des yeux.
Je m’en saisis donc pour consulter le quatrième de couverture :
Sur quoi repose la société de l’Internet? Quels enjeux environnementaux et sociaux soulève le bonheur de la connexion permanente? À quels renoncements, à quels sacrifices mène la numérisation de nos vies? Les technologies se sont multipliées sans véritable délibération sur leurs implications sociétales. Dans ce conditionnement généralisé, nous nous sommes résignés à ce que le numérique façonne notre existence.

Ce n’est pas mon premier essai donc je sais ce qu’on attend la plupart du temps de ce genre de livre.
La plupart du temps, on attend une plume autoproclamée ou médiatiquement reconnue « experte » avec un CV en béton armé pour « légitimer » toute petite férocité qu’on pourrait oser dire contre un sujet. Surtout quand à l’inverse, on nous chante à tour de bras que ce sujet est bon, positif ou encore constructif.
Mais ce livre n’est pas un essai, c’est un pamphlet avec l’attaque virulente qui va avec.
Donc la plume ici n’est pas celle d’un expert anobli par les médias...

Non, Hervé Krief est musicien de profession mais il est surtout militant au sein d’Écran total, un collectif qui vise à générer des résistances à l’informatique et à la logique gestionnaire.
Hervé Krief n’a donc rien d’un expert, et n’en a jamais la moindre prétention.
Il souhait simplement dresser ici une critique radicale contre l’Internet et notre société ultra-pro-technologie.
Sans doute dans le but de ne pas jouer le jeu des données toujours discutables, et certains pourront le lui reprocher, il a choisi de ne donner aucun chiffre et aucune statistique, contrairement à ce qu’on pourrait attendre de ce genre d’un essai. Il choisi de démontrer ses propos au travers de citations et d’extraits d’autres ouvrages et auteurs/rices sur les sujets de ses chapitres.

Sans doute, un peu trop virulent que pour pouvoir « convertir », ce livre a au moins le mérite de secouer et de questionner le lectorat. En effet, derrière cette lecture, on souhaiterait ouvrir un débat sur le sujet, ce qui est sans doute un des premiers moteurs de ce livre.
On pourra donc lui reprocher ses propos sans concessions et ses explications sans chiffres. Mais pour bosser en partie dans le secteur de la « (tentative désespérée de) réduction de la fracture numérique », au travers de certaines expériences vécues, je ne peux pas nier, pour ne pas dire admettre complètement certains constats faits par Hervé Krief. Lorsqu’il nous parle de l’expropriation des humains d’eux-mêmes, de la destruction du monde vivant, je repense à certaines personnes en panique de savoir que le système leur demande qu’une part de leur vie tienne dans le creux de la main alors qu’elles « ne voulaient qu’un téléphone à base ».

<image>

Hervé Krief pousse aussi la réflexion plus loin, en nous proposant de nous pencher sur le poids, les sacrifices en dégâts écologiques et en vies humaines pour cette numérisation de nos existences. A quoi sommes-nous prêt à renoncer pour ce « confort » ? Cette technologie dont on ne cesse de nous chanter les louanges est-elle si positive que ça ? Ou bien nous l’impose-t-on à coup de répétitions ?
Est-ce l’homme qui impose son rythme de vie aux machines ou bien sommes-nous en train de courir de plus en plus vite, à un rythme qui n’est pas fait pour nous : celui des machines ?
Là encore je n’ai qu’à regarder l’état de santé de personne autour de moi vis-à-vis du travail... Il ne me faut pas regarder très loin pour en trouver...
Poser la question de la folie numérique c’est déjà avoir une part de la réponse...

Mais les critiques ont beau être percutantes, est-ce que j’adhère complètement à la pensée d’Hervé Krief ? Pas totalement...
Je le rejoins sur le fond de bien des idées et des constats mais je ne peux pas le suivre jusqu’au bout...
En effet, si la critique est sans concession, elle est également radicale. Sans véritablement donner de solutions (mais je pense que ce n’est pas le but de ce livre), l’idée d’Hervé Krief semble par moment être celle du grand retour en arrière.
Mais le retour à la charrue et les bœufs est-il vraiment une solution ?

Un essai qui permet donc de mieux cerner sur quoi repose notre société de l’Internet ainsi que les conséquences de ce type de consommation, de développement et d’évolution aussi bien sur l’humain que sur l’environnement.
Une lecture qui permet de poser des questions que tout le monde devrait se poser.