Synopsis
A travers ces onze nouvelles, il nous parler d’amour et de guerre, des femmes et des “mecs”, de comment on devient un homme, de la campagne qui se meurt (“Un Village mortel”), toujours à sa façon qu’on a pu qualifier de “brutale”. La série des nouvelles “entre mecs” (“Récit de garçons”) est souvent tristement comique avec des histoires de voitures déglinguées, de chien qu’on mange bravement alors qu’on découvrira le lendemain que c’était du porc (“Viande de chien”), de filles délurées… pour devenir tragique quand l’action se passe en Tchétchénie (“Le Meurtrier et son jeune ami”, “Slavtchouk”) portée par des personnages particulièrement réussis comme Roubtchik ou le Primate. Mais dans cet univers masculin au possible, deux nouvelles (“Gilka” et “Ma Fille”) montrent un Prilepine nostalgique à jamais de la tendresse des femmes. Avec une force d’évocation qui subjugue, une écriture brutale mais somptueuse, Zakhar Prilepine s’inscrit dans la grande tradition du roman russe. Il promène sur le monde un regard toujours tendre, étonné, émerveillé et plein d’humour, tout en faisant entrer dans ses romans une réalité brûlante, dérangeante, loin de l’image lisse, heureuse et conquérante que souhaite donner la Russie d’elle-même.
Titre original : Botinki, pol'ne goryatcheï vodkoï (2008)
Moyenne
14.6
7 votes
MOYEN
2 éditions pour ce livre
2017
Editions Babel
Traduit par Joëlle Dublanchet
181 pages
septembre 2017
ISBN : 9782330081607
2011
Editions Actes Sud
Traduit par Joëlle Dublanchet
186 pages
Qui a lu ce livre ?
8 membres ont lu ce livre
Aucun membre ne lit ce livre
8 membres veulent lire ce livre
9 membres possèdent ce livre
1 chronique de blog
-
10 Avril 2018GrowUpAria14 / 20Lire la chronique
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
1 commentaire
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
-
15 / 20 Le 03 Juillet 2018 à 13:42 enirehtac
Premier recueil de nouvelles pour découvrir cet auteur russe de premier plan. Avis mitigé ! Certains textes superbes qui rendent l’ambiance russe très sensible, d’autres moins. Les thèmes : beaucoup d’alcool, consommé jusqu’à la perte de soi, du tragique, du triste, des vies qui se traînent désabusées et au centre de tout de la drôlerie et de l’humour. De la guerre aussi.