Coucou à vous ! Je viens déposer mes dernières lectures. =)
Titre du livre (avec lien BBM) : Meurtres à Château-Arnoux
Auteur : Gilles Milo-Vacéri
Catégorie (avec n°obligatoire) : n°11 – Un personnage utilise un parapluie
Justification : Page 451, Marania, personnage secondaire : « Elle s’arrêta devant l’entrée monumentale et soupira, sous l’abri dérisoire de son parapluie. »
Petit avis (facultatif mais appréciable) : ★
Ah… Si ce numéro onze n’existait pas, j’aurais classé ce livre dans la catégorie « livre que je n’ai pas aimé », mais autant rester un minimum positif. J’ai envie de penser que c’est un nanar, mais pour l’être il faudrait que ce livre soit déjà un film, mais qu’en plus il est tant de défauts qu'il en devient involontairement ridicule et comique. Ce n'est pas exactement le cas de ce roman, qui après m’avoir fortement ennuyé au point que tout semblait bon à faire, du moment que je pouvais retarder sa lecture, je pourrais alors le confondre avec un navet. Après la phase où je ne partage pas les tendances politiques de l’auteur, que ses personnages sont sans émotion et sans relief, qu’on ne craint rien pour eux et après avoir accepté que ma région d’origine, plus ma région d’étude se sont fait malmener par les clichés touristiques parisiens… La seconde partie se dévoila si ridicule que je pouvais en rire. Je suis donc à la croisée des chemins entre l’envie de m’en servir comme cale porte, analyser les lecteurs qui l’ont apprécié en me disant qu’il faut tout de même avoir une drôle d’image de la justice, des arts, des femmes, des juifs et du nazisme pour trouver le récit bon. Ou bien, brûler l’ouvrage, ne plus jamais en parler, ne le conseiller à personne et l’oublier dans le fin fond de la galaxie en me disant que tout ceci n’était qu’illusion … ou encore que c’était véritablement un nanar ou un navet et qu’à présent je ne pourrais pas trouver pire dans ce genre de catégorie. Du moins, je l’espère.
Titre du livre (avec lien BBM) : Le sang des atrides
Auteur : Pierre Magnan
Catégorie (avec n°obligatoire) : n°60 – L’auteur est né dans le même département que vous
Justification : Magnan est né à Manosque, je suis née à Digne-les-bains, par conséquent nous sommes bien des Alpes-de-Haute-Provence !
Petit avis (facultatif mais appréciable) : ★★★
Si vous voulez tout savoir, c’est parce que j’ai apprécié ce roman que j’ai laissé mon père, il y a quelques années de cela pour mes 16 ans, m’offrir l’abominable lecture juste au dessus. Dans la fleur de l’adolescence je cherchais encore ma voie en littérature et j’aimais particulièrement l’idée que les auteurs soient de chez moi afin de retrouver des lieux que je connaissais. Après le terrible fardeau que fût « Meurtres à Château-Arnoux », je me suis empressée d’aller relire le livre qui m’a donné envie de lire des romans policiers. Il n’y a pas à dire, cela m’a été utile pour me donner du courage pour finir le précédent et terminer celui-ci l’esprit un peu plus serein. Pour ce qui est de cette histoire en elle-même, elle n’est pas parfaite, mais les personnages ont une sensibilité qui m’a touché. La nostalgie, les âges, la manière dont les intrigues sont menées et les relations tissées font qu’on peut apprécier le récit et suivre la psychologie des personnages. Il n’y a pas de moment stressant ou angoissant, des moments véritablement à couper le souffle, mais une façon plus lente de raconter les événements, presque traînante sans pour autant être ennuyeuse. Cela m’a fait me remémorer des souvenirs et redécouvrit ce qui m’avait tant plus dans ce genre de lecture. Il me reste à présent à trouver l’auteur qui me mettra en tension avec son enquête !
Titre du livre (avec lien BBM) : Le serpent d’étoiles
Auteur : Jean Giono
Catégorie (avec n°obligatoire) : n°4 – Un auteur français avec un nom d’origine étrangère
Justification : Si mon italien n’est pas trop mauvais, il me semble que le nom est originaire du nord du Piémont, en Italie.
Petit avis (facultatif mais appréciable) : ★★★
Ah. C’était une lecture qui m’a déconnecté avec mes précédentes et qui m’a également reconnecté avec la condition humaine et la région d’où je viens. Pour avoir côtoyé les bergers pendant toute mon enfance et après avoir lu « Élise sur les chemins » de Bérengère Cournut, j’ai pu avoir suffisamment de recule pour comprendre ce récit. Il est à la fois poétique, philosophique dans un sens, mêlant sauvagerie et harmonie entre les Hommes et leurs rapports à la nature, aux animaux et aux dieux (ou Dieu). C’est un peu comme une pièce de théâtre où après vous avoir décrit la terre, les collines, les bêtes, les cieux et les Hommes, on ramenait en dernier acte tous ceux-ci pour rejouer cette même histoire à travers ces bergers. Un conte dans un conte.Que reste il à la fin ? Un ciel étoilé et une pensée serpentine qui rappelle son infinie. Les meneurs d’homme, les troupeaux aussi sanguinaire qu’une armée, les sciences et pensées… C’est un récit court au langage imagé et poétique très riche, mais qui peut être difficile à lire, à décrypter, quand on a pas lu précédemment des auteurs similaires et qu’on ne connaît pas ou peu l’auteur en lui même avec sa démarcher artistique et littéraire. C’est pour cette raison que mon avis n’est que peu étoilé, car ce n’est pas une lecture lisse et qu’elle a besoin d’être lu et relu parfois pour être pleinement appréciée.
Titre du livre (avec lien BBM) : La dame du château de Wildfell
Auteur : Anne Brontë
Catégorie (avec n°obligatoire) : n°19 – Un livre qui a fait l’objet d’un film, d’une série ou d’une pièce de théâtre
Justification : Une mini-serie 1968 – 1969 et 1996 : The Tenant of Wildfell Hall par la BBC.
Petit avis (facultatif mais appréciable) : ★★★★
Je dois être en manque « La Chronique des Bridgerton » de Juila Quinn pour m’être lancé à corps et âme, d’une seule impulsion dans les intrigues de cette locataire et ci-dessous. Pour avoir déjà lu des œuvres des sœurs Brontë, les ayant un peu étudiés, par le passé, j’ai pu apprécier la qualité du récit et des questionnements qu’il soulève sur la condition de la femme bien née à cette époque (car celles qui devaient en plus travailler la terre avaient bien peu de loisirs encore). Forcement, le charme britannique a également joué et même si la narration m’a parfois un peu perdu, j’ai su rapidement replacer le déroulement temporel entre les échanges épistolaires, les lectures et le récit en lui même. Si aujourd’hui cette mystérieuse locataire aurait une histoire presque banale sur le plan conjugale, il faut dire que pour l’époque, le récit a dut bousculer les mœurs aussi bien sur l’éducation, la vie de couple, le patriarcat, la filiation et l’indépendance des dames. C’était une lecture qui m’a tantôt amusé, tantôt inspirée et tantôt fait réfléchir sur l’époque et les similitudes que l’on peut encore trouver aujourd’hui dans certains foyers (peu importe le niveau social).
Titre du livre (avec lien BBM) : Un meurtre absolument splendide
Auteur : Julia Seales
Catégorie (avec n°obligatoire) : n°33 – Un livre qui fait parti d’un baby challenge ou du Big challenge
Justification : Il fait parti du Baby challenge cosy mystery 2025
Petit avis (facultatif mais appréciable) : ★★★★
Je ne connaissais pas le Cosy Mystery encore, voir même le « Romantsery » ?! J’ai pu m’essayer à une lecture qui semblait être dans cette thématique - que je présenterais plus tard quand mon courage m’aura permis de l’achever -, mais que je n’ai pas du tout aimé… Fort heureusement, vos conseils et vos propositions m’ont permis de trouver cette perle que j’ai pu emprunter en médiathèque et qui m’a distrait en quelques heures tellement je l’ai aimé. L’univers m’a rappelé « La Chronique des Bridgerton » de Juila Quinn, les œuvres des sœurs Brontë, mais aussi les aventures de la Famille Addams, « Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire » de Lemony Snicket (Daniel Handler) ou quelques films de Tim Burton, Stephen Gaghan ou Jane Goldman. La Narration est cinématographique, le comique de geste, de situation et de langage sont présents, l’auteure a su me plonger dans l’atmosphère britannique de 1799 aussi bien par les sujets traités que par l’ambiance. J’ai également beaucoup aimé les petits bonus culinaires, propositions de réflexions et les lettres entre les personnages. L’œuvre ne m’a pas émue, les intrigues étaient parfois prévisible et la romance doucette, mais j’ai passé un très bon moment.
Sur ce, je retourne à mes lectures ! =)