#51 11 Janvier 2024 00:01:27
Les Faces Litteraires a écrit
Mon avis :
JJe commence cette trilogie recommandée par ma cousine, nous sommes toutes les deux fan de « Charley Davidson » et le style de « Ivy Wilde » est en effet assez proche. L’humour est la clé de ce roman, sans cet aspect dans l’histoire, il y avait de grande chance pour que je m’ennuie ; l’intrigue n’est pas aussi prenante que ça et je suis légèrement déçue de ce manque de développement. Ivy, héroïne principale de cette saga, est vraiment un peu dérangée dans sa tête et très flemmarde ; le titre correspond toalement à cette fille qui n’a qu’une seule ambition : rester sur son canapé ou dans son lit. Malheureusement, c’est une sorcière, et depuis plusieurs années elle fait tout pour éviter « L’Ordre », une organisation non-secrète pour ceux qui ont des facultées magiques. Et par un mal-entendu, elle va devoir travailler pour eux et faire équipe avec un homme très consciencieux professionnellement ; ce qui n’est pas du tout à son goût et dans ses ambitions. Cet homme, c’est l’Adeptus Exemptus Raphaël Winter, attention, avec lui, cela ne rigole pas. Winter il ne fait pas dans la dentelle, et les règles doivent être respectées. Il ne sait pas lâcher prise, son travail avant tout et le reste ne compte pas. Le livre est très court et les protagonistes sont clairement survolés, on peut difficilement s’attacher à eux. L’écriture de Helen Harper est simple, fluide ; trop justement. J’ai eu l’impression de me retrouver dans un roman « jeunesse », peut-être à cause de la plume et du comportement de l’héroïne… Et puis, j’ai pu noter quelques coquilles dans le texte, ce qui m’a très agacée. Un premier tome où rien n’est vraiment exploité en dehors de l’ironie, heureusement, l’ensemble de l’histoire est dynamique ; même les « événements » et les « révélations ». Un peu de suspense, une pointe de romance à venir, une bonne dose d’humour, quelques étincelles magiques et un chat à la langue bien pendue et abracadabra… bienvenue chez Ivy.
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En conclusion, ce début de saga est introductif ; et je ne suis pas la mieux placée pour critiquer ce roman. Je l’ai réellement comparé à « Charley Davidson », ce qui n’est pas une bonne idée pour apprécier « Ivy Wilde » à sa juste valeur. L’humour est omniprésent et contribue à rendre l’histoire énergique, toutefois, l’ensemble de cette œuvre est expéditive et manque de profondeur. Principalement avec les personnages, ils sont bien sympathiques à suivre, mais je n’ai pas pu m’identifier à eux. Ivy est une héroïne paresseuse et rebelle, sa façon d’être ne rentre clairement pas dans un moule ; différente, elle est originale, mais pas uniquement dans le bon sens. Son coéquipier, Raphaël, est son contraire absolu ; le travail c’est toute sa vie au point qu’il en est froid et distant. Ensemble, ils vont devoir retrouver un voleur et/ou un meurtrier, apprendre à faire équipe alors que l’une est contre l’Ordre et l’effort, et l’autre préfère la solitude et les règles ; ce n’est pas de tout repos et cela fait quelques étincelles pour résoudre l’enquête. Leur relation est amusante et passionnante, et on en oublie la base de ce livre ; la fantasy urbaine. En effet, c’est classique dans ce style de mettre la romance en premier plan, et cela ne me dérange pas habituellement. Sauf qu’ici, l’intrigue et la magie n’est pas trop explorée, on a juste la sensation d’observer les débuts entre Ivy et Winter. Et c’est bien dommage, la trame est plein de potentielle et l’univers donne envie de s’y plonger, malgré certains points prévisibles ; on sent du suspense et une vraie ambiance remplie de modernité. L’écriture n’est pas du tout recherchée, bien qu’elle soit pleine d’ironie. Je compte lire la suite, un jour ou l’autre ; mais ce n’est pas une priorité, sachant que ce premier ouvrage détient des coquilles et cela me consterne – surtout au vu de la qualité de l’objet et du prix. L’apparence cela compte, mais pas au prix de la correction.
>>> Je m'inscris sur la consigne 72 - 6 mots et plus dans le titre (pour les sagas : titre du tome) avec Les vrais amis ne s'embrassent pas sous la neige de Juliette Bonte.
Dernière modification par Les Faces Litteraires (11 Janvier 2024 00:01:36)