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Une lecture merveilleuse, sublime, intense et très addictive. Je suis irrémédiablement tombée amoureuse de cette histoire, que j’ai dévoré en quelques heures. L’immersion en Écosse et dans les Highlands est extraordinaire, découvrir les traditions, les clans, l’ambiance et les mœurs de ces endroits est absolument dépaysant. C’est une romance, mais pas seulement, le récit s’ouvre sur plusieurs thèmes, dont la politique, les conflits et les secrets. D’ailleurs, le mystère est l’un des paroxysmes de ce livre, le suspense s’installe dès les premières pages et ne cesse jamais de suivre le fil du scénario. À chaque rebondissement ou révélation, mon esprit s’est renversé de surprise, impossible de prévoir la fin de ce roman et même encore, les énigmes ne sont pas toutes dévoilées. Je me suis prise d’affection pour les personnages, Caleb et Phèdre, l’ogre et le chardon, ils détiennent une personnalité propre à eux et volent notre cœur avec leurs émotions complexes et puissantes. La relation entre eux ne commence pas sous les meilleurs auspices, même si Caleb doit protéger sa nouvelle Pupille, il n’est pas entièrement enchanté de son caractère et Phèdre voulant être libre et indépendante, se voit assigner dans un donjon au milieu d’une île avec des règles à respecter ; elle n’est pas ravie de cette nouvelle vie. Pourtant, l’attirance entre eux est ardente, l’un et l’autre tente plus ou moins de résister, sauf que la lutte est bien trop douloureuse. Les émotions sont bouleversantes, j’ai versé des larmes sur plusieurs passages, et le sourire s’invitait de temps en temps ; rien n’est plus méritant qu’un récit vous faisant vivre des sentiments purs et profonds. L’écriture de Alexiane Thill est une rencontre pour moi, et je suis tellement aux anges de découvrir son style et de l’aimer ; les pages défilent et plus rien n’a d’importance en dehors de ses mots, l’harmonie s’imprime dans les dialogues énergiques, l’effet de sa plume est dévastateur à mes yeux.
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Ce premier volume de « Les MacCoy » est donc un vrai coup de cœur, une plongée dans un univers de coutumes Écossaise, parfois inconnues du grand public. Le récit voyage au-delà d’une simple romance, même si celle-ci est très présente, les rebondissements et révélations sont divers, avec les heurts de clan, les stratégies de défense et d’attaque, les nombreuses précisions sur les habitudes des Highlands ; un page-turner somptueux, élevé par des détails précieux. De plus, l’histoire d’amour est explosive, les confrontations entre nos deux personnages sont exquises tout comme les moments de laisser-aller. Phèdre est une femme étonnante et mémorable, son franc-parler fusionne sensibilité et solidité, elle est légèrement candide, lui donnant encore plus de charme et d’identité. Caleb combiné de L’Ogre, est un héros exigeant, il n’est pas dans la demi-mesure, ses multiples facettes peuvent autant séduire que déplaire, cet homme impénétrable et intransigeant se révèle émotif et désarmant. La symbiose entre eux est parallèlement ordinaire et atypique, ensemble ils forment un partenariat risqué et inévitable, l’attraction est plus forte que la résistance et les sentiments vont les submerger. J’ai caressé leur affection, une relation enivrante et agitée qui n’a cessé d’attirer mon cœur, battant au même rythme que l’évolution de leur connexion. Le suspense agit sur toute l’histoire, je me suis de temps en temps sentie frustrée par la durée des secrets et pourtant, c’est l’un des point d’orgue de ce roman ; présentant une structure réfléchie pour dépendre entièrement des protagonistes. Et le summum s’illustre par la diffusion des sentiments, perçants et essentiels, tout mon être a frissonné pour cette lecture, mes yeux se sont humidifiés de volupté et de désespoir, tragédies et espiègleries ne faisant qu’une. Alexiane Thill est dotée d’une plume généreuse, elle communique une chaleur naturelle et fait vivre Phèdre et Caleb à travers ses phrases douces et piquantes. Je suis formellement surprise et bouleversée par cette œuvre inédite, je n’ai pas pu m’accorder de pause tellement je me suis noyée dedans. « L’Ogre et le Chardon » est un périple sur les temps anciens à l’heure d’aujourd’hui, et certes, la condition des femmes est révoltante, pourtant, c’est nécessaire pour fonder la personnalité de l’héroïne. Je garde le souffle coupé et le cœur qui flotte dans l’attente de démêler la suite.