Et puis, un jour, nous perdons pied
Miguel de Azambuja2010

Synopsis

Moyenne

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BON

Voici le livre d'un psychanalyste qui ne prétend ni renouveler la métapsychologie freudienne ni fabriquer de nouveaux concepts. Son auteur a préféré nous inviter à l'accompagner dans sa promenade incertaine. Avec lui nous devenons des "détectives flâneurs ". En cours de route, nous rencontrons Icare et le tableau de Bruegel : l'envol et la chute - c'est un des thèmes du livre -, mais aussi des héros de l'Iliade comme Achille et Hector, et, plus surprenant, des personnages de films, de dessins animés, de récits de science-fiction, ou des écrivains chers à l'auteur comme Cortazar, Walter Benjamin, Sebald. " Je pense à ceci ", " Cela me fait penser à... " : la pensée avance sur un mode associatif', non linéaire, et du coup suscite chez le lecteur d'autres associations. Freud n'est pas absent - ce qu'il nous a appris sur la fonction de l'idéal, sur le deuil, la perte, la douleur - ni les séances d'analyse quand le sol se fissure et semble trembler sous nos pieds. La légèreté et la gravité peuvent aller (le pair, souvenons-nous de la démarche, proche de la danse, de Gradiva, pour peu que le style de l'écrivain, à la fois délicat et ferme, soit au rendez-vous.

1 édition pour ce livre

2010 Editions Gallimard (Connaissance de l'inconscient)

Française Langue française | 144 pages | Sortie : 25 mars 2010 | ISBN : 9782070128716

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